- Jean-Armand Dieskau
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Jean-Armand Dieskau, baron de Dieskau, né en 1701 en Saxe, mort en 1767 à Suresnes, est un officier français d'origine saxonne.
Gouverneur de Brest puis commandant des troupes régulières françaises et de leurs alliés indiens au Canada, il fut défait et capturé à Fort Edward le 10 septembre 1755 par William Johnson[1].
Il ne fut pas apprécié des alliés indiens. « À vrai dire, sa nomination ne fut pas l'une des décisions les plus inspirées de Versailles, comme la suite des événements va le prouver[2] ». Quand il fut aux mains des Anglais, il passa son temps à lancer des accusations de trahison contre les Indiens de Kahnawake, ses alliés. Ce que le général Johnson démentit, dans une lettre. Précisons que le commandant français avait ordonné à ses bataillons, soit un du Régiment de la Reine et un du Régiment de Languedoc, soit 200 hommes en lignes de bataille d'attaquer 3 000 ennemis retranchés avec quatre canons. Ces hommes périrent presque tous.
Le total des pertes Franco-indiennes est de 120 morts et 150 blessés. Du côté des Britanniques les pertes sont de 122 tués, 812 blessés et 67 hommes portés disparus et que leurs alliés, les Agniers et les Onneiouts de la Ligue ont 32 tués et 12 blessés.
Prisonnier, il fut transporté en Angleterre en 1757. Rendu à la liberté à la fin du conflit, il reçut une pension et se retira à Suresnes, près de Paris, où il mourut des suites de ses blessures, en 1767. Après sa capture, le commandement du Canada passa sous les ordres de Louis-Joseph de Montcalm.
Notes et références
- « Dieskau, Jean-Armand, baron de Dieskau », dans le Dictionnaire biographique du Canada en ligne, University of Toronto/Université Laval, 2000. Consulté le 11 juillet 2011. James R. Turnbull,
- ISBN 2-89005-713-5), p. 90. D. Peter MacLeod, Les Iroquois et la guerre de Sept Ans, VLB Éditeur, 2000 (
Catégories :- Histoire du Canada
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