- Chapelle Saint-Julien-et-Sainte-Basilisse de Villeneuve-de-la-Raho
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Chapelle Saint-Julien-et-Sainte-Basilisse
Vue du côté sud de l'édificePrésentation Nom local Sant Julià i Santa Basilissa Culte édifice désaffecté Type chapelle Rattaché à Diocèse de Perpignan Début de la construction XIIe siècle Fin des travaux XXe siècle (restauration) Style(s) dominant(s) Roman Protection Classé MH (1912) Géographie Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Pyrénées-Orientales Ville Villeneuve-de-la-Raho Coordonnées Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : France
modifier Sise en contrebas de la colline sur laquelle s'est édifié le village de Villeneuve-de-la-Raho (Pyrénées-Orientales, Languedoc-Roussillon, France), la chapelle Saint-Julien-et-Sainte-Basilisse, ancienne église paroissiale aujourd'hui désaffectée, est un monument représentatif de l'architecture romane en Roussillon.
Sommaire
Historique
Mentionnée pour la première fois, selon les sources, en 996[1] ou en 1149[2], la chapelle Saint-Julien-et-Sainte-Basilisse est un édifice roman datable du XIIe siècle.
Elle fut église paroissiale du village jusqu'au XVIIe siècle, siècle auquel fut édifiée une nouvelle église en haut de la colline. Désaffectée, la chapelle tomba peu à peu à l'abandon avant d'être rénovée ces dernières années[précision nécessaire].
La chapelle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 2 mai 1912[3].
Description
Par le soin apporté à sa construction et à sa décoration, la chapelle Saint-Julien est un édifice représentatif de l'architecture romane roussillonnaise.
Il se remarque principalement par l'imbriquement « télescopique » de ses différentes parties, visible de l'extérieur : la nef unique, qui donne sur un chœur de dimensions plus modestes, se terminant lui-même sur une abside semi-circulaire. A l'intérieur, le chœur est encadré par deux arcs doubleaux reposant sur des colonnes engagées à chapiteaux.
Le chevet, bien que sévèrement altéré par de nombreux remaniements et reprises de maçonneries, présente encore une double série d'arcades aveugles superposées. La série inférieure reposait sur des pilastres alors que la série supérieure était soutenue par des colonnettes surmontées de chapiteaux sculptés. Quatre de ces chapiteaux subsistent, très abîmés par les intempéries.
De la porte monumentale qui s'ouvrait sur le mur sud, il ne reste que quelques vestiges[2],[4].
Galerie photographique
Notes et références
- Abbé Albert Cazes, Le Roussillon Sacré, Perpignan, Conflent, 1990, p. 39
- Marcel Durliat, Roussillon roman, Zodiaque, 1986 (ISBN 2-7369-0027-8), p. 41
- Ministère de la Culture, base Mérimée, « Chapelle Saint-Julien » sur www.culture.gouv.fr.
- Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Barcelone, Les Presses du Languedoc, 2003 (ISBN 2-85998-244-2), p. 146-147
Annexes
Bibliographies
- Abbé Albert Cazes, Le Roussillon Sacré, Perpignan, Conflent, 1990, p. 39
- Marcel Durliat, Roussillon roman, Zodiaque, 1986 (ISBN 2-7369-0027-8), p. 41
- Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Barcelone, Les Presses du Languedoc, 2003 (ISBN 2-85998-244-2), p. 146-147
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Monument historique classé en 1912
- Chapelle monument historique (France)
- Église des Pyrénées-Orientales
- Monument historique des Pyrénées-Orientales
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