Solenn fresnay

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Solenn Fresnay, née le 12 avril 1979 à Brest, est un écrivain français.

Fascinée par la poésie d'Arthur Rimbaud dès son plus jeune âge, elle trouve en ce poète maudit l’âme d’un « grand frère » et ne cesse de le prendre pour modèle.

Etudes littéraires en Bretagne, Cours Florent à vingt ans, elle entre à l'école d'infirmière à l'âge de vingt-cinq ans et en sort à peine deux ans plus tard.

Alors âgée de vingt-huit ans,habitant la Presqu'île De Giens dans le var, elle s'occupe d'une jeune femme de son âge atteinte de la Maladie De Charcot en phase terminale. Tel un véritable électrochoc,elle décide de revenir vers l'écriture et s'inscrit sur myspace. C'est sur ce site qu'elle donne à lire en premier ses quelques deux mille textes accumulés depuis son adolescence.

C'est une comédienne de doublage, Nadine Bellion, également sur myspace, qui, séduite par ses textes, lui proposera de les lire sur une scène de théâtre.

Chose faite quelques mois plus tard : son premier recueil Laisse la porte fermée en entrant est lu du 19 mai au 18 juin 2009 au Théâtre Les Déchargeurs à Paris par Nadine Bellion et Philippe Baron. N'écrivant qu'en musique, Solenn Fresnay demandera à Jean-Baptiste Naturel, jeune pianiste également rencontré sur myspace de créer la musique pour cette lecture sonore.

Les premières critiques saluent cette poésie haletante qui rappelle l'écriture de l'urgence des auteurs de la Beat Generation; on pense notamment à Jack Kerouac ou encore à Charles Bukowski. Ecriture morcelée,écorchée,sensible,compulsive et toute en ruptures,Solenn Fresnay est sans cesse en quête du mot juste, de celui qui choque, écorche ou bien attendrit. Souvent comparée à Sarah Kane, Solenn Fresnay écrit toujours dans un état second, depuis un Paris de nuit,perdant souvent pied avec la réalité; elle ose écrire sur ce qui ne se dit pas,sur l'interdit et ses multiples non-dits.

Elle vit et travaille en région parisienne.

Liens externes

• Critique du spectacle, Fabrice Chêne, 31 mai 2009
• [1]Critique de Cécile Strouk pour le quotidien "rueduthéâtre"
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• [3]Critique de Laurent Coudol
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