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Christianisme positif
Le christianisme positif était l'expression employée par les idéologues nazis dès le début des années 1920 pour désigner un christianisme conforme à leurs présupposés racistes.
Issue de la critique radicale, cette idéologie s'inspirait des écrits antisémites d'Emile Burnouf, Houston Stewart Chamberlain et Paul de Lagarde. L'idéologue nazi Alfred Rosenberg a développé une version radicale de ce point de vue dans Le Mythe du vingtième siècle, et désignait le christianisme positif comme une réaction envers le catholicisme et le protestantisme.
Ludwig Müller, le chef de la secte des chrétiens allemands, a propagé les thèses révisionnistes et racistes du parti. Dans le journal antisémite de Julius Streicher Der Stürmer, le Christ était représenté comme un Aryen antijuif.
Le but ultime du christianisme positif était de créer une religion de transition entre christianisme et paganisme qui parviendrait à réaliser le culte aryen tel qu'imaginé par les chefs du Troisième Reich. Ainsi, l'intérêt pour le védisme chrétien de Jakob Wilhelm Hauer était uniquement motivé par des préjugés racistes.
Les nazis les plus radicaux ne prônaient cependant pas le christianisme positif, mais un retour au néopaganisme germanique.
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