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Cavalier (jeu d'échecs)
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du jeu
d'échecsRoi Dame Fou Cavalier Tour Pion Le cavalier est une pièce du jeu d'échecs, habituellement représentée par une tête de cheval.
Chacun des joueurs commence avec deux cavaliers, placés en b1 et g1 pour les blancs, et b8 et g8 pour les noirs.
Le déplacement du cavalier est original. Il se déplace en L, c’est-à-dire de deux cases dans une direction puis d'une perpendiculairement. C'est la seule pièce du jeu qui ne soit pas bloquée dans son déplacement par les autres pièces. Cette particularité le rend très utile dans les positions fermées. Le cavalier permet aussi de faire des fourchettes (menace de deux pièces à la fois, en général le roi et une autre pièce).
Sommaire
Finale
La position roi + cavalier contre roi isolé est nulle, car il n'est pas possible de mater avec un seul cavalier contre le roi isolé[1]. Même la finale roi + fou + cavalier est relativement longue (jusqu'à 36 coups avec le meilleur jeu de part et d'autre) et difficile à maîtriser. Bien des débutants (et mêmes certains maîtres) n'y arrivent pas dans la limite des 50 coups autorisés, ou n'y parviennent qu'avec les plus grandes difficultés.
Dans les finales, le cavalier possède une caractéristique remarquable (et qui simplifie souvent les calculs) : le couleur de la case sur laquelle se trouve le cavalier change à chacun de ses coups. Il lui faut donc toujours un nombre impair de mouvements pour se retrouver sur une case de couleur opposée, et un nombre pair pour se retrouver sur une case de même couleur.
Stratégie
Le cavalier est une pièce mineure et a une valeur à peu près équivalente à celle du fou, la différence tient aux caractéristiques particulières de la position. Le cavalier est souvent la première pièce à entrer en jeu (et également une des premières à disparaître). Plusieurs ouvertures commencent d'ailleurs par un coup de cavalier : Début Réti, défense Alekhine, défense Nimzowitsch du pion-roi, toutes les défenses indiennes, etc. D'autres sont caractérisées par le grand nombre de mouvements de cavalier qu'un des deux camps doit concéder dans l'ouverture : par exemple, la sicilienne Sveshnikov.
Shōgi
- Au shōgi (échecs japonais), il existe une pièce similaire de même nom et avec la même capacité de mouvement, à la seule différence que celle-ci ne peut se déplacer qu'en avant, sans possibilité de retour, ce qui la rend beaucoup moins intéressante que le cavalier occidental. Il existe d'ailleurs une variante du shōgi, où, inspiré par le jeu d'échecs, le cavalier est doté des mêmes capacités de déplacement.
Notes
- ↑ La finale roi et deux cavaliers contre roi seul est également considérée comme un cas de nulle, bien qu'une position de mat existe.
Voir aussi
Source
- Steve Mayer, Bishop v Knight: the verdict. Which is the stronger minor piece?, Batsford, 1997 ISBN 0-7134-8215-X
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Catégorie : Pièce du jeu d'échecs
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