- Cryptosporidium
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Cryptosporidium Oocytes de Cryptosporidium muris
trouvé dans des fèces humainesClassification Domaine Eukaryota Embranchement Apicomplexa Classe Conoidasida Ordre Eucoccidiorida Famille Cryptosporidiidae Genre Cryptosporidium
Tyzzer, 1907Espèces de rang inférieur - Voir texte
Les cryptosporidies sont des protozoaires, parasites unicellulaires pathogènes pour l'Homme du genre Cryptosporidium, de l'embranchement Apicomplexa, capables de provoquer des diarrhées appelées cryptosporidioses chez plusieurs espèces de vertébré (dont à sang froid[1] et dont l'homme. Ce sont des organismes qui commencent à être mieux connus[2], qui peuvent également causer des maladies sévères, dont des pancréatites[3]. Chez les enfants en bas âge et chez des adultes immunodéprimés ou infectés par le VIH, il provoque une malnutrition secondaire pouvant être mortelle.
Le plus étudié est Cryptosporidium parvum.
Sommaire
Caractéristiques
- Devient inactif par la congélation (-22 °C pendant 10 jours ou plus) ou par la chaleur (65 °C pendant 5-10 minutes).
- Ils développent rapidement par sélection une résistance à la majorité des désinfectants. La chloration de l'eau de consommation ou de l'eau des piscines ne suffit pas à détruire ce parasite.
- Ils peuvent être détruits par la lumière ultraviolette, l'ozonation et une stérilisation aqueuse.
Le premier cas a été découvert en 1976 et la cryptosporidiose est actuellement considérée comme un problème majeur de santé publique aux USA et dans les pays en voie de développement, provoquant respectivement 2 et 6 % des cas de diarrhées graves[4].
Chez la souris et en laboratoire, l'interleukine 12 ( IL-12) semble avoir un rôle protecteur, comme elle en a contre d'autres parasites unicellulaires tels la leishmanie, le toxoplasme et une plasmodie ([5])
Le génome du Cryptosporidium parvum a été séquencé en 2004 et s'est trouvé être inhabituel parmi les eucaryotes. En effet, les Cryptosporidium ne contiennent pas de mitochondries mais possèdent à la place un organite découvert récemment et appelé mitosome depuis 1999. Celui-ci n'ayant pas d'ADN mitochondrial, ses constituants ne peuvent avoir pour origine que l'ADN nucléaire.
Détection
Il peut être détecté dans le sol via son ARN, par PCR[6]
Espèces infectants l'homme
- Cryptosporidium parvum
- Cryptosporidium hominis (ou C. parvum genotype 1)
- Cryptosporidium canis
- Cryptosporidium felis
- Cryptosporidium meleagridis
- Cryptosporidium muris
Dans les élevages
Ces espèces peuvent avoir un impact économique, dans les élevages bovins[7] ou caprins[8] notamment.
Voir aussi
Articles connexes
- Microbiologie
- risque sanitaire
- Parasitose
- diarrhées
Liens externes
- (fr) IFST (AVRIL 2008, Dossier Cryptosporidium)
- (en) Nada Abu Samra, « Epidemiological study of Cryptosporidium at the wildlife-livestock and human interface in the western boundaries of the Kruger National Park », 4 mars 2011
- UNESP (2010) Cryptosporidium infection in Brazil: implications for veterinary medicine and public health ; Rev. Bras. Parasitol. Vet., Jaboticabal, v. 19, n. 4, p. 197-204, out.-dez. ; Curso de Medicina Veterinária, Universidade Estadual Paulista
Bibliographie
- Acta Universitatis agriculturae Sueciae (2010), Thèse en ligne : Cryptosporidium infection in dairy cattle
- ANSES Fiche de dangers micro biologiques
- ANSES - Avis du 7 février 2001 Évaluation des risques sanitaires liés à l'ingestion de coquillages contaminés par Cryptosporidium
- ANSES - 2002 - Rapport Cryptosporidium Les infections à protozoaires liées aux aliments et à l’eau : évaluation scientifique des risques associés à Cryptosporidium sp
- INMA, Fiche Cryptosporidiose
Notes
- Cryptosporidium spp. in wild reptiles in Australia - Fact sheet AUSTRALIAN WILDLIFE HEALTH (2010),
- Cryptosporidium parvum : The Veterinary Perspective Progress in Parasitology - 2011
- Br Med J 1987, 294
- ASM News, 62, 14, 1996
- H.W. Muray, et al., J. Exp. Med., 181, 387, , 1995 ; MM Stevenson et al., J. Immunol., 155, 2545, 1995
- Detection of viable Cryptosporidium parvum in soil by reverse transcription real time PCR targeting hsp70 mRNA Appl. Environ. Microbiol. 29/07/11,
- Thèse La cryptosporidiose du chevreau données bibliographiques et essai thérapeutique de la Nitazoxanide VET ALFORT, 2006
- http://wwwbibli.oniris-nantes.fr/theses/2002/morin02_148/frame.htm>- Lutte contre l'infection a Cryptosporidium parvum : application à la cryptosporidiose bovine THESE DE L'ECOLE VETERINAIRE DE NANTES 2002<
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- Apicomplexa
- Médecine vétérinaire
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