- Union de Brest
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L'Union de Brest (en biélorusse : Берасьце́йская ву́нія), du nom la ville de Brześć (Brest-Litovsk), datée de 1596, scelle l'allégeance à Rome d'une partie de l'église orthodoxe des actuelles Biélorussie et Ukraine (la Roumanie suivra en 1698) : c'est l'église dite uniate. L'église uniate conserve ses rites orthodoxes et continue à ordonner prêtres les hommes mariés, mais est partie intégrante de l'église catholique dont elle accepte la théologie (purgatoire, filioque) et où elle est nommée : Église gréco-catholique.
L'union de l'Église de la Rus' de Kiev (la « Métropole de Kiev-Galicie et de toute la Rus' ») de rompre ses relations avec l'Église de Constantinople pour se placer dans la juridiction de l'Église de Rome avait l'avantage, pour le royaume Polono-lituanien, de consolider l'État dans l'allégeance au Pape, et pour les fidèles concernés, d'en faire des sujets à part entière, alors que les orthodoxes étaient des sujets de second ordre.
La Ruthénie faisait alors partie du royaume Polono-lituanien.
L'Église grecque-catholique ukrainienne, Église unie à Rome de rite byzantin, est née de cette Union.
Le Patriarcat de Moscou tentera, en 1599, une union des Eglises orthodoxe et protestantes par le congrès de Vilnius, mais les incompatibilités théologiques empêcheront un développement ultérieur comparable.
C'est toujours un élément de tension entre Rome et la Communion orthodoxe, notamment avec l'Église orthodoxe russe.
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