- École d'Étampes
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L’École d'Étampes est une école de peinture fondée en 1968 par Philippe Lejeune. Nombre de peintres aujourd’hui reconnus ont été formés par cette école, dont Christoff Debusschere, Jacques Rohaut, Geneviève Decroix, Éric Bari.
Sommaire
Historique
- Début de la Seconde Guerre Mondiale : Philippe Lejeune s’installe avec ses parents et ses deux frères à Étampes. Il est alors élève du peintre Maurice Denis, qui lui apprend les fondements de l’art sacré[1].
- 1968 : ouverture par Philippe Lejeune d'un atelier d'art plastique, au 11 rue de la Vigne à Étampes, dit l'Atelier de la Vigne. Il adopte immédiatement l'exercice du portrait comme formation essentielle pour les jeunes peintres qui y travaillent.
- Années 1970 : l'atelier se développe dans diverses activités : gravure, sérigraphie, technique de l'icône dorée à la feuille d'or, dessin, pastel.
- Années 1980 - 2010 : de nombreux prix distinguent les peintres de l'école : Prix de la Jeune Peinture, Prix du Portrait Paul-Louis Weiller, Prix de Monaco, Prix Noufflard de la Fondation de France (5 lauréats), trois peintres et trois années de suite Prix du Reader's Digest, Prix Rugale Michaïlov de la Fondation Taylor, Peintres officiels de la Marine, Peintres officiels de l'Air et Peintres officiels de l'Armée...
- 2011 : la ville d'Étampes rend hommage au peintre Philippe Lejeune, alors âgé de 87 ans, à travers trois expositions dans les locaux de l'hôtel Anne-de-Pisseleu (« Philippe Lejeune, grands formats », « 11 élèves de l’École d’Étampes » et « Trésors des collections privées »)[1].
Style
Spontanément on a parlé de l’École d’Étampes pour définir un optimisme qui se réclame de Diego Vélasquez et d'Édouard Vuillard. Si un air de famille unit les peintres de cette école, c’est celui de la touche volontaire, une analyse aigüe de la lumière, une connaissance du métier classique.[réf. nécessaire] Leurs sujets sont le plus souvent figuratifs, mais avec un graphisme s’appuyant au près de l’abstraction.
Citations
Philippe Lejeune :
- « Je me reproche parfois de reprendre trop vite les tableaux de mes élèves. Une bonne méthode d’enseignement ne doit pas imposer un style, mais ouvrir le regard du peintre à ce qu’il a sous les yeux. »[2]
- « Ce qui est important, c'est de saisir les formes, les proportions, les équilibres de couleurs. Inutile de vouloir figurer l'âme, l'esprit ou le caractère d'une chose si l'on n'a pas le niveau technique requis. »[3]
- « Le métier, c'est ce qui donnera un bon artisan ; le talent, ce qui fera un bon peintre ! »[3]
Principaux peintres de l'École d'Étampes
L'école a formé plusieurs générations d'artistes[3], en particulier :
- Jean-Marc Allais
- Éric Bari
- Emmanuel Blot
- Christoff Debusschere[1],[3]
- Geneviève Decroix[3]
- Alain Jamet
- Joël Giraud
- Nathalie Gobin[1]
- Jean-Marc Idir[3]
- Philippe Legendre-Kvater
- François Legrand[3]
- Philippe Lejeune
- Jacques Rohaut[1],[3]
- Franck Senaud
- Christophe Thiry
- Robert Verluca[3]
- Aline Rohrbach
Bibliographie
- Philippe Lejeune
- Christoff Debusschere
- Jean-Marc Idir
- Loghi corsi, lieux symboliques de la Corse, Romain Pages Éditions, 2000.
- Bonifacio, Romain Pages Éditions, 2002.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- (fr) Marie d’Ornellas, « Philippe Lejeune, soixante-dix ans d’art sacré », Le Parisien, 7 janvier 2011
- (fr) Pauline Simons, « Philippe Lejeune : dans l'atelier d'un peintre du sacré », Le Figaro Magazine, 17 décembre 2010
- (fr) Léopold Sanchez, « Un peintre qui fait école », Le Figaro, 4 janvier 2011
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