- Tandja Mamadou
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Mamadou Tandja
Mamadou Tandja Président du Niger Tandja Mamadou en juin 2005. Actuellement en fonction Mandat 24 novembre 1999 - Depuis le 24 novembre 1999 {{{début mandat2}}} - {{{fin mandat2}}} {{{début mandat3}}} - {{{fin mandat3}}} {{{début mandat4}}} - {{{fin mandat4}}} Élu(e) le Élu(e) le {{{élection2}}} Élu(e) le {{{élection3}}} Élu(e) le {{{élection4}}} Autres fonctions {{{fonction1}}} Mandat
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Conseil{{{président du conseil11}}} Premier ministre {{{premier ministre11}}} Chancelier {{{chancelier11}}} Gouvernement {{{gouvernement11}}} Biographie Nom de naissance Mamadou Tandja Naissance 1938 Décès {{{décès}}} {{{lieu décès}}} Nature du décès {{{nature}}} Nationalité nigerienne Conjoint(s) Enfant(s) {{{enfants}}} Diplômé Profession Occupations {{{occupation}}} Résidence(s) Religion Signature {{{signature}}} Présidents du Niger Niger
Cet article fait partie de la série sur la
politique du Niger,
sous-série sur la politique.- Président
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Portail politique - Portail national Mamadou Tandja (1938-) est un homme politique nigérien, président du Niger depuis son élection le 24 novembre 1999, réélu en novembre 2004. Tandja Mamadou est un ancien colonel de l'armée nigérienne.
Sommaire
Biographie
Né a Maïné-Soroa en 1938. Ministre de l'intérieur lors de la présidence du général Ali Saibou, il dirige la répression de la révolte touarègue en 1990. Au moins deux cents Touaregs sont arrêtés, torturés puis exécutés sans jugement après l'attaque de la gendarmerie de Tchin-Tabaraden dans la région de Tahoua le 7 mai 1990. Les Touaregs réclament un traitement équitable au niveau administratif.
La conférence nationale nigérienne de 1991 met en place un gouvernement de transition ,dirigé par Cheiffou Amadou,et qui organise des élections multi-partites ,présentées par toutes les parties comme étant les 1eres véritablement démocratiques au Niger : législatives le 14 février 1993 et présidentielle les 27 février et 30 mars. Au premier tour de l'élection présidentielle, Mamadou, candidat de l'ancien parti unique, le Mouvement national pour la société de développement ou MNSD, obtient 34,22 % des voix devant Mahamane Ousmane, candidat à la tête d'une alliance de partis de l'opposition qui récolte 26,59 %. Au second tour, Ousmane fait le plein des voix et gagne les élections, avec cependant un taux de participation très faible (35 %).
Le 27 janvier 1996, le général Ibrahim Baré Maïnassara renverse le président Ousmane et organise une élection présidentielle en juillet 1996. Mamadou s'y présente mais n'obtient que la troisième place avec 15,65 % au premier tour et ne peut participer au second tour. Le président sortant, le général Ibrahim Baré Maïnassara sort vainqueur du scrutin face à Mahamane Ousmane. Ces élections étaient truquées et le général Baré a dissout en cours de scrutin la Commission Électorale Nationale Indépendante(CENI).
Suite à l'assassinat du général Baré en avril 1999 et la prise de pouvoir du commandant Daouda Mallam Wanké, une nouvelle élection présidentielle sans fraude notable a lieu en novembre 1999. Mamadou y reçoit 32 % des voix au premier tour et bat l'ancien premier ministre Mahamadou Issoufou au second tour avec 60 % des voix. Mamadou prend ses fonctions de président le 22 décembre 1999.
En même temps que l'élection présidentielle, ont lieu des législatives qui voient la victoire du MNSD de Tandja Mamadou. Le nouveau président nomme Hama Amadou au poste de premier ministre.
Mamadou donne des priorités à son mandat : d'abord rétablir les contacts avec les bailleurs de fonds internationaux et leur offrir des garanties de stabilité et de libéralisme économique ; priorité cruciale puisque le Niger, pays parmi les plus pauvres du monde, dépend en grande proportion des aides internationales. Mais les coupes de Mamadou dans les budgets de l'éducation et de la santé, la réduction des effectifs de la fonction publique nigérienne, les retards dans le traitement des fonctionnaires (jusqu'à 18 mois) et des militaires entrainent une contestation sociale généralisée qui se transforme en manifestation d'étudiants sur le campus de l'Université de Niamey en 2001 et sur une mutinerie d'unités de militaires en 2002. De peur que la contestation ne s'étende, Mamadou mate la mutinerie et contrôle la presse pour qu'elle n'en parle pas.
Lors de l'élection présidentielle de novembre 2004, Mamadou se représente. Au premier tour Mamadou est largement en tête avec 40,7 % face à cinq autres candidats, et au second tour il bat Mahamadou Issoufou avec 65,5 % des voix obtenant ainsi un second mandat. Le candidat Issoufou dénonce des fraudes électorales dans les régions désertiques du nord, mais il est peu probable que l'ampleur de ces fraudes soient de nature à changer le résultat de la présidentielle.
Lors du sommet de Niamey (Niger), Tandja Mamadou a été reconduit à la présidence de l'Union économique et monétaire ouest-africaine. Le 19 janvier 2005, au cours du 28e sommet à Accra (Ghana), Tandja Mamadou, a été élu président de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, en remplacement du ghanéen John Kufuor. Il a été reconduit à ce poste le 13 janvier 2006 lors du sommet de Niamey.
La crise Hama
Le 31 mai 2007 le gouvernement de son Premier Ministre Hama Amadou est renversé par une motion de censure déposée par l'opposition parlementaire. Comme l'exige la constitution Nigérienne le président a le choix entre 3 candidats au poste de premier ministre proposés par les partis de la majorité. Ainsi le Président Tandja a porté son choix sur l'ancien ministre de l'Équipement Seyni Oumarou proposé par le MNSD.
La rébellion Touarègue
Depuis le mois de février 2007, le Niger connait une résurgence de la rébellion touarègue. Le MNJ, estimant que les accords de 1995 ne sont pas respectés, et que le pouvoir est trop corrompu a pris les armes contre le gouvernement et demande des négociations. Tandja refuse tout compromis avec les hommes du MNJ, qu'il qualifie de bandits et de trafiquants. Il a ordonné à l'armée le rétablissement de la sécurité au nord du Niger et pour ce faire, il décrète et renouvelle régulièrement tous les trois mois l'état de mise en garde dans cette région,[1]. Cette mise en garde renforce les pouvoirs de l'armée dans des zones de conflit.
La crise institutionnelle
Les élections présidentielles devaient avoir lieu en octobre 2009 sans que Tandja puisse concourir de nouveau, la constitution limitant à 2 le nombre de mandats pour une personne. En juin 2009, un coup d'état "constitutionnel" est perpétré: le président Tandja souhaite une modification de la constitution vers un régime complètement présidentiel, avec une extension exceptionnelle de son mandat de 3 ans pour "achever les chantiers entrepris" (à savoir la négociation des contrats d'uranium et de pétrole). Face au rejet de ce changement par la cour constitutionnelle et de l'assemblée (qui s'était décrédibilisée en s'octroyant une allocation supplémentaire de 1,5 millions de F CFA par mois et par député soit plus de 2000 euros par mois), Tandja a dissous l'assemblée ce qui veut dire qu'il n'y a plus de pouvoir législatif au Niger, le président travaillant par décrets et arrêtés. Un référendum a été lancé, prévu pour le dimanche 4 août 2009 pour faire passer cette modification. La presse aux ordres comme le Sahel, organe gouvernemental de diffusion public à la langue de bois lourde comme le plomb, insiste sur "l'enthousiasme et la forte mobilisation des populations" et dénigre les opposants à cette modification comme des "agents de l'étranger" [2]. Des élections législatives devraient être prévu avant la fin 2009 pour restaurer un habillage démocratique bien atteint. De nombreux partis de la coalition au pouvoir se sont ralliés au oui pour ce référendum (MNSD Nassara parti présidentiel, RSD Gaskiya, PNDS Rahama) contrairement à d'autres partis, plus distants (RSP A'Adili) [3]
Références
Voir aussi
- Portail de l’Afrique
- Portail de la politique
Catégories : Chef d'État | Personnalité politique nigérienne | Naissance en 1938
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