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Siège de Boston
Le Siège de Boston (19 avril 1775 – 17 mars 1776) fut la première phase de la partie active de la Guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique, lors de laquelle l'Armée continentale américaine encercla la ville de Boston, afin d'interdire tous mouvements aux troupes britanniques qui s'y trouvaient. En tant que siège, il ne fut que partiellement efficace, mais il joua un rôle important dans la création d'une véritable armée continentale et permit d'asseoir l'unité des colonies. Il permit également d'esquisser les attitudes et le caractère des acteurs des deux camps. Le plus important engagement du siège fut la Bataille de Bunker Hill.
Sommaire
Contexte
Après la Bataille de Lexington et Concord (19 avril 1775), les troupes britanniques se replient sur Boston, harcelés par les insurgents américains qui se tiennent en embuscade. Les Américains se positionnent à l’entrée de l’isthme qui commande l’entrée de la ville de Boston. Le gouverneur du Massachusetts, Thomas Gage garantit une amnistie à ceux qui manifesteraient leur loyauté à l’égard de la Couronne, sauf pour John Hancock et Samuel Adams, considérés comme des traîtres.
Le siège
20 000 insurgents[1] encerclent la ville : ces miliciens venus de toute la région sont dirigés par le général Artemas Ward ; celui-ci ordonne de fortifier Bunker Hill. Les troupes de la British Army du général Thomas Cage ne sont que 4 000, enfermés dans la ville. Les forces navales britanniques mouillant dans le port sont commandées par l’amiral Samuel Graves. Le 25 mai 1775, il reçoit des renforts par l’Atlantique (4 500 hommes) et trois nouveaux généraux (William Howe, John Burgoyne et Henry Clinton). Le 16 juillet 1775, 1 200 Américains commandés par le colonel William Prescott, investissent Breed's Hill, une colline qui surplombait Charlestown et l’est de Boston. Le lendemain, le général William Howe, à la tête de 2 500 soldats prend la position : c’est la bataille de Bunker Hill qui se solde par de nombreuses pertes britanniques et par la fuite des Américains. Thomas Gage fut remplacé par William Howe et, pendant l’hiver 1775-1776, les insurgents placèrent des pièces d’artillerie au fort Ticonderoga à Boston. Le 17 mars 1776, le siège est levé à la suite du repli des Britanniques à Halifax en Nouvelle-Écosse.
Compléments
Notes
- ↑ Élise Marienstras, Naomi Wulf, Révoltes et révolutions en Amérique, Atlande, 2005, (ISBN 2350300153), p.78
Source
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Siege of Boston ».
Lien externe
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