- Sicilienne Paulsen
-
- Cet article utilise la notation algébrique pour décrire des coups du jeu d'échecs.
Position d'une sicilienne Scheveningue après 6. Fe2 a6 On appelle Sicilienne Paulsen plusieurs ouvertures du jeu d'échecs. Le grand joueur d'échecs Louis Paulsen (1833-1891) a inventé de nombreux systèmes de défenses siciliennes (qui sont détaillés dans sa fiche biographique: Louis Paulsen). Aussi est-on bien en peine pour appeler une variante de cette ouverture Sicilienne Paulsen! Il n'y a pas de consensus à ce sujet[1]. .
Pour certains, la Sicilienne Paulsen s'obtient après les coups: 1. e4 c5 2. Cf3 e6 3. d4 cxd4 4. Cxd4 a6, ce qui donne un autre nom à la sicilienne Kan. Pour d'autres, qui font référence au code ECO B84, la Sicilienne Paulsen s'obtient après les coups 1. e4 c5 2. Cf3 e6 (ou 2...d6) 3. d4 cxd4 4. Cxd4 Cf6 5. Cc3 d6 (ou 5...e6) 6. Fe2 a6 (voir diagramme ci-contre). Il s'agit là d'une variante de la sicilienne Scheveningue, qui peut aussi être obtenue par l'ordre de coups de la sicilienne Najdorf (1. e4 c5 2. Cf3 d6 3. d4 cxd4 4. Cxd4 Cf6 5. Cc3 a6 6. Fe2 e6). Il découle de ces définitions que la sicilienne Paulsen est caractérisée par les coups ...e6, ...a6 et la sortie différée du Cavalier Dame noir (il n'y a pas ...Cc6, les Noirs pouvant plutôt viser ...Cbd7 en conjonction avec ...b5 et ...Fb7).
Cette dernière variante 1. e4 c5 2. Cf3 e6 3. d4 cxd4 4. Cxd4 Cf6 5. Cc3 d6 6. Fe2 a6 peut déboucher sur plusieurs lignes différentes:
- 7. g3 (voir le second diagramme)
- 7. g4, qui transpose dans une attaque Kérès dans laquelle on a joué les coups Ff1-e2 et ...a7-a6 (voir le troisième diagramme)
- Un coup très populaire est enfin 7. 0-0 suivi de 8. f4 après 7...Fe7 (on trouve aussi fréquemment 7. f4 Fe7 8. 0-0): voir le quatrième diagramme.
Notes
- sicilienne Taïmanov: 1. e4 c5 2. Cf3 e6 3. d4 cxd4 4. Cxd4 Cc6 5. Cc3 Dc7 6. Fe3 a6 7. Fe2. James Rizzitano, dans son livre La Sicilienne Taimanov expliquée (éditions Olibris), appelle quant à lui grande variante de la Paulsen la ligne suivante de la
Bibliographie
Wikimedia Foundation. 2010.