- Thermogenese
-
Thermogenèse
La thermogenèse intervient quand la température du corps est inférieure au point de consigne (température aux alentours de 37°C). Cela entraine la libération dans le sang de catécholamines (adrénaline), qui vont entraîner une vasoconstriction au niveau de la peau . Le corps va chercher à produire de la chaleur par :
- Activité musculaire : volontaire ou frissons thermiques
- Le métabolisme : catécholamines, hormones thyroïdiennes
- Lipolyse du tissu adipeux brun (la graisse brune n'est présente que chez les nourrissons et disparaît progressivement avec l'âge sauf chez les animaux qui hibernent)
Lors de la thermogenèse, il y a vasoconstriction des vaisseaux, ce qui aide à maintenir la température centrale. Penser que l'alcool réchauffe est une croyance malheureusement trop répandue, notamment chez les SDF. Le problème est alors que l'alcool donne une vasodilatation des vaisseaux, soit une augmentation de la thermolyse, ce qui a pour effet de plonger le sujet en hypothermie.
Frissons thermiques
Les frissons thermiques sont des contractions rapides des muscles striés squelettiques (5 à 10 fois par seconde) elles n'affectent cependant pas le mouvement du corps . C'est un mécanisme de production de chaleur efficace à mise en place rapide.
Les frissons peuvent durer jusqu'à six heures, après ce délai l'organisme ne peut plus les maintenir[réf. nécessaire].
Thermogenèse végétale
La thermogenèse n'est pas propre qu'aux animaux à sang chaud. Elle est également présente dans différents végétaux[1], particulièrement chez les araceae, et a été découverte par Jean-Baptiste Lamarck en 1777. Cette thermogenèse peut générer une température de près de 25° au-dessus de celle ambiante. Elle est déclenchée par la sécrétion d'une molécule, le calorigène, découverte en 1937 par Adriaan Van Herk, et identifiée à l'acide salicylique en 1987. Ce phénomène a pour but de favoriser la synthèse de monoamines aliphatiques au moment de la pollinisation ce qui attire les insectes endothermes pollinisateurs comme le scarabée.
Il ne semble pas exister, à proprement parler, de thermorégulation dans le monde végétal, aucun mécanisme de contrôle de la perte de chaleur n'ayant été identifié.
Notes et références
- ↑ Giberneau M, Brabé D, Des fleurs « à sang chaud », Pour la Science, Septembre 2007, p 50-56
- Portail de la médecine
Catégorie : Thermorégulation
Wikimedia Foundation. 2010.