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Martìncho
la bravoure de Martìncho dans les arènes de SaragossePrésentation Nom de naissance Antonio Ebassun Apodo Martìncho Naissance inconnue
Egea de los caballeros Province de SaragosseNationalité Espagnol Carrière Alternative 1750 Madrid Invention la navarraise, passe de cape devenue la chicuelina Entourage familial Père Martìn Ebassun Mère Maria Martìnez modifier Antonio Ebassun, dit Martìncho né à Egea de los Caballeros (province de Saragosse) est un matador espagnol dont on sait peu de choses. Il est surtout connu par les gravures Goya. Il apparaît notamment dans la planche 15 de La Tauromaquia de Francisco de Goya intitulée El famoso Martincho poniendo banderillas al quiebro (1816)[1], ainsi que dans le célèbre Martìncho faisant tourner un taureau
Sommaire
Présentation
Son père était cordonnier. Les historiens de la tauromachie pensent que son apodo est un diminutif basque du prénom de son père (Martìn). Lui même a été cordonnier avec son père avant de se lancer dans la tauromachie. À l'âge de quarante quatre ans, il épouse une fille de vingt ans dont il a quatre enfants.
Carrière
Sa spécialité est d'affronter les taureaux avec des fers aux pieds[2]. Il passe pour avoir affiné le travail à la cape, et pour avoir inventé la « navarraise » qui, à peine modifiée, est devenue la moderne chicuelina[2]. C'est une sorte de véronique dans laquelle le matador tourne sur lui même et que l'on appelle aussi chicuelina antigua[3].
Goya a représenté de nombreuses prouesses de Martìncho : juché sur une table, avec les fers au pieds, s'apprêtant à sauter par dessus le taureau[2], ainsi que sa mise à mort, toujours les fers aux pieds et assis sur une chaise.
Il était chef de cuadrilla en 1747 à Pampelune[2], il est souvent aux cartels de Madrid entre 1750 et 1760. Entre 1747 et 1760, il fréquente les arènes de Saragosse, Pampelune, et Madrid.
Confusion
Il existe un autre Martìncho avec lequel on confond souvent Antonio Ebassun : Martìn Barcaiztegui, torero basque né à Oyarzun en 1740, mort à Deva en 1800 et dont l'activité ne semble pas avoir passé les limites du pays basque espagnol[2]. Cet autre Martìn aurait aussi servi de modèle à Goya. Mais il paraît plus vraisemblable que le vrai modèle de Goya ait été Martìncho[3].
Bibliographie
- Auguste Lafront et Paco Tolosa, Encyclopédie de la corrida, Paris, Prisma, 1950
- Paul Casanova et Pierre Dupuy, Dictionnaire tauromachique, Marseille, Jeanne Laffitte, 1981 (ISBN 2862760439)
- Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, 2003 (ISBN 2221092465)
Voir aussi
Notes et références
- Casanova et Dupuy 1981, p. 140
- Lafront et Tolosa 1950, p. 163
- Bérard 2003, p. 463
Catégorie :- Torero aragonais
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