- David Van Reybrouck
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David Van Reybrouck.
David Grégoire Van Reybrouck, né à Bruges le 11 septembre 1971 est un scientifique, historien de la culture, archéologue et écrivain belge d'expression néerlandaise.
Il a obtenu en 2010 plusieurs grands prix littéraires[1].
Sommaire
Biographie
Il grandit en Flandre occidentale à Assebroek, Bruges, dans une famille catholique ayant une culture littéraire.
Un des ses grand-pères, Grégoire De Bouvere, fortement inspiré par la Jeunesse ouvrière chrétienne, où il militait, travaillait relieur chez l'éditeur brugeois Desclée de Brouwer. C'est chez lui qu'il a trouvé de nombreux livres du Davidsfonds[2].
Son père, Dirk Van Reybrouck (1939-2006) était un ingénieur des chemins de fer et a travaillé de 1962 à 1966 pour les chemin de fer du Bas-Congo - Katanga (BCK) et à Likasi.
Sa mère, Bernadette Bouvere, était professeur d'éducation artistique et écrivait des poèmes.
C'est un admirateur de Stijn Streuvels, d'Hugo Claus et de Permeke.
Il étudie l'archéologie et de philosophie à l'Katholieke Universiteit Leuven.
Il a ensuite obtenu un "Master of World Archaeology" à Cambridge et a soutenu en 2000 à l'Université de Leiden une thèse intitulée "Des primitifs aux primates: une histoire des analogies ethnographiques et primatologiques dans l'étude de la Préhistoire".
Reybrouck vit et travaille pendant un certain temps à Barcelone et Paris.
En 1999 et 2000, il est coordinateur scientifique de l'AREA (Archives de l'archéologie européenne), un réseau de recherche européen pour l'histoire de l'archéologie.
Il travaillé ensuite plusieurs années comme historien de la culture à l'Katholieke Universiteit Leuven où il mène des recherches sur l'histoire de l'archéologie belge et l'histoire et l'architecture des zoos de l'Europe de l'Ouest. Il a également été rédacteur en chef du journal "Archaeological Dialogues".
Ses intérêts académiques sont l'histoire de l'animal dans sa relation avec l'homme aux XiXe et XXe siècles, soit par ses aspects scientifiques comme l'archéologie, l'anthropologie et la biologie , ou dans l'imaginaire populaire et littéraire.
Il a collaboré à des expositions sur l'évolution humaine (Kunsthal de Rotterdam), les singes (Musée de l'Afrique , Tervuren), les Néandertaliens (Musée gallo-romain , (Tongres) et le Zoo d'Anvers.
Auteur
En 2007, il quitte le monde universitaire pour se concentrer sur sa carrière d'écrivain.
Il travaille comme pigiste pour le journal De Morgen où il écrit pour le supplément du samedi Zeno et le supplément littéraire hebdomadaire.
Il écrit aussi des poèmes dans le premier numéro du "Het liegend konijn" (Le lapin menteur), la revue de poésie de Jozef Deleu[3].
En 2001, il publie Le Fléau, un mélange de biographie, d'autobiographie et de reportage. Ce livre a notamment reçu le Debuutprijs en 2002.
En 2004, son adaptation , avec Josse De Pauw, de Die Siel van die Mier est jouée au théâtre.
Un deuxième texte pour le théâtre est "N", au sujet d'un encyclopédiste en Afrique. Le texte a été mis en scène par Peter Krüger en 2006 à la Toneelhuis d'Anvers[4],[5] .
A la fin 2006, il est écrivain en résidence à l'Université d'Amsterdam. Peu de temps après, en 2007, il publie son premier roman, Slagschaduw, puis, en collaboration avec Geert Buelens et Jan Goossens, Waar België voor staat, un plaidoyer pour un débat serein et solidaire sur l'avenir de la Belgique. À la fin de cette année, son monologue Mission est représenté au Théâtre royal flamand de Bruxelles. Le monologue a été développé à partir de conversations qu'il a eues avec de vieux missionnaires au Congo belge et reçoit le prix Arkprijs. Le jury fait l'éloge de la pièce pour son approche souple, cohérente et originale dans les débats contemporains sur les sciences sociales et éthiques[6].
Il reçoit en 2009 le "Jan Hanlo Essayprijs" pour son essai Pleidooi voor populisme (Un plaidoyer pour le populisme, non traduit en français)
Congo
Au printemps de 2010, il publie son livre Congo. Een geschiedenis (Congo. Une histoire) qui remporte le Prix de littérature AKO[7] et le Prix d'histoire Libris[8],[9] .
Ce livre sera traduit en plusieurs langues, à savoir l'anglais, français, allemand, norvégien, suédois, italien et espagnol[10],[11].
Pen club
En Janvier 2011, Van Reybrouck, succédant à Geert Van Istendael, est élu président du PEN-Flandre, la branche flamande du PEN International (fondée en 1921), une association mondiale des auteurs qui favorise la paix et la compréhension internationale, la liberté d'expression et de la résistance contre toute forme de censure[12].
Bibliographie en français
- Le Fléau [« De Plaag. Het stille knagen van schrijvers, termieten en Zuid-Afrika »], Arles, France, trad. de Pierre-Marie Finkelstein, Actes Sud, coll. « Lettres néerlandaises », 2008, 410 p. (ISBN 978-2742775538)[13].
- Mission [« Missie & Die siel van die Mier »], Arles, France, suivi de L'Âme des termites, trad. de Monique Nagielkopf, Actes Sud, coll. « Papiers », 2011, 100 p. (ISBN 978-2742794621)
Source
- (nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé « David Van Reybrouck » (voir la liste des auteurs)
Notes et références
- cf. §. "Congo"
- Son témoignage chez Friedl’ sur Radio Één. Friedl', émission du 16 mai 2010
- Ik begrijp Congo beter dan de liefde (je comprends mieux le Congo que l'amour) sur http://www.standaard.be. Consulté le 01/02/2011
- Interview d'Annette van den Bosch
- Revue de Presse sur "N" sur http://www.toneelhuis.be. Consulté le 01/02/2011
- Historicus David Van Reybrouck wint Arkprijs sur http://www.demorgen.be. Consulté le 01/02/2011
- Van Reybrouck wint met Congo nu ook AKO-Literatuurprijs sur http://www.demorgen.be. Consulté le 01/02/2011
- Libris Geschiedenis Prijs voor David Van Reybrouck sur http://www.demorgen.be, 09/11/10. Consulté le 01/02/2011
- Colette Braeckman et Jean-claude Vantroyen, « David Van Reybrouck, fier et humble » sur http://www.lesoir.be, Le Soir du 26 octobre 2010. Consulté le 01/02/2011
- Jean-claude Vantroyen, « David Van Reybrouck l'indigné » sur http://www.lesoir.be, Le Soir du 1er février 2011. Consulté le 01/02/2011
- Guy Duplat, « L’incroyable triomphe de “Congo” » sur http://www.lesoir.be, Courrier International, n° 1054 du 1er février 2011. Consulté le 01/02/2011
- David Van Reybrouck nieuwe voorzitter van PEN Vlaanderen sur http://www.demorgen.be, De Morgen, 10/01/11. Consulté le 01/02/2011
- Adélaïde de Clermont-Tonnerre, « Sur les traces d'Eugène Marais » sur http://www.pointdevue.fr, 05/08/2008. Consulté le 01/02/2011
Catégories :- Écrivain belge néerlandophone
- Naissance à Bruges
- Naissance en 1971
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