- Théophile de Fernig
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Félicité de Fernig
Félicité de Fernig, et Théophile de Fernig, sœurs de Jean Louis Joseph de Fernig, fille de Louis Joseph de Fernig.
Elles étaient âgées l’une de seize ans et l’autre de treize, lorsqu’elles se placèrent en 1792 dans les rangs de la garde nationale de Mortagne, et se battirent contre les Autrichiens. Instruite par Bournonville, la Convention leur envoya deux chevaux richement caparaçonnés.
Douées d’une grande beauté, ces deux sœurs s’attachèrent à la fortune de Dumouriez qui leur donna deux commissions d’officiers d’état-major et les prit pour aides-de-camp. Elles combattirent en cette qualité à Valmy, à Jemmapes, à Anderlecht, à Nerwinde, et firent plusieurs actions glorieuses.
Entraînées dans la fuite de Dumouriez, elles reprirent le costume de leur sexe. Plus tard, elles vinrent à Paris demander leur radiation de la liste des émigrés, furent mal reçues et ne rentrèrent qu’en 1802.
Théophile mourut en 1818 à Bruxelles où sa sœur s’était mariée.
Le général Guilleminot a épousé une autre sœur plus jeune du général Fernig.
Source
« Félicité de Fernig », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] (Wikisource)
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