Elie Kanaan

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Elie Kanaan né en 1926 à Beyrouth et mort en 2009, est un artiste peintre libanais. Reconnu pour ses couleurs^{[précision nécessaire]}, il a marqué un rôle important dans le mouvement artistique libanais.

Biographie

Dès l’âge de vingt ans, apparait très nettement à travers ses premières toiles, une façon d’aborder les couleurs qui lui est propre. Renonçant à devenir avocat comme le souhaitait sa famille, Elie kanaan devient rapidement un peintre autodidacte doué d’un style particulier. Par la suite, ses rencontres avec des hommes célèbres tel le peintre français Georges Cyr et d’autres, lui permettront d’affirmer son talent. Les couleurs sont éclatantes mais toujours travaillées en profondeur, les touches sont audacieuses mais jamais outrageantes.

Après avoir fait ses premières armes au Liban en 1957, il est lauréat du prix de peinture du salon de printemps. En 1958 il obtient le prix de l’UNESCO. Il bénéficie alors d’une bourse d’étude à Paris, ou il fréquente l’académie de la grande chaumière. A cette époque, il se lie d’amitié avec Jacques Villon, Yves Alix, et d’autres grands noms du milieu Parisien des arts plastiques. Pour autant Elie Kanaan reste un artiste solitaire à Paris. Il passe le plus clair de son temps dans son atelier ou il peint, souvent la nuit. L’abstraction a pris alors, le pas sur le figuratif et ses ambiances sont éclairées surtout par la lumière issue de sa recherche intérieure.

Durant quelques années, il se plait à voyager en Europe et ailleurs. Depuis 1962, plusieurs expositions itinérantes ont été organisées de Paris à New York, de Sao Paulo à Belgrade, de Moscou à Alexandrie. Tous ces lieux vont inspirer l’artiste, mais pour autant c’est des ambiances de Saint-Germain des Prés et de Montparnasse des années 1950-1960, qu’il gardera des odeurs, des mouvements et les souvenirs les plus fort qui marqueront à jamais son œuvre. En 1967, il reçoit le prix Vendôme, qui consacre sa reconnaissance par l’Europe.

De retour au Liban, il ne sera pas des peintres mondains. Toutefois sans se laisser enfermer dans sa solitude, il s’imposera au fil des années tant par sa droiture que par son art. Il deviendra tour à tour professeur à l’université libanaise et à l’académie libanaise des beaux arts. Il consacrera aussi une grande partie de son énergie à la préparation d’expositions internationales qui lui ouvriront la porte de la cour des grands.

Expositions

Expositions particulières

Collections publiques

Plusieurs musée et organismes nationaux et internationaux ont acquis des œuvres d'Elie Kanaan pour enrichir leur collection. Parmi eux : le musée Sursock (Liban), l'ambassade du Liban à Paris (France), le musée de la résidence saint-Sulpice (Suisse), la mairie de Doha (Qatar), la galerie de l'état de Moscou (Russie), l'institut Crawford à New York (États-Unis) ou encore le musée de Belgrade (Serbie).

Citations

« Le pinceau d'Elie Kanaan part de la nébuleuse, se dirige vers le profil ou l’image concrète, mais se donne la joie de rester en suspens, la ou tout est suggéré, possible, futur. Nous partageons cet état intermédiaire ou la couleur joue à s'effacer et ou chaque forme est riche de sa signification créative »

— Alain Bosquet, poète et critique d'art Le Figaro.

« Pour pouvoir disposer d’un tel choix de virtuosité dans l’exposition dramatique, il faut joindre la maitrise à la vie intérieure, c’est cela qui nous a frappe en Elie Kanaan »

— Gérard Mourgue, poète et critique d'art.

Prix

• 1956 : Lauréat du Salon d'Automne du Ministère de l'Education Nationale. (Prix de la Présidence Mme Zalfa Chamoun)
• 1957 : Prix Dame Alighieri
• 1958 : Premier Prix du Président de la République, S.E.M. Camille CHamoun
• 1958 : Prix de l'UNESCO
• 1966 : Lauréat du Salon d'Automne du Musée Sursock
• 1966 : Prix de l'UNESCO
• 1967 : Lauréat du Salon d'Automne du Musée Sursock
• 1967 : Prix Vendôme accordé par un jury international
• 1974 : Lauréat du Grand Concours de la T.M.A. accordé par un jury international
• 1974 : Prix du Président de la République, S.E.M. Soleiman Frangié

Bibliographie

• (fr) Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous, vol. 7, éditions Gründ, 8 février 1999, 13440 p. (ISBN 2700001575,9782700001570), « Elie Kanaan », p. ^{[précision nécessaire]} 

Notes et références

Lien externe

• (fr+en) Site officiel de Elie Kanaan

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