- Bains-de-l'Alliaz
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Les Bains de l'Alliaz, situés à cinq kilomètres de Blonay, sur la route des Pléiades, et atteignables également depuis Montreux par le Vallon de Villard, furent fondés en 1811 comme un établissement thermal, à proximité d'une source froide d'eau sulfureuse, mentionnée depuis le XVIe siècle[1]. Les caractéristiques chimiques de l’eau seront analysées pour la première fois en 1812 par Rengger et Struve[2], puis par Fellenberg en 1847. Par sa composition, l’eau de l’Alliaz serait proche des sources d’eau sulfureuse du Gurnigel et de Stechelberg[3]. Une analyse du dépôt laissé dans le bassin de sa fontaine permit une observation ancienne de bactéries pourpres sulfureuses du genre Chromatium[4].
Entre janvier et mai 1922, Ernest Hemingway, résidant alors aux Avants, vint s'y promener[5]. Il offre une description de l'ambiance de son café dans son roman L'adieu aux armes. Exploités jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale, les Bains de l'Alliaz changèrent plusieurs fois de propriétaires avant de devenir un immeuble locatif. A la fin des années 1970 vint s'y établir le peintre, sculpteur et écrivain Jean Hirtzel.
Notes et références
- Conrad Gessner, qui y ferait référence pour la première fois, dans une publication consacrée aux eaux thermales valaisannes de 1574. Ce serait l'apothicaire sédunois Caspar Ambühl (dit Collinus), un ami de
- République helvétique, président de la haute cour criminelle (1798), puis ministre de l’intérieur. Il fut délégué du canton d’Argovie au congrès de Vienne (1815) (Biographie universelle ancienne et moderne…, Tome XV,1843-1847, p. 273). Fellenberg (de), 1847, p. 3.Le premier auteur de cette analyse n'est autre qu'Albrecht (ou Albert) Rengger, médecin, qui fut nommé, sous la
- Ibid., p. 13.
- Schnetzler, 1856.
- Gonthier, 1999, p. 149.
Bibliographie
- Biographie universelle ancienne et moderne ou dictionnaire de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes, depuis le commencement du monde jusqu’à ce jour, Bruxelles : H. Ode Éditeur, 1843-1847.
- L. R. de Fellenberg, Analyse de l’eau minérale de l’Alliaz (Canton de Vaud), Lausanne, Imprimerie de J. S. Blanchard Ainé, 1847.
- A. Gonthier, Montreux et ses hôtes illustres, Yens-sur-Morge, Éditions Cabédita, 1999.
- J.-B. Schnetzler, « Observations microscopiques sur une matière colorante rouge déposée au fond du bassin de la fontaine des Bains de l’Alliaz », Bulletin de la société vaudoise de sciences naturelles, 39(5), décembre 1856, p. 101-103.[1]
Catégories :- Source d'eau minérale
- Bâtiment dans le canton de Vaud
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