- Techniques d'origami
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En origami, il existe diverses préparations du papier pour pouvoir plier chaque modèle dans de bonnes conditions, ainsi qu'avoir un rendu final aussi bon que possible. Selon la méthode, le papier peut être préparé (ou traité) avant, après, mais aussi durant le pliage.
Papier sandwich ou « contrecollé »
Cela consiste à coller à l'aide de colle en bombe une feuille de papier de soie de chaque côté d'une feuille de papier aluminium. Cette technique de préparation du papier présente de nombreux avantages. En effet, le papier aluminium donne une certaine rigidité au papier, ce qui permet une bonne tenue des plis (ce qui peut être utile notamment aux débutants, mais aussi au modelage du modèle) et le papier de soie permet d'éviter le déchirement du papier aluminium.
De plus, on peut ainsi créer facilement du papier bicolore (ayant des faces de deux couleurs différentes) de son choix, alors qu'il peut être difficile à trouver sur le commerce. Il permet aussi d'écraser plus facilement les grosses épaisseurs de papier ; cependant, il vieillit mal (le papier de soie peut arriver à se décolorer à la lumière s'il n'est pas protégé et la colle peut réagir chimiquement avec l'aluminium), et prend rapidement un aspect froissé si l'on y prête pas une attention toute particulière durant le pliage.
Le papier sandwich est notamment le papier de prédilection de l'origamiste Nicolas Terry.
Wet folding
Cette technique consiste à humidifier légèrement le papier avant le pliage (généralement avec une éponge ou un vaporisateur). Cela permet de pouvoir travailler avec des papiers de forts grammages (même de 300 g/m2), de modeler même s'il y a de nombreuses épaisseurs de papier et de donner du volume, des courbes plus facilement.
Il est cependant plus contraignant à plier car il se déchire ou peluche facilement, et demande d'être maintenu en position (à l'aide d'élastiques, de trombones, ficelle…) lors de la phase de séchage (on peut même utiliser un sèche-cheveux).
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