- Choromytilus meridionalis
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Choromytilus meridionalis Choromytilus meridionalis,
ou « moule noire »Classification Règne Animalia Embranchement Mollusca Classe Bivalvia Sous-classe Pteriomorphia Ordre Mytiloida Famille Mytilidae Genre Choromytilus Nom binominal Choromytilus meridionalis
Krauss, 1848[1]Retrouvez ce taxon sur Wikispecies
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sont disponibles sur CommonsLa moule noire, Choromytilus meridionalis, est une espèce de coquillage bivalve, qui fait partie des mollusques et appartient à la famille des Mytilidae.
Sommaire
Distribution
Cette moule vit normalement autour de l'Afrique du Sud, du centre de la Namibie à Port Elizabeth, de la zone intertidale basse ou moyenne à environ 10m de profondeur[2].
Description
Sa coquille peut atteindre 150 mm de longueur. Elle forme des colonies accrochées sur les rochers et sur certaines zones sabloneuses[3]. Elle est plus fine et noire que la moule méditerranéenne (Mytilus galloprovincialis), avec laquelle elle est souvent confondue.
Écologie
Écologie
C'est un organisme filtreur qui se nourrit de phyto et zoo plancton et joue un rôle important dans le maintien de la qualité de l'eau et de sa limpidité. Elle peut s'avérer envahissante là où elle a été introduite. Inversement, dans sa zone d'origine elle est en compétition avec la moule méditerranéenne.
Elle est plus subtidale (ce qui est un autre indice pour la distinguer) que la moule méditerranéenne).Les populations en semblent contrôlées par des étoiles de mer, et un gastéropode foreur (Natica tecta) qui la mange après en avoir percé la coquille. Les relations prédateur-proie entre ces deux espèces ont été étudié dans la Baie False Bay, en Afrique du Sud où en juillet 1979 la densité des populations de N. tecta (individus matures de 20–33 mm (coquille) pour la plupart) sur ces moules a été estimée à environ 69 individus par m2[4].
Toxicologie, écotoxicologie
Comme toutes les coquillages filtreurs, cette moule peut bioaccumuler des métaux lourds, dans sa coquille[5].
De manière générale, chez les moules, on constate qu'il n'y a pas de corrélation entre la teneur en métaux des sédiments et celle des moules, qui peuvent être directement contaminées par les métaux dissous dans l'eau à l'état de trace.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- (en) BARKAI A. & BRANCH G. M. ; Growth and mortality of the mussels Choromytilus meridionalis (Krauss) and Aulacomya ater (Molina) as indicators of biotic conditions ; Journal of molluscan studies ; 1989, vol. 55, no3, p. 329-342 (3 p.) ; ISSN:0260-1230 (Fiche Inist-Cnrs)
Liens externes
Notes et références
- http://www.biolib.cz accessed 5 January 2010
- ISBN 0-86486-672-0 Branch, G.M., Branch, M.L, Griffiths, C.L. et Beckley, L.E (2005): Two Oceans: a guide to the marine life of southern Africa
- Day, J.H. 1969. Marine Life on South African Shores Balkema, Le Cap
- Roberta J. Griffiths , Predation on the bivalve Choromytilus meridiionalis (Kr.) by Natica (Tectonatica) tecta Anton ; J. Mollus. Stud. (1981) 47 (1): 112-120. ([Résumé])
- Trace metal concentrations in Mediterranean blue mussel and surface sediments and evaluation of the mussels quality and possible risks of high human consumption ; doi:10.1016/j.foodchem.2011.01.057 Danijela Joksimovic, Ilija Tomic, Ana R. Stankovic, Mihajlo Jovic et Slavka Stankovic ;
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