Tuo Fozié

Tuo Fozié
Origine	Côte d'Ivoire
Allégeance	Force armée des Forces nouvelles de Côte d'Ivoire
Grade	Commandant
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Tuo Fozié est un adjudant des Forces armées nationales de Côte d'Ivoire devenu par la suite, un leader de la rébellion du Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire (MPCI). D'abord en service au bataillon blindé d'Abidjan puis au Groupement des sapeurs pompiers militaires aux ordres du général Robert Guéï, il est affecté à la section sports de l'armée ivoirienne où il passe onze années^[1].

Condamné par coutumace pour atteinte à la sureté de l'Etat en septembre 2000 par le tribunal militaire, il s'exile au Burkina Faso d'où il organise le 19 septembre 2002, avec d'autres militaires ivoiriens, la prise de contrôle des villes d’Abidjan, Bouaké et Korhogo. L'opération échoue en ce qui concerne Abidjan mais Tuo Fozié et ses hommes sont victorieux dans les deux autres villes, situées respectivement dans le centre et le nord du pays.

Tuo Fozié est le premier porte-parole de la rébellion et l'un des premiers CO (chef des opérations) du MPCI (aujourd'hui Forces nouvelles de Côte d'Ivoire). Il participe également aux pourparlers entamés à Lomé sous l’égide du président togolais Gnassingbé Eyadéma qui permettent d’obtenir le 17 octobre 2003, un accord de cessez-le-feu dont il est le principal signataire pour le compte du MPCI.

Après la signature de l'Accord de Marcoussis, Tuo Fozié entre le 13 mars 2003 dans le Gouvernement Seydou Diarra et détient le portefeuille du Ministère de la jeunesse et du service civique, au titre du MPCI. Il quitte le Gouvernement le 28 décembre 2005 à l'avènement du Premier ministre Charles Konan Banny.

Dans le cadre de la professionnalisation des Forces Armées des Forces Nouvelles, il obtient ses galons de commandant. Galons qu'il refuse toujours de porter, préférant le grade d'adjudant qu'il avait au sein des Forces Armées Nationales de Côte d'Ivoire.

Il est actuellement le directeur général de la police et de la gendarmerie des Forces Nouvelles de Côte d'Ivoire.

Notes et références

Liens

• Article de Viky.net en 2006
• Article de Africatime en 2002

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