- Ksar el Boukhari
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Ksar el Boukhari Ajouter une image
Administration Nom algérien قصر البخاري Pays Algérie Région Titteri Wilaya Médéa Daïra Ksar Boukhari Code ONS 2635 Code postal 26300 Préfixe tel. (+213) 2553 Culture et démographie Population 67 813 hab. (2008[1]) Densité 1 259 hab./km2 Géographie Coordonnées Superficie 53,87 km2 Code cadastral 2647 Ksar el Boukhari (en arabe : قصر البخاري), Ksar Boukhari, ou Boghari[2] est une ville d’Algérie, située entre Alger (150 km) et Laghouat au sud, située dans la wilaya (préfecture) de Médéa, comptant 70 000 habitants alors qu'elle en n'avait que 10 300 en 1955[réf. nécessaire].
Sommaire
Géographie
Situation
Situé à 623 mètres d'altitude, au-dessus de l'oued Chelif.
Relief, géologie, hydrographie
Transports
Lieux-dits, quartiers et hameaux
Urbanisme
Toponymie
Histoire
Ksar el Boukhari est une ville fortifiée fondée en 1829 par des habitants venus de Laghouat d'où son aspect architectural de Ksar Saharien.
La majorité de ses habitants sont d'origine Ouled Naïl. Porte du sud, Boghari était essentiellement une ville commerçante de marché et d'entrepôts. Elle a été sous-préfecture jusqu'en en 1956.
Un camp d'internement militaire - le Camp Morand - y concentre dans des conditions difficiles des milliers de réfugiés espagnols fuyant la guerre d'Espagne, dont les autorités et la communauté espagnole Oranaise se méfient[3],[4]. Les conditions s'y aggravent encore sous le régime de Vichy qui y interne des opposants politiques[5]. Par la suite, durant la guerre d'Algérie, les autorités françaises internent les indépendantistes algériens, entre 1954 et 1962, dans des conditions épouvantables[6].
Dès la moitié du XIXe siècle, des peintres tel qu'Eugène Fromentin ou les membres de l'École d'Alger - Marius de Buzon, Maurice Bouviolle, Jean et Étienne Bouchaud, ...- la fréquentent pour la beauté de ses paysages, de ses panoramas et des quartiers Ouleds de la ville.
Ksar el Boukhari est le théâtre de violents accrochages militaires inter-algériens entre les troupes du FLN et celles l'ALN qui occasionnent 600 morts les 30 aout et premier septembre 1962[7].
Démographie
Administration et politique
Économie
Vie quoitidenne
Patrimoine
Personnalités
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
http://fr.wikisource.org/wiki/Province_d%27Alger Guy de Maupassant sur sa description de Boghari vers 1885.
Sources, notes et références
- Wilaya de Médéa : répartition de la population résidente des ménages ordinaires et collectifs, selon la commune de résidence et la dispersion. Données du recensement général de la population et de l'habitat de 2008 sur le site de l'ONS.
- Site internet de la ville.
- extrait en ligne Jacques Cantier et Éric Jennings, L'empire colonial sous Vichy, éd. Odile Jacob, 2004, pp.181-183,
- extrait en ligne Par Miguel Martínez López, Casbah d'oubli : l'exil des réfugiés politiques espagnols en Algérie (1939-1962), éd. l'Harmattan, 2004
- article en ligne Marc Bernardot, Le pays aux mille et un camp., in Les Cahiers du CERIEM, n°10, éd. Univ. Rennes II, décembre 2002,
- Henri Alleg, de Benzine Abdelhamed, Éditions Sociales, 1962 Le camp, l'enfer était à Boghari, préface de
- Benjamin Stora, volume 1, 1962-1988, Éditions de La Découverte 2004 Histoire de l'Algérie depuis l'indépendance,
Catégories :- Ville d'Algérie
- Commune de la wilaya de Médéa
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