- Diaraf Diouf
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Diaraf Diouf Nationalité Sénégal Naissance 4 février 1925
Saint-LouisDécès 16 mai 2006
DakarProfession Ingénieur des travaux publics Carrière Ministre Parti(s) UDS, UPS, PRA-Sénégal Plus haut poste (Sénégal) Ministre de la Coopération et de la Mutualité
18 juin 1958-22 septembre 1958Prédécesseur - Successeur - Second plus haut poste (Sénégal) Ministre des Travaux publics, de l'Urbanisme et des Transports
5 avril 1973-20 novembre 1975Prédécesseur Mady Cissoko Successeur Mamadou Diop Diaraf Diouf (1925-2006) est un ingénieur et homme politique sénégalais, qui fut plusieurs fois ministre avant et après l'indépendance.
Sommaire
Biographie
Né le 4 février 1925 à Saint-Louis, Diaraf Diouf fréquente dans sa ville natale l'École primaire supérieure Blanchot, puis se forme au métier d'ingénieur à l'École nationale technique de Strasbourg (ENTS, aujourd'hui INSA), section Travaux publics, entre 1948 et 1951. À son retour au Sénégal[1], il adhère à l'Union démocratique sénégalaise (UDS) qui, au fil des fusions, formera le Bloc populaire sénégalais (BPS), puis l'Union progressiste sénégalaise (UPS).
Alors que Pierre Lami et Mamadou Dia sont respectivement président et vice-président du Conseil de Gouvernement, Diaraf Diouf est nommé ministre de la Coopération et de la Mutualité dans le gouvernement du 18 juin 1958. Comme d'autres membres du gouvernement – Amadou Mahtar M'Bow et Latyr Camara – il en démissionne quelques mois plus tard[2] pour marquer son désaccord avec la direction de l'Union progressiste sénégalaise (UPS) au sujet du référendum du 28 septembre 1958, car ils sont favorables à une indépendance immédiate. Avec Abdoulaye Ly et d'autres cadres du parti, ils créent le Parti du regroupement africain-Sénégal (PRA-Sénégal) qui prône le « non » au référendum[3].
Sur le plan professionnel, il rejoint son ami Khalilou Sall qui a fondé en 1962 le bureau d'études ORGATEC[4].
Déjà conseiller municipal à Kaolack, il est élu député le 25 janvier 1968[5].
Diaraf Diouf revient au gouvernement, à la tête d'un ministère relevant de sa spécialité, celui des Travaux publics, de l’Urbanisme et des Transports, dans le gouvernement formé par Abdou Diouf, alors Premier ministre, le 5 avril 1973[6]. Il est reconduit lors du remaniement du 16 février 1974.
Il meurt le 16 mai 2006 à Dakar.
Notes
- Abdoulaye Ly, Les regroupements politiques au Sénégal, 1956-1970, CODESRIA, Dakar ; Karthala, Paris, 1992, p. 19 (ISBN 2-86978-007-9)
- ISBN 978-2-296-04724-2) Adama Baytir Diop, Le Sénégal à l'heure de l'indépendance : le projet politique de Mamadou Dia, 1957-1962, L'Harmattan, Paris, 2008, p. 139 (
- ISBN 2-86537-144-1) Moriba Magassouba, L'Islam au Sénégal : demain les mollahs ? : la question musulmane et les partis politiques au Sénégal de 1946 à nos jours, Karthala, Paris, 1985, p. 100 (
- ISBN 2-296-00457-1) Amadou Booker Sadji, Le rôle de la génération charnière ouest-africaine : indépendance et développement, L'Harmattan, Paris, 2006, p. 45 (
- Les Élites africaines, Édiafric, 1972, p. 128
- Université Cheikh Anta Diop, Dakar) [1] Gouvernements du Sénégal de 1957 à 2007 (Site Équité et égalité de genre au Sénégal, Laboratoire GENRE
Voir aussi
Bibliographie
: Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article
Catégories :- Ingénieur sénégalais
- Personnalité de l'Union démocratique sénégalaise
- Personnalité de l'Union progressiste sénégalaise
- Ministre sénégalais
- Naissance à Saint-Louis (Sénégal)
- Naissance en 1925
- Ancien député du Sénégal
- Décès en 2006
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