- Îles Yaeyama
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Cet article concerne un archipel. Pour la langue qui s'y parle, voir Yaeyama.
Les îles Yaeyama (八重山列島, Yaeyama rettō?, littéralement « chaine d'îles Yaeyama ») ou archipel Yaeyama (八重山諸島, Yaeyama shotō?) sont un groupe d'îles au sud-ouest du Japon, faisant partie de l'archipel Sakishima, avec les îles Miyako à l'est et les îles Senkaku plus au nord, et donc des îles Ryūkyū. Cet archipel est situé entre Okinawa Hontō, la grande île de l'archipel d'Okinawa, et l'île de Taïwan.
Géographie
Yaeyama est composé de trente-et-une îles[réf. nécessaire], dont dix sont habitées :
- Ishigaki-jima (石垣島?),
- Iriomote-jima (西表島?),
- entre ces deux grandes îles on trouve :
- plus au sud Hateruma-jima (波照間島?),
- et franchement à l'ouest Yonaguni-jima (与那国島?).
Ishigaki est à environ 260 km de Taïwan, et à quarante minutes d'avion d'Okinawa Hontō.
Administration
Les îles Yaeyama forment la sous-préfecture de Yaeyama (八重山支庁, Yaeyama shichō?) dans la préfecture d'Okinawa. La sous-préfecture est divisée en deux entités :
- La ville d'Ishigaki (石垣市, Ishigaki-shi?) sur l'île éponyme : 47 000 habitants en 2010,
- Le district de Yaeyama (八重山郡, Yaeyama-gun?), composé de deux bourgs :
Les îles Senkaku, inhabitées, dépendent administrativement de la ville d'Ishigaki.
Culture et tourisme
Le patois local s'appelle le yaeyama, et fait partie des langues ryukyu. Exception faite de Yonaguni-jima, où l'on parle le yonaguni.
Les trois îles les plus connues de l'archipel sont Ishigaki-jima, Iriomote-jima et Taketomi-jima. L'aéroport de l'archipel se trouve à Ishigaki-jima, les autres îles étant desservies par bateau.
Quoique faiblement peuplées, ces îles sont bien connues des Japonais : c'est une destination touristique prisée, bien plus préservée qu'Okinawa Hontō, avec de belles plages protégées par les barrières de corail, et où les possibilités de faire de la plongée sous-marine sont nombreuses.
La race de cheval Yonaguni est originaire de ces îles, alors que l'espèce de chat dite Iriomote yamaneko (chat sauvage d'Iriomote, Felis iriomotensis) y est endémique et considérée comme un trésor du patrimoine national japonais.
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