Stephane Spira

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Stéphane Spira

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Stéphane Spira, né en 1966, est un musicien de jazz français.


Biography english/français ==

STEPHANE SPIRA - JAZZ MUSICIAN: bio by Pascal Anquetil: ENGLISH: STEPHANE SPIRA’S BIOGRAPHY

It’s the story of a guy who’s really not reasonable since he’s very passionate. It‘s the atypical course of a man born in 1966 and who, after studying math and graduating engineering school with honors, ended up in Saudi Arabia in the early ‘90’s to practice his expatriate electronics engineering skills with all the modern comfort. Upon his return, however, he refused to take the professional road that was safely mapped out. He chose to quit everything and to leap into the unknown in order to fulfill his destiny: To become a full-time «jazz musician.» How did he do that? The «old-school» way: He furiously taught himself how to play. He refused to go to jazz school and instead ventured into the school of jazz. The school of the night and of chance encounters, oral tradition, after-hours jam sessions, and friendly initiations with musicians who were inevitably better than him. Why? Because when he was 18, he had experienced the shock of listening to last-era Miles. Bam! He’d caught the jazz virus. As a result, he embarked with eagerness and determination (he’s rather self-willed and stubborn) on the backwards discovery of the entire history of that musical genre. It’s the story of a guy who received, as a gift for his fortieth birthday in 2006, the realisation of a dream: Recording his first album as a leader, «First Page» (Bee Jazz). His producer, Alexandre Baudin, is his pupil, an attorney by trade who developed a craze for the young man with the jovial enthusiasm, so much so that he started a label, ALB Records, on his behalf. Before he could get to this point, Stéphane Spira went through ten years of trials and tribulations. A decade spent dispelling doubts, steering clear of discouragements and relentlessly believing in his lucky star at all cost. In 1996 he started his first quartet with Jean-Luc Roumier, the very (not to say overly) secretive guitarist. With him he practiced writing an entire repertoire of original works. Along with the saxophone, composition then became his second passion, which allowed him to freely blend his melodic verve and his poetic knowledge of harmony. In order to continue his devoted pursuit of swing, Stéphane Spira found a way to induce what would soon be called luck, such as the decisive encounters with a few improbable «guardian angels.» First, there was Bernard Rabaud, who noticed him during a jam session at Le Petit Opportun during the glorious days of the «Nuits Blanches.» It’s also there that Stéphane met Michel «Mickey» Graillier. The pianist known for his lunar lyricism immediately became fond of this young saxophone player so full or fervor and desire to learn. The same happened with Olivier Hutman, with whom he would record «First Page.» This next chapter began with a loss, the death of his father Max in November of 2007, a colorful character and antiquarian with a mad passion for music. To pay tribute, Stéphane decided to dedicate an entire album to him. The choice of pianist Giovanni Mirabassi became obvious. The two musicians had met for the first time only a few months after Spira’s return from Saudi Arabia. It’s the story of a guy who’s now totally happy and fulfilled. The future lies before him like an other adventure ready to be experienced without any restraint, a «second page» to write. After a wonderful three-month stay in New York in 2009, Stéphane has just decided to move there in January of 2010. In order to take in the musical energy of the Big Apple, to gleefully rub elbows with the city’s best musicians, and to pursue his wild passion as a jazz musician at full throttle.


FRANCAIS:

C’est l’histoire d’un mec qui n’est vraiment pas raisonnable parce que très passionné. C’est le parcours atypique d’un homme, né en 1966, qui après avoir fait Maths Spé’ et être passé brillamment par une école d’ingénieur, s’est retrouvé aux débuts des années 90 en Arabie Saoudite pour exercer avec tout le confort moderne ses talents d’électronicien expatrié. À son retour, pourtant, il refuse de suivre la voie professionnelle qui s’ouvrait en toute sécurité devant lui. Il choisit de tout abandonner et de sauter dans le vide pour accomplir son destin : devenir à temps complet « musicien de jazz ». Comment ? En suivant un parcours « à l’ancienne », en autodidacte forcené. En refusant l’école de jazz pour se risquer à l école « du » jazz. L’école de la nuit et des rencontres imprévues, de la tradition orale, des boeufs « after hours », des initiations amicales avec des musiciens forcément plus forts que lui. Pourquoi ? Parce qu’à 18 ans, il avait vécu le choc d’écouter Miles dernière époque. Patatras! Il avait attrapé le virus du jazz. Du coup, il s’engage avec avidité et détermination (le garçon est du genre volontaire et obstiné) dans la découverte à rebours de toute l’histoire de cette musique. C’est l’histoire d’un mec qui en 2006 pour ses quarante ans reçoit comme cadeau d’anniversaire la réalisation d’un rêve : l’enregistrement d’un premier disque sous son nom : « First Page » (Bee Jazz). Son producteur Alexandre Baudin est son élève, avocat dans le civil qui s’est pris de passion pour ce jeune homme à l’enthousiasme jovial au point de monter pour lui le label ALB Records. Pour en arriver enfin là, Stéphane Spira aura connu dix ans de galères et de parcours du combattant. Une décennie à chasser les doutes, fuir les découragements et croire toujours, à tout prix, en sa bonne étoile. En 1996 il crée son premier quartet avec le très (trop ?) secret guitariste Jean-Luc Roumier. Avec lui il s’exerce à écrire tout un répertoire de pièces originales. Avec le saxophone, la composition devient dès lors sa deuxième passion, celle qui lui permet de conjuguer en toute liberté, sa verve mélodique avec sa science poétique de l’harmonie Pour poursuivre son sacerdoce du swing, Stéphane Spira a su provoquer ce qu’on appellera rapidement la chance. Comme celle de rencontres décisives avec quelques improbables « anges gardiens ». Il y a eu d’abord Bernard Rabaud qui l’a repéré lors d’un boeuf au Petit Op' à la glorieuse époque des « Nuits blanches ». C’est aussi au Petit Opportun que Stéphane a rencontré Michel « Mickey » Graillier. Le pianiste au lyrisme lunaire s’est pris tout de suite d’affection pour ce jeune saxophoniste plein d’ardeur et de désir d’apprendre. Tout comme Olivier Hutman, avec lequel il enregistrera « First Page ». Ce prochain chapitre débute avec un deuil : la mort en novembre 2007 de son père Max, personnage haut en couleur, brocanteur fou de musiques. Pour lui rendre hommage, Stéphane décide de lui dédier tout un album. Le choix du pianiste Giovanni Mirabassi s’est imposé comme une évidence. Les deux musiciens s’étaient pour la première fois rencontrés, quelques mois après son retour d’Arabie. C’est l’histoire d’un mec aujourd’hui totalement heureux, épanoui. L’avenir s’ouvre devant lui comme une autre aventure à vivre sans retenue, une « second page » à écrire. Après un merveilleux séjour d’un trimestre en 2009, Stéphane vient de se décider de partir en janvier 2010 s’installer à New York. Afin de se doper à l’énergie musicale de la Grosse Pomme, de s’affronter joyeusement aux meilleurs musiciens de la ville et poursuivre à plein régime sa folle passion de musicien de jazz. www.myspace.com/spirajazz www.stephane-spira.com


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