- Fondation 2ie
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Fondation 2iE Généralités Création 2006 Pays Burkina Faso Campus Ouagadougou et Kamboinsé Adresse rue de la science
01 BP 594 OuagadougouSite internet www.2ie-edu.org Cadre éducatif Réseau CTI, CGE, Campus France, AUF, ARIST(African Renaissance Institute of Science and Technology) Type institut de formation et de recherche Directeur Paul Ginies Population scolaire 870 étudiants en présentiel et 850 en formation à distance Niveau bachelor (bac+3), licences pro (bac+3), masters (bac+5), masters spé (bac+6), doctorat Formation ingénierie de l'eau, de l'énergie, de l'environnement et du génie civil Langues étudiées français, anglais, arabe, chinois modifier La fondation 2iE gère et administre l'Institut International d'Ingénierie de l'Eau et de l'Environnement[1], qui est un centre de formation et de recherche situé à Ouagadougou au Burkina Faso. Spécialisé dans les domaines de l'eau, de l'énergie, du génie civil et de l'environnement, l'institut forme des ingénieurs et des techniciens supérieurs pour le continent africain.
Le 2iE est membre associé de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE)[2] et ses formations sont accréditées par la Commission des Titres d'Ingénieur (CTI)[3] leur octroyant ainsi une reconnaissance européenne à travers le label EUR-ACE[4]. Le 2iE est la seule école d'ingénieur africaine à jouir de ces reconnaissances officielles internationales.
La fondation 2iE a été créée en 2007 et résulte de la fusion et restructuration des ex-écoles inter États EIER (École d'Ingénieurs de l'Equipement Rural) et ETSHER(École des Techniciens de l'Hydraulique et de l'Equipement Rural) créées respectivement en 1968 et 1970 par 14 États d'Afrique de l'Ouest.
Sommaire
Histoire
Origine : début des émancipations africaines
L'École d'Ingénieurs de l'Equipement Rural (EIER) est créée en 1968 par 14 États d'Afrique de l'Ouest[5] à Ouagadougou au moment des indépendances africaines . L'Afrique de l'Ouest investit à ce moment-là dans plusieurs écoles d'ingénieurs inter-États ayant pour but de former l'élite des Administrations.
L'EIER était un établissement d'enseignement supérieur à vocation régionale. L’EIER avait pour mission la formation et le perfectionnement d'Ingénieurs aptes à promouvoir et à mettre en œuvre les infrastructures et les actions nécessaires au développement des États membres d'Afrique de l'Ouest ainsi que l'appui aux actions de développement.
Deux ans plus tard, en 1970, l'École des Techniciens de l'Hydraulique et de l'Equipement Rural (ETSHER) voit également le jour.
Implantée à Kamboinsé, à 15 km de Ouagadougou au Burkina Faso, l'ETSHER avait pour missions la formation et le perfectionnement de techniciens supérieurs, aptes à promouvoir et à mettre en œuvre les infrastructures et les actions nécessaires au développement des pays membres ainsi que l’appui à ce développement.
De 1968 à 2005
L'EIER et l'ETSHER forment plus de 3000 ingénieurs et techniciens supérieurs issus des 14 États membres dans les domaines de l'eau et du génie rural. Les diplômés de l'EIER et de l'ETSHER servaient essentiellement à couvrir les besoins en ressources humaines des Administrations des États membres.
Les formations se densifient et se diversifient au fil des ans, notamment avec la création du Centre de Formation Continue (CEFOC) et du Centre de Formation Professionnelle en Ingénierie (CFPI) en 1997.
Cependant, dès la fin des années 1980, les deux écoles commencent à souffrir des tensions économiques auxquelles sont soumises leurs États membres. Les besoins des administrations diminuent alors fortement sous la pression notamment des réformes de l’État et des finances publiques soutenues par la plupart des bailleurs de fonds.
En 2001, les deux écoles se rapprochent sous le sigle EIER-ETSHER avant de fusionner et de se restructurer en 2005, se tournant progressivement vers le secteur privé.
Depuis 2006
Cette inflexion vers le secteur privé a permis de passer d’une logique d'offre de formation vers une réponse aux besoins réels de formation et du marché de l’emploi.
Afin de concrétiser ce changement de stratégie, impulsée par l'arrivée d'un nouveau directeur, M. Paul Ginies, le groupe EIER-ETSHER devient l'institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE) en 2006.
La Fondation 2iE est ensuite créée en 2007[6]
En février 2008, le groupe EIER-ETSHER transfère son patrimoine à la Fondation 2iE
En mai 2008, la Fondation 2iE signe un accord de siège avec le Burkina Faso octroyant au 2iE un statut diplomatique.
En juillet 2008, la Fondation 2iE est déclarée d'utilité publique
Organisation
Statut
La fondation 2iE est une association Burkinabè créée le 22 février 2007[7], régie par la loi du 15 décembre 1992[8].
La fondation 2iE bénéficie d'un accord de siège[9] avec le Burkina Faso lui conférant ainsi un statut diplomatique.
La fondation 2iE est reconnue d'utilité publique[10].
Gouvernance
La Fondation 2iE est composée de 4 collèges qui forment l'Assemblée Générale :
- le collège des États africains regroupant les 14 États fondateurs ;
- le collège des partenaires institutionnels et financiers ;
- le collège des partenaires scientifiques et académiques ;
- le collège des entreprises.
Chaque collège désigne 3 membres qui siégeront au Conseil d'Administration, accompagnés de 5 membres cooptés. Autour du Conseil d'Administration gravitent 7 comités :
- le comité stratégique ;
- le comité audit ;
- le comité risques ;
- le comité éthique ;
- le comité emploi ;
- le comité vie étudiante ;
- le comité académique.
Le Conseil d'Administration contrôle et oriente la Direction Générale qui agit, conseillée par le Conseil Scientifique
Administration
L'administration de l'institut est organisé en 5 directions :
- la direction des finances et des ressources ;
- la direction des études et des services académiques ;
- la direction de la formation continue et à distance ;
- la direction de l'innovation, du management et de l'entreprise ;
- la direction du contrôle financier et du budget.
Formation
Le 2iE a adopté le système LMD en proposant des diplômes de niveau bachelor(Bac+3), licence(Bac+3), master(Bac+5), master spécialisé(Bac+6) et doctorat.
Le 2iE délivre des formations initiales sur site, en présentiel mais également à distance ainsi que des sessions de formation continue.
Admission
En fonction de la formation choisie, les étudiants peuvent intégrés le 2iE directement après l'obtention du BAC, à BAC + 2, après un bachelor ou encore après un master.
Les sélections se font sur dossier.
Formation présentielle
Les Bachelors
- recrutement niveau BAC : Bachelor en Ingénierie de l'Eau et de l'Environnement, durée : 3 ans
- recrutement niveau BAC + 2 : Bachelor en Sciences de l'Eau et de l'Environnement, durée : 1 an
Les Licences Professionnelles
recrutement niveau DUT/BTS
- Licence professionnelle Maintenance, Réparation et Gestion d'un parc matériel de Travaux Publics, durée : 1 an
Le Master d'ingénierie 2iE
Recrutement niveau Bachelor/BAC+3 : Master en Ingénierie de l'Eau et de l'Environnement, durée : 2 ans, 4 options au choix:
- option Eau
- option Environnement
- option Energie et Génie des procédés
- option Génie Civil
Les Masters spécialisés
Recrutement Niveau BAC+4/Master, durée : 1 an
- Master spécialisé Génie sanitaire et Environnement
- Master spécialisé Gestion Intégrée des Ressources en Eau
- Master spécialisé Hydraulique et Systèmes Irrigués
- Master spécialisé Génie Electrique, Energétique et Energies Renouvelables
- Master spécialisé Ingénierie des Financements et Immobiliers
- Master Spécialisé WASH Humanitaire (Water, Sanitation and Hygiene / Eau-Assainissement-Hygiène) - bilingue
- Master spécialisé: Gestion Durable des Mines - bilingue
- MBA bilingue Entrepreneuriat & Eco Innovation
Formation à distance (FOAD)
Les Formations Ouvertes et A Distance sont ouvertes aux étudiants et professionnels du monde entier. Les formations se déroulent essentiellement sur la plateforme d’enseignement à distance MOODLE, dotée d’outils de communication, d’organisation, d’édition et de partage, avec toutefois des périodes de regroupement. L’approche pédagogique prévoit un suivi intensif assuré par des tuteurs qui encadrent les étudiants et veillent à la réalisation des objectifs liés à la formation. Les étudiants travaillent essentiellement en mode collaboratif, en équipe de 3 à 4 personnes sur des situations problèmes, des études de cas ou des mini projets. La formation est pilotée par un coordinateur FOAD qui reste en étroit contact avec les étudiants tout au long de la formation.
Les Licences Professionnelles FOAD
recrutement niveau DUT/BTS, Validation des Acquis Professionnels :
- Licence professionnelle Génie Civil et construction, durée : 1 an
- Licence professionnelle en Eau et Assainissement, durée : 1 an
- Licence professionnelle en Management des Collectivités Territoriales, durée : 1 an
- Licence professionnelle L3-Gestion et Management des Installations Industrielles et Energétiques, durée : 1 an
Le Master d'Ingénierie FOAD
recrutement niveau Bachelor/BAC+3, Validation des Acquis Professionnels :
- Master d'Ingénierie Génie Civil et Infrastructures, durée : 2 ans
Les Masters spécialisés FOAD
recrutement niveau Master/BAC+4, Validation des Acquis Professionnels :
- Master spécialisé en Génie Urbain, durée : 1 an, 2 options au choix
- option Maintenance et gestion des infrastructures et équipements communaux
- option Gestion urbaine et immobilière
- Master spécialisé en Gestion Intégrée des Ressources en Eau, durée : 1 an
- Master spécialisé en Génie Electrique, Energétique et Energies Renouvelables, durée : 1 an
- Master spécialisé en Génie Sanitaire et environnement, durée : 1 an
- Master spécialisé en Innovations, Développement et Sociétés, durée : 1 an
La recherche
Le 2iE possède cinq laboratoires de recherche ainsi qu'une école doctorale spécialisés dans les domaines de l'eau, des énergies et des matériaux de construction.
Les laboratoires
Laboratoire Eau, Dépollution, Ecosystèle et Santé (LEDES)
- Objectif
Analyser et comprendre les impacts des activités anthropiques sur la qualité du milieu et de développer des méthodologies et des technologies innovantes de rémédiation.
- Axes de recherche
- Axe 1 : Qualité des milieux et impacts sur la santé : comprendre et modéliser l’évolution du fonctionnement et de la qualité des écosystèmes naturels et bâtis soumis aux actions anthropiques en vue de proposer des stratégies de gestion durables et de réduction des risques sur la santé en Afrique.
- Axe 2 : Comportement et dynamique des polluants dans les écosystèmes eau et sol : développer des outils de prédiction des réponses des écosystèmes eau et sol exposés aux polluants anthropiques. Caractériser les différents types de polluants anthropiques et leur flux respectifs ; analyser les mécanismes de transfert de ces polluants dans les interfaces Eau/Sol et enfin modéliser les processus de leurs transferts dans ses différentes composantes.
- Axe 3 : Approches et procédés innovants de dépollution en zone de climat tropical : contribuer à la compréhension des processus physicochimiques et biologiques intervenant dans les systèmes de potabilisation et de traitement des déchets solides et liquides. Étude des processus d’élimination des microorganismes pathogènes, afin de réduire les risques sanitaires de réutilisation des sous produits de la dépollution. Optimiser les approches et les technologies innovantes de potabilisation, de traitement et de valorisation des déchets au profit des populations riveraines.
Laboratoire Hydrologie et Ressources en Eau (LEAH)
- Objectif
Contribuer à l’amélioration des connaissances dans le domaine des ressources en eau (de surface, de subsurface et souterraines) et étudier les impacts des changements globaux sur les ressources hydriques, ainsi que les stratégies d’adaptation des populations au changement et à la variabilité climatique. Le LEAH se concentre prioritairement sur les petits et les moyens bassins versants.
- Axes de recherche
- Axe 1: Impacts et conséquences des changements globaux sur les bassins versants et les populations : les recherches menées ont pour objectif de quantifier les composantes du bilan hydrologique et des processus de transport de matières en suspension et en solution, de modéliser le comportement hydrologique et hydrogéologique des bassins et d’évaluer par simulation les ressources en eau et leur variabilité pour des scénarios climatiques futurs.
- Axe 2 : Adaptation des populations au changement et à la variabilité climatiques : il s’agit de développer des outils de gestion des ressources en eau, d’étudier l’optimisation de l’usage de l’eau en agriculture et d’explorer les indicateurs socio-économiques de vulnérabilité des populations.
Laboratoire Biomasse, Energie et Biocarburants (LBEB)
- Objectif
Développer des procédés de conversion énergétique de la biomasse pour la production de chaleur, de force motrice, d’électricité et de transport, qui soient adaptées à la demande des pays africains. Analyser les modalités d’émergence et les impacts potentiels de ces technologies et des filières correspondantes.- Axes de recherche
- Axe 1 : Production de biocarburants à partir de biomasses oléagineuses. Deux voies principales de valorisation des huiles végétales sont étudiées. Il s’agit, d’une part, d’adapter et d’optimiser le fonctionnement de moteurs diesel pour fonctionnement à partir d’huiles végétales brutes, et d’autre part d’étudier la trans-estérification éthylique d’huile végétale pour la production de biodiesel par voie enzymatique.
- Axe 2 : Étude des procédés de conversion thermochimique : Les recherches menées concernent l’optimisation des procédés de conversion thermochimique que sont la pyrolyse et la gazéification pour obtenir des vecteurs énergétiques liquides, solides et gazeux à hauts rendements. Ces procédés sont également optimisés pour synthétiser de nouveaux matériaux valorisant la diversité des biomasses locales (charbon actifs, nano-catalyseurs)
- Axe 3 : Analyse des conditions d’émergence des filières biomasse énergie. Il s’agit d’analyser la faisabilité technico-économique, organisationnelle et sociale des projets biomasse énergie. L’optique de favoriser l’accès aux services énergétiques des populations en milieu rural et de développer des outils d’analyse qualitative et quantitative des impacts (sociaux, économiques et environnementaux) de ces projets sur ces populations.
Laboratoire Energie Solaire et Économie d'Energie (LESEE)
- Objectif
Contribuer à l’innovation industrielle dans le domaine du solaire pour une production et une utilisation rationnelle d’énergies électrique /thermique en Afrique.
- Axes de recherche
- Axe 1 : Étude des centrales solaires à concentration. Pour répondre au manque de données d’ensoleillement fiables sur le continent, de mieux dimensionner les installations solaires et de répondre aux besoins des pays concernés, une part importante de nos activités porte sur l’évaluation précise de la ressource solaire et des besoins énergétiques en Afrique. Le contexte climatique et économique assez particulier du continent africain amène à envisager également dans cet axe à concevoir et étudier les cycles de nouveaux modèles de centrales solaires adaptés et moins coûteux : centrales hybrides solaire/biomasse, couplage des technologies existantes, centrales à cycles combinés…
- Axe 2 : Habitat, architecture bioclimatique et systèmes solaires photovoltaïque (PV). Dans la perspective de la raréfaction des ressources énergétiques conventionnelles, il s’agit tout d’abord de développer des concepts pour la durabilité énergétique et environnementale dans les bâtis au sud du Sahara et de développer des outils pour une intégration optimale de l’énergie solaire PV dans l’architecture. Le second volet de nos travaux porte sur la production d’électricité à grande échelle via des centrales hybrides PV/groupe électrogène et l’étude des problèmes liés à la connexion des systèmes solaires aux réseaux électriques existants.
- Axe 3 : Conception optimale et optimisation thermodynamique des systèmes énergétiques. Cet axe porte sur l’efficacité énergétique. Il s’agit ici de développer des outils pour une meilleure intégration des procédés énergétiques et/ou une conception optimale de ces procédés en s’appuyant sur des approches d’optimisation thermodynamique couplées à l’utilisation des méthodes d’optimisation géométrique multi-échelle.
Laboratoire Eco-Matériaux de Construction (LEMC)
- Objectif
- Contribuer au développement durable en matière de constructions civiles, à travers la conception, la caractérisation et le développement des éco-matériaux répondant aux besoins des populations, tout en prenant en compte les contraintes de mise en œuvre des entreprises et le cycle de vie des ouvrages.
- Contribuer à la mitigation des effets néfastes liés aux changements climatiques par le développement d’une recherche de haut niveau sur les constructions civiles mais en intégrant à la fois l’homme, le climat et l’aménagement du territoire.
- Contribuer à la création et au développement de PME/PMI dans les domaines des technologies de construction innovantes et respectueuses de l’environnement dans le contexte de « l’après pétrole » par une approche expérimentale et par la modélisation du comportement des matériaux et ouvrages.
- Contribuer à la valorisation des produits et sous-produits de l’agriculture et de l’agroforesterie tropicale.
L'école doctorale
Présentation et programme
L'école doctorale a vu le jour suite à la réforme LMD du 2iE de 2005 ayant pour but de renforcer les activités de recherche.
Le programme regroupe des disciplines relevant à la fois des sciences pour l’ingénierie et des sciences humaines. Les champs thématiques couverts par le programme doctoral sont volontairement pluridisciplinaires et concernent :
- La protection et la gestion des ressources naturelles
- La maîtrise des émissions polluantesLe développement de nouvelles sources d’énergie
- Le développement de matériaux innovants et non polluants
Disciplines couvertes :
- Sciences des milieux naturels
- Sciences de l’hydrologie
- Energétique et génie des procédés
- Génie civil et sciences des matériaux
- Sciences physiques et chimiques de l'environnement
- Modélisation et systèmes complexes
L’École Doctorale délivre un diplôme de Doctorat en Sciences et Technologies Eau, Energie et Environnement et pour favoriser son caractère international, les thèses en co-tuelle ou en co-encadrement sont la règle sauf conditions particulières relatives au financement ou à certains aspects de confidentialité.La formation doctorale
- les projets de recherche doctoraux :
Maîtrisant l’état de l’art de leur champ scientifique, les laboratoires de recherche ont la responsabilité de l'élaboration des projets de recherche doctoraux. Chaque projet doctoral est porté par un directeur de thèse. Il se compose de :- un sujet de recherche
- moyens techniques, humains et financiers associés, (les moyens financiers incluent la rémunération du doctorant)
- un profil du candidat souhaité.
Les projets doctoraux sont affichés et diffusés par les laboratoires et les écoles doctorales.- candidatures :
Les candidats répondent aux offres de projets doctoraux et prennent contact avec les porteurs des projets. Les candidats sont amenés à fournir les pièces nécessaires à leur candidature (CV, lettre de candidature et tout autre document demandé dans l'offre).
Le programme doctoral international et inter-universitaire
Le programme doctoral international et inter-universitaire a pour objectif d'aboutir à la reconnaissance commune par l'ensemble des partenaires du diplôme délivré.
La formation doctorale doit permettre à l’étudiant d’acquérir une solide culture scientifique dans des domaines à la pointe de la recherche scientifique mais également le préparer à son insertion professionnelle. Le Programme Doctoral considère en effet que sa vocation est aussi d’accompagner le doctorant dans l’élaboration de son projet professionnel. Dans ce souci, elle intègre une aide à la construction du projet professionnel du doctorant pour garantir son employabilité. Les candidats recrutés pour le programme doctoral du 2iE sont inscrits et gérés par l'École Doctorale. Celle-ci organise chaque année à leur intention des cours et séminaires de mise à niveau scientifique, et de formation à la recherche et à la publication, des cycles de conférence.
De par son statut international, et dans le but de développer une coopération scientifique entre des équipes étrangères, le 2iE encourage les doctorants à donner un caractère international à leurs travaux. Ceci se fera notamment par le développement de procédures de co-tutelle et de co-encadrement de thèse entre le 2IE et les universités partenaires du Programme Doctoral, et de l’accueil du doctorant pour des périodes limitées dans d’autres universités et instituts intervenant dans les champs disciplinaires du Programme Doctoral.
L'international
Des formations conformes aux standards internationaux
Le 2iE a adopté dès 2005 le système LMD.
Les formations du 2iE sont reconnues au niveau international grâce à l'accréditation de la Commission des Titres d'Ingénieur[3] française leur octroyant de droit la reconnaissance européenne EUR-ACE[4]
Le 2iE est également membre associé de la Conférence des Grandes Ecoles et membre de Campus France.
Ses formations à distance sont accréditées par l'Agence Universitaire de la Francophonie.
Un institut reconnu
Un des rares instituts de formation et de recherche d'Afrique de l'Ouest à avoir réussi sa transition évoluant d'un statut régional à un statut international, le 2iE est régulièrement cité à titre d'exemple en matière de formation, notamment sur le continent africain.
Lors du dernier sommet Afrique-France de Nice, les 31 mai et 1er juin 2010, le 2iE a ainsi été cité à deux reprises par Mme Parisot et M. Kaberuka:
Extrait du discours de Laurence Parisot, Présidente du MEDEF (Mouvement des entreprises de France), le 1er juin 2010 :
- « Nous voulons aussi aller plus loin en matière de formation professionnelle et nos organisations patronales sont prêtes à s’investir pour jouer un rôle majeur dans toutes les étapes de la formation, de l’identification des besoins jusqu’à l’offre qu’il convient de proposer. Des exemples existent déjà. Il convient de les connaître, de les mettre en avant pour qu’ils puissent se diffuser partout. Je citerai notamment le cas de l’Institut international d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement de Ouagadougou. »
Extrait de la conclusion des ateliers de Dr Donald KABERUKA, Président de la Banque Africaine de Développement, le 1er juin 2010 :
- « Le troisième atelier consacré à la formation professionnelle a fait le constat d’une grande inadéquation entre l’offre et la demande, faute notamment d’une identification partagée des besoins, qui réduit considérablement l’attractivité de l’Afrique pour les investisseurs. Pour y remédier et éviter le recours à des expatriés, les participants ont souligné l’intérêt de systématiser l’implication du secteur privé et des syndicats dans la définition et le suivi des politiques publiques de formation. Ils ont également recommandé de développer des offres de formation par filière, en particulier dans les domaines productifs, en particulier celui des transports, de l’agriculture et de l’environnement, où les manques sont les plus criants, et se sont félicités à cet égard des initiatives prises par la Fondation 2iE à Ouagadougou. Enfin, la révolution numérique apporte des outils puissants pour une éducation de masse et de qualité, à l’image du projet Sankoré développé dans 15 pays d’Afrique francophone. »
Le 2iE et le monde professionnel
Emploi des diplômés
Avec un taux d'insertion professionnel oscillant entre 90% et 95% dans les 6 mois suivant la sortie d'école de ses étudiants, le 2iE garantit l'emploi à ses diplômés. Ce succès des diplômés 2iE auprès du monde professionnel s'explique par le lien très privilégié qu'entretient la fondation 2iE avec les entreprises.
Des partenariats stratégiques avec les plus grandes entreprises, mais également avec de nombreuses PME présentes sur le continent africain sont constamment créées et renouvelés : Total, Véolia, Bolloré, Sogea Satom (Groupe Vinci), Delmas, Groupe Fadoul, etc. Ces partenariats privilégiés offrent aux étudiants de nombreuses opportunités de stage et d'emploi et permettent d'adapter le plus précisément possible les formations du 2iE aux besoins concrets des entreprises.
Les entreprises
Le 2iE, leader africain en formation et recherche dans les domaines de l'eau, de l'énergie, de l'environnement et du génie civil, est devenu un acteur incontournable pour les entreprises internationales présentes en Afrique ou souhaitant s'y implanter.
En dehors des partenariats avec les entreprises permettant aux étudiants d'effectuer leurs stages et, pour certains, de débuter leur carrière professionnelle au sein d'organismes privés performants, le 2iE conçoit des formations continues et à distance spécifiquement pour les entreprises qui le souhaitent.
La fondation 2iE a ainsi créé les Journées Entreprises, forum international annuel ayant lieu à Ouagadougou pendant 3 jours au mois de mai au cours desquels plus de 100 entreprises viennent tisser des liens directs avec les étudiants et la direction du 2iE.
Les Journées Entreprises permettent de sensibiliser les étudiants et la direction du 2iE aux réalités et opportunités du monde de l'entreprise.
Les participants se retrouvent autour des stands réservés aux entreprises ou au cours des tables-rondes et conférences organisées.
Au cours de ces journées, plusieurs projets étudiants sont récompensés (concours du meilleur business plan, concours du meilleur projet innovation) par un jury d'entreprises, incitant les étudiants à la création d'entreprise et à l'innovation.
Les Journées Entreprises accueillent chaque année plus de 100 entreprises et plus de 800 participants. Généralement entre 70 et 75% des entreprises sont des entreprises africaines, les 30% restants étant des multinationales.La Junior Entreprise
La Junior Entreprise est une organisation étudiante servant de cadre d'exercice pour la professionnalisation des enseignements reçus. Véritable incubateur, elle offre aux étudiants le désirant les outils nécessaires pour se lancer dans la création d'entreprise.
Ceux qui le souhaitent sont encadrés dans le montage de leur business plan pendant leur formation au 2iE. Dès l'obtention de leur diplôme, ils pourront intégrer la pépinière d'entreprise qui leur permettra de véritablement lancer leur entreprise.
De nombreux supports logistiques sont mis à la disposition des étudiants sur les deux sites du 2iE.
La Junior Entreprise sollicite les capacités entrepreneuriat, d'innovation et de management des étudiants.
En 2008, le chiffre d'affaires de la Junior Entreprise du 2iE a dépassé les 40 000 euros.
Étudier au 2iE
Les campus
Le 2iE, c'est 12 000 m2 construits, intégrant des salles de cours, des amphithéatres, des laboratoires, des sites expérimentaux sur un campus de 6ha dans le centre ville de Ouagadougou et de 110 ha à Kamboinsé, petite ville située à 15 km de la capitale. Le 2iE dispose d'un Centre de Documentation et d'Information (CDI) moderne et riche de plus de 28 000 références accessibles en ligne.
Les campus sont équipés Wifi.
Les étudiants
Pour la rentrée 2010/2011, le 2iE a recueilli plus de 3300 candidatures issues de 35 pays du continent africain ainsi que du monde entier. En 2010/2011, le 2iE accueillera 850 étudiants sur site à Ouagadougou et à Kamboinsé et autant en formation à distance.
Les étudiants viennent essentiellement d'États d'Afrique de l'Ouest et Centrale mais le 2iE attire de plus en plus d'étudiants du reste du monde.
Le logement et la restauration
Les étudiants sont logés sur place dans des cités universitaires à Ouagadougou et à Kamboinsé. Les étudiants peuvent choisir de loger dans des chambres individuelles ou doubles sur les deux sites. Les chambres sont équipées Wifi
Les deux campus sont dotés d'un restaurant et de foyers où les étudiants peuvent déjeuner et se restaurer tout au long de la journée.
Le sport
Les étudiants ont à leur disposition des terrains de basket-ball, de football et une piscine.
L’équipe de basketball du 2iE a été sacrée championne de l’Union des sports scolaires et universitaires du Burkina Faso(USSUBF) en 2009
Les associations
L'association des femmes élèves, ingénieurs et stagiaires
L'association regroupe les étudiantes du 2iE de nationalités très diverses autour d'un objectic commun : développer la scolarisation des jeunes filles africaines. Les femmes élèves du 2iE sensibilisent ainsi les parents sur la nécessité de scolariser les jeunes filles et d'en assurer le suivi en leur faisant découvrir les métiers du 2iE. L'association a également pour objectif de promouvoir la représentativité des femmes dans les écoles d'ingénieurs.
Les objectifs de cette association s'inscrivent dans la logique du 2iE qui s'est engagé à réduire la fracture genre dans la formation des jeunes africains aux métiers de l'ingénierie. Les filles représentent près de 20% des effectifs étudiants du 2iE grâce notamment à l'ocrtoi de bourses d'études spécifiques.
L'association "MÂAM MÊ"
L'association "MÂAM MÊ", "moi aussi" en mooré, langue parlée par les Mossi, ethnie majoritaire au Burkina Faso, vise à scolariser les enfants les plus démunis de Kamboinsé, ville située à 15 km de Ouagadougou où se situe le 2e campus, dont les parents n'ont pas les moyens de payer des frais de scolarité. Pour cela, les étudiants aident les familles à monter des projets d'activités génératrices de revenus.
Le comité des étudiants
Le comité des étudiants reçoit des subventions du 2iE pour organiser diverses activités pour les étudiants.
L’English Language Improvement Center[11]
Le Centre pour la Promotion de l’Anglais est géré par les étudiants. L’ELIC organise des cours de conversation, des cours de préparation au TOEFL, des projections de films et bien d’autres activités pour aider les étudiants à mieux maitriser les compétences orales. L’ELIC accueille tout nouveau membre susceptible d’aider à la promotion de la langue anglaise.
Notes et références
- 2iE
- liste des grandes écoles membres de la CGE
- DECISION n° 2009/04-10 relative à l'accréditation par la Commission des Titres d’Ingénieur de l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE) de Ouagadougou (Burkina Faso)
- le label EUR-ACE (EUR-ACE framework) sanctionne la conformité des formations aux standards européens
- Mauritanie, le Mali, le Sénégal, la Guinée, la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, le Togo, le Bénin, le Niger, le Tchad, le Cameroun, la Centrafrique, le Gabon et le Congo[Lequel ?] la
- récepissé n°2007-122/MATD/SG/DGLPAP/DOASOC du Ministère de l'Administration Territoriale et de la Décentralisation du Burkina Faso datant du 22 février 2007
- récepissé de déclaration n° 2007-122/MATD/SG/DLPAP/DOASOC
- Loi N°10/92/ADP portant Liberté d'association
- en vertu de l'accord de siège signé à Ouagadougou le 14 mai 2008 entre M. Paul Ginies, Directeur Général du 2iE et le ministre Minata Samate, Ministre délégué auprès du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale.
- en vertu du décret n° 2008-429/PRES/PM/MATD/MEF accordant le statut d'Association reconnue d'utilité publique à la Fondation 2iE
- http://www.2ie-edu.org/elic/
Bibliographie
Paul Ginies et Jean Mazurelle, L'Afrique forme ses élites, éditions L’Harmattan, 2010.
Liens externes
- site officiel du 2iE
- site de la formation ouverte et à distance du 2iE
- site de l'école doctorale du 2iE
Catégories :- Établissement africain d'enseignement supérieur
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