- Émile Didier
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Émile Didier Parlementaire français Date de naissance 30 décembre 1909 Date de décès 28 janvier 2000 Mandat Député (1967-1971)
Sénateur (1971-1989)Début du mandat 12 mars 1967 (député)
26 septembre 1971 (sénateur)Circonscription première circonscription des Hautes-Alpes (député) Groupe parlementaire FGDS (député)
RDE (sénateur)Ve République modifier Émile Didier était un homme politique français, né le 30 décembre 1909 à Embrun (Hautes-Alpes) et décédé le 28 janvier 2000 à Gap.
Tout d'abord membre du Parti radical, il suit Robert Fabre lors de la scission de 1972 qui conduit à la création du Mouvement des radicaux de gauche.
Sommaire
Biographie
Pharmacien de profession, il devient maire de Gap suite aux élections municipales de 1947. Il conservera ce mandat pendant 24 ans, ce qui constitue un record de longévité à ce poste[1].
Fort de son implantation dans la préfecture des Hautes-Alpes, il est élu député de la première circonscription des Hautes-Alpes, alors détenue par Armand Barniaudy (Centre démocratique), lors des élections législatives de 1967. Dans un contexte national extrêmement défavorable à la gauche, il parvient à sauvegarder son siège lors des élections législatives de 1968.
Dans la foulée de cette victoire électorale, il parvient à se faire élire président du Conseil général des Hautes-Alpes suite aux élections cantonales de 1970[2]. Il présidera l'assemblée départementale jusqu'aux élections cantonales de 1982 à la suite desquelles il devra laisser sa place à l'UDF Marcel Lesbros.
Un an après son accession à la présidence du conseil général, il connaît un premier revers électoral majeur en étant battu lors des élections municipales de 1971 par le divers droite Bernard Givaudan.
Il prend cependant sa revanche quelques mois plus tard en devenant le sénateur des Hautes-Alpes le 26 septembre 1971. Comme tous les membres du Parti radical, il rejoint le groupe de la Gauche démocratique. Même après la scission de 1972, il continuera à sièger au sein de ce qui est devenu le Rassemblement démocratique européen. Réélu lors des sénatoriales du 28 septembre 1980, il choisit de ne pas se représenter lors des élections de 1989.
Son fils, Roger Didier, né le 22 février 1951 à Gap, est devenu maire de Gap en 2007, suite à la démission de Pierre Bernard-Reymond parti siéger au Sénat, en remplacement de Marcel Lesbros, décédé. Il est élu au deuxième tour de l'élection municipale de mars 2008 avec le soutien de l'UMP, face à la liste de gauche de Guy Blanc. Le 28 août 2009, il est exclu du Parti radical de gauche pour ses « alliances répétées avec l'UMP[3] ». Il est également vice-président du Conseil général des Hautes-Alpes.
Mandats
- Sénateur
- 26/09/1971 - 27/09/1980 : sénateur des Hautes-Alpes
- 28/09/1980 - 01/10/1989 : sénateur des Hautes-Alpes
- Député
- 12/03/1967 - 30/05/1968 : député de la première circonscription des Hautes-Alpes
- 30/06/1968 - 04/12/1971 : député de la première circonscription des Hautes-Alpes
- Conseiller général
- xx/xx/1970 - 15/03/1976 : président du conseil général des Hautes-Alpes
- 16/03/1976 - 21/03/1982 : président du conseil général des Hautes-Alpes
- Conseiller municipal / Maire
- 1947 – 1971 : maire de Gap, Hautes-Alpes
Sources et références
Liens externes
- Sa fiche sur le site du Sénat
- Notice biographique dans la base de données historiques de l'Assemblée nationale
Notes
- Liste des anciens maires de Gap sur le site de la ville. Source :
- Atlaspol - chronologie des élus des Hautes-Alpes Source :
- « Le maire de Gap R.Didier exclu du PRG », Le Figaro, 28 août 2009.
Catégories :- Personnalité du Parti républicain, radical et radical-socialiste
- Personnalité du Parti radical de gauche
- Ancien député des Hautes-Alpes (cinquième République)
- Ancien sénateur des Hautes-Alpes
- Ancien président de conseil général
- Ancien conseiller général des Hautes-Alpes
- Ancien maire des Hautes-Alpes
- Naissance en 1909
- Naissance dans les Hautes-Alpes
- Décès en 2000
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