- Théorie des universons
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Universon
La théorie des Universons est le nom donné par son auteur, Claude Poher, à un travail qu'il présente comme étant une nouvelle théorie de la gravitation. Ce travail a fait l'objet en 2003 d'un livre destiné au grand public[1], mais n'a pas fait l'objet d'articles parus dans des revues scientifiques à comité de lecture.
Sommaire
Aperçu de la théorie et de ses origines
Claude Poher a initié et dirigé le GEPAN, Groupe d'étude des phénomènes aérospatiaux non-identifiés, dépendant du Centre National d'Etudes Spatiales, organisme officiel chargé de l'étude des Ovnis. Au cours des quelques années passées à enquêter sur de nombreux cas, la réalité du phénomène Ovni est apparue plus que jamais évidente à ses yeux. Davantage, il parvint à la conclusion que ce phénomène correspondait avec une forte probabilité à de véritables engins matériels évoluant dans l'atmosphère terrestre ou dans l'espace et dotés de performances (accélération, virages à angles aigus) que la science du moment ne pouvait expliquer. Il eut en outre l'intuition que la technologie autorisant ces performances se fondait sur la création de champs de gravité artificiels capables de propulser les engins avec des accélérations très importantes, accélérations nécessaires notamment pour effectuer un voyage relativiste intersidéral. Les champs de gravité artificiels émis par les engins devaient en outre pouvoir compenser l'effet des très fortes accélérations sur leurs occupants, dévier les particules cosmiques à haute énergie et produire l'énergie nécessaire à la propulsion en l'extrayant du "vide" ambiant, occupé par des quantas gravitationnels selon la théorie des Universons. Pendant près de trente années, il élabora une théorie scientifique susceptible de répondre point par point aux questions qui se posaient. Peu à peu, cette théorie se précisa.
La théorie des Universons est une théorie quantifiée de la gravitation dans laquelle il est supposé qu'il existerait une interaction entre la matière et un flux de particules cosmologiques porteuses d'énergie. Ce type de théorie a d'ailleurs commencé à être étudié au XVIII e siècle par plusieurs chercheurs, tels Georges-Louis Le Sage et Nicolas Fatio de Duillier mais sans évidemment connaître la théorie de la Relativité ni la physique quantique, ces initiateurs ne pouvaient imaginer un modèle qui soit acceptable. Donc les théories de ce type ont été réfutées et abandonnées sous leur forme initiale, où il s'agissait exclusivement de collisions entre particules, ce qui ne saurait être possible.
Claude Poher a repris ce concept dès 1980, dans le cadre théorique relativiste et dans celui de la physique quantique, et il lui est apparu que ce modèle pouvait être rendu cohérent et conforme aux observations expérimentales à condition de doter les particules cosmologiques interagissant avec la matière de propriétés très particulières.
Dans la théorie des Universons, la gravité est décrite comme une interaction entre les particules de matière et un flux de particules porteuses de moment cinétique, flux isotrope universel, les Universons. Les Universons se propageraient dans tout l'Univers à la vitesse de la lumière, en constituant un flux d'énergie colossal. Les Universons semblent devoir manifester une interaction très particulière avec la matière, parce que cette interaction ne doit comporter aucun transfert moyen d'énergie.
Il y aurait alors seulement un transfert momentané de moment cinétique bilatéral pendant l'interaction, dont la section spécifique serait extrêmement faible. Ce type d'interaction s'avère possible dans le cadre du principe d'Heisenberg. Et ce simple phénomène d'interaction modifiée apparaît alors théoriquement capable de rendre compte de l'inertie des corps et de la gravitation.
Selon son auteur, le modèle permettrait en outre de résoudre un certain nombre d'énigmes scientifiques. Par exemple, l'accélération constante des sondes spatiales interplanétaires lointaines ou les différences entre l'observation des trajectoires des étoiles dans les galaxies et celles des galaxies dans les amas avec les prédictions théoriques de la loi de Newton. Cette théorie permettrait également de donner un support théorique à la théorie empirique MOND de Mordehai Milgrom.
Le physicien relativiste Patrick Marquet a démontré en outre la compatibilité de la théorie des Universons avec la Relativité Générale d'Einstein[2].
Des particules matérielles de masse extrêmement faible baigneraient donc l'univers entier. La matière capterait des Universons pendant un temps extrêmement bref et les ré émettrait aussitôt. Toute matière accélérée produirait un flux d'Universons anisotrope, et inversement tout flux anisotrope d'Universons accélérerait la matière se trouvant sur son trajet.
Publication scientifique dans une revue à comité de lecture
Très controversée, et souvent identifiée à tort[3] à la théorie de Georges-Louis Le Sage, la théorie des Universons est critiquée par les physiciens. Claude Poher semble conscient de la nécessité de présenter une théorie irréfutable sur le plan de la science physique, théorie devant être présentée dans une revue scientifique à comité de lecture. Il s'y emploie activement depuis juillet 2008.
Résultats expérimentaux
Claude Poher a conçu son propre laboratoire [4]dans lequel il a fabriqué divers types de céramiques supraconductrices qu'il utilise dans l'intention de produire le flux anisotrope d'Universons dont il veut prouver l'existence. Dans l'azote liquide à environ -196 °C, et soumis à un champ électrique intense, il est attendu que les électrons des atomes composant la céramique, fortement accélérés, produisent conformément à la théorie énoncée un flux anisotrope d'Universons, qui pourrait être mis en évidence par divers capteurs tels que accéléromètre, condensateur, accumulateur électrique, bobine d'induction, après réduction ou élimination des possibles artefacts, notamment les parasites électromagnétiques. Le dispositif expérimental de Claude Poher réduit fortement ceux-ci grâce à une double cage de Faraday. Claude Poher affirme avoir effectivement détecté un tel flux.[5]
Claude Poher veut montrer que le flux émis ne perd pas son intensité même après avoir traversé différents types de matériaux, y compris des matériaux denses comme le granite[6], ce qui serait conforme aux prédictions de la théorie. D'autre part, il observe que la céramique elle même est fortement propulsée dans le sens inverse du flux émis[7].
Applications possibles et enjeux
Les applications potentielles seraient extrêmement nombreuses :
- propulsion, notamment celle des aéronefs et des vaisseaux spatiaux
- génération d'énergie électrique illimitée
- manipulation à distance de la matière par un flux d'Universons (médecine, levage)
- applications militaires : aéronefs ultra-rapides et maniables, possibilités de traverser des blindages, de les percer, de neutraliser des personnes sans effet létal.
- communications : modulation d'un flux d'Universons : possibilité de traverser des obstacles (montagnes) sans atténuation.
Les enjeux industriels apparaissent immenses et les conséquences qui découleraient de ces applications potentielles changeraient assurément la face du monde.
Liens externes
- Site de Claude Poher dédié à la présentation de ses travaux (accès partiellement restreint)
- [1] analyse (critique) de la théorie des Universons par le Pr. A. Meessen
Notes
- ↑ Gravitation. Les Universons, énergie du futur, éditions du Rocher (2003), 308 pages (ISBN 226804789X).
- ↑ www.universons.com - Arborescence : Mufr ---> Mufr1 ---> M3fr16 et 17 / Mufr ---> Mufr2 ---> M5fr3 et 4
- ↑ www.universons.com - Arborescence : Mufr ---> Mufr1 ---> M3fr1
- ↑ www.universons.com - Arborescence : Mefr ---> Mefr10
- ↑ www.universons.com - Arborescence : Mefr ---> Mefr1 ---> M27fr1 à fr3
- ↑ www.universons.com - Arborescence : Mefr ---> Mefr1 ---> M27fr18 ---> M27bisfr1
- ↑ www.universons.com - Arborescence : Mefr ---> Mefr1 ---> M27fr1 à fr3
Catégorie : Pseudo-science
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