- Bassire
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Bassire Pays Sénégal Région Ziguinchor Département Bignona Arrondissement Arrondissement de Tendouck Maire
Mandat en cours{{{maire}}}
xIntercommunalité {{{intercomm}}} Altitude (mini) – (maxi) Superficie x km² Population sans
doubles comptesenv, hab.
(estim. 2007)Densité hab./km²
Bassire prononcé Bessir est un village de la communauté rurale de Kartiack CR, située dans l'arrondissement de Tendouck et le département de Bignona, une subdivision de la région de Ziguinchor dans la région historique de Casamance dans le sud du pays.Sommaire
Présentation
Le village de Bassire est limité à l'Est par le marigot de Baïla, à l'Ouest par le village de Dianki et la commune de Thionck-Essyl, au Sud par la forêt classée de Tendouck et le village de Kagnobon.
La population du village de Bassire est uniquement constituée de Diola, ethnie ayant une longue tradition de la culture du riz.Histoire
Le village de Bassire fut un chef lieu de canton sous le règne d'un de ses illustres fils du nom de Arfang Bassire SONKO.
Il est né en 1860 à Bassire, village dont il porte le nom.
Arfang Bassire SONKO, régna sur le canton des Djigouttes1 Nord et Sud de 1925 à 1938.
Grand meneur d'hommes, doublé de visionnaire, il réalisa plusieurs œuvres, parmi lesquelles on peut citer les plus importantes :-la réalisation de la route du Blouf2 reliant Kartiack - Bignona, celle deBignona - Marsassoum, Bignona - Sindian ;
-l'aménagement de l'axe Tobor- Ziguinchor long de liait (8) kilomètres àtravers une zone marécageuse. Ce tronçon, il faut le souligner, a constituéune préoccupation majeure pour l'administration coloniale qui avainement tenter de relier ces deux localités (Tobor - Ziguinchor) situéesde part et d'autre du fleuve Casamance, par une piste carrossable ;
-l'idée féconde de doter son canton d'écoles élémentaires afin de promouvoir son développement économique, social et culturel ;
II fit construire la première école à Bassire en 1927 et qui fut ouverte le 29 décembre 1930. Puis suivirent les écoles de Kartiack, Thionek-iîssyl etc.. Après leurs ouvertures, il mena le dur combat de convaincre les parents Réticents pour la Plupart, d'inscrire leurs enfants et d'en faire des élèves assidus ;-la construction de seccos (magasins de stockage de denrées alimentaires) àBassire pour faciliter la commercialisation de l'arachide, et le stockage dessemences pour les producteurs ;
-l'aménagement d'un quai dénommé "'Haafa" qui servait à l'époque de stocker le riz paddy, destiné aux tirailleurs Sénégalais en France pendant la seconde Guerre Mondiale (1939- 1945).
Actualité
Administration
Le village de Bassire est composé de trois quartiers qui sont : Djibeul, Kalolaye et Mouillone.
II a sa tête, un chef de village qui est le représentant de l'administration et le répondant du Président de la communauté rurale depuis l'avènement de la réforme administrative locale en 1978.
Nommé par arrêté du Ministre de l'intérieur sur proposition des populations, il est aidé dans sa tâche par trois chefs de quartiers et par le conseil des sages du village appelés notables.
Le chef de village a pour principales tâches, la récupération des impôts et le règlement des conflits surgis au sein ou entre les villages limitrophes.En milieu Diola, la famille est la base de l'organisation socio-économique. Bile est au centre de la production agricole et de la vie économique.
Le chef de famille est chargé de l'affectation et la désaffectation des terres. La société Diola est hiérarchisée en classe d'âge. Nous avons au sommet les anciens, au milieu les moins jeunes et en bas de l'échelle les plus jeunes.
Cette hiérarchie qui se trouve au niveau de la famille se rencontre dans le quartier et à travers le village.
C'est ainsi que certains problèmes complexes sont réglés au niveau des anciens à l'insu des autres classes d'âge, dans le but de garder le secret.
Contrairement à ce qu'il est d'usage dans beaucoup de sociétés traditionnelles au Sénégal voire en Afrique, la société Diola ne connaît pas de classification sociale qui repose sur la notion de "caste" où l'on distingue des classes nobles se situant au sommet de la hiérarchie sociale, et des classes inférieures.
Cela est un grand atout de la société Diola pour consolider l'entente et la solidarité au sein du groupe.Géographie
Physique géologique
Population
Le recensement général de 1988 donne une population égale à 889 habitants composée de 513 femmes et 386 hommes. Cependant compte tenu de la forte migration observée au niveau du village, on peut estimer la population à 2.000 habitants répartis dans trois quartiers.
De l'analyse de la population résidante à 100% Diola, il ressort que 51% des habitants ont un âge compris entre 15 et 65 ans.
Cela montre que dans les conditions normales, le village peut compter sur ses forces vives représentant cette tranche d'âge.Activités économiques
Partenariats
Voir aussi
Bibliographie
Liens internes
Liens externes
Une fiche du village plus détaillée est disponible sur le site de l'association Un : http://asso-un.fr : La fiche : [1]
Catégories :- Village du Sénégal
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