- Antipartisme
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L'antipartisme politique, par définition, refuse l'existence du parti politique au sein d'un système démocratique.
L'antipartisme se distingue de l'antipolitisme par le fait qu'il autorise un système de pensée politique.
L'antipartisme se caractérise de deux façons. Il peut être conjoncturel, en réaction à une situation précise et singulière tel un scandale, ou culturel, cultivé et enraciné dans la société au fil du temps[1].
L'antipartisme est la conséquence directe du désenchantement et du sarcasme observés vis-à-vis la classe politique et principalement de leurs partis politiques respectifs. Il peut conduire au désengagement politique ou s'exprimer par le vote prostestaire et d'autres formes d'engagement politique[2].
On trouve des tendances à l'antipartisme dans certains mouvements anarchisme. Par exemple, la « Charte de Lyon » adoptée les 1er et 2 novembre 1926 par la Confédération générale du travail - Syndicaliste révolutionnaire à sa création (fondation-besnard.org) peut être considérée comme une expression syndical d’antipartisme. En effet, la charte était fermement opposée à la neutralité envers les partis politiques - ou « apolitisme » - de la Charte d'Amiens et prônait la lutte active contre lespartis politiques.
Certains antipartistes prônent une démocratie participative ou une démocratie citoyenne au lieu d'une démocratie basée sur l'existence de partis politiques liés à diverses doctrines et contraire à l'avancement de la société[3].
Voir aussi
Notes
- Montero, José Ramón ; Torcal, Mariano et Gunther, Richard « Les sentiments antipartis en Europe du Sud ». Pôle Sud [ARPoS, Faculté de droit et de science politique, Montpellier, France], N° 20, 2004, pp. 167-190 (traduction de Cyril Gispert).
- Gispert, Cyril et Fabien Nicolas “La mutation du vote protestataire : partis tribuniciens, partis de gouvernement et sentiment antiparti ». Pôle Sud [ARPoS, Faculté de droit et de science politique, Montpellier, France], N° 24, 2006, pp. 139-154.
- Losurdo, Domenico « Démocratie ou bonapartisme, triomphe et décadence du suffrage universel ». Paris, éditions Le Temps des cerises, 2003 [traduit de l’italien par Jean-Michel Goux].
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