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Service de police de la ville de Montréal
Le Service de police de la ville de Montréal (ou SPVM) est un service de police qui couvre la ville de Montréal et son agglomération.
La police de Montréal a des postes majeurs, un quartier général et des postes de quartier pour contrer la criminalité et se rapprocher de la population.
Sommaire
Histoire
Le Département de police de Montréal est créé le 15 mars 1843. À cette époque, il y avait alors à Montréal 51 policiers qui ne portaient cependant pas d’uniformes. Ne faisant preuve d'aucun respect pour le citoyen, seul les gens ayant évolués dans des quartiers autres que ceux de Montréal se joignent à cette organisation.
Vers le début du XXe siècle, le corps de police de Montréal compte 467 constables, inspecteurs et chefs de service. Le corps se subdivise, des escouades de la moralité et des départements locaux sont créés. Le nombre des effectifs de la police reste à peu près le même depuis le début du siècle jusqu’à 1930, quand on engage du personnel en grand nombre dans le cadre de la crise économique de 1929. En effet, suite à la crise, des dizaines de milliers d’ouvriers perdent leur travail et on note une hausse de la criminalité. Vers la fin des années 1930, le service de police compte environ 1 500 personnes.
Suite aux progrès des analyses scientifiques, on crée en 1957, le Laboratoire mobile. Il évolue et se transforme dans les années 1980 pour devenir la Section technique. Plusieurs policiers de Montréal sont morts dans l’exercice de leur fonction et leur mémoire est conservée par le Musée de la Police.
Actuellement, l’effectif de la police de Montréal est d’environ 5 700 hommes et femmes, dont plus de 4 200 policiers.
Critique
Le 3 novembre 2005, le Comité des Droits de l'Homme de l'ONU a demandé au gouvernement du Canada d'enquêter sur le SPVM en raison de sa tactique d'arrestation de masse lors de manifestations politiques[1][2][3][4]. Cette tactique, qui consiste à encercler a pour but d'encercler le plus de manifestants possible en un court laps de temps, indépendamment des gestes que ceux-ci ont pu poser pendant la manifestation, contrevient ainsi à leur droits fondamentaux[5]. Selon Francis Dupuis-Déri, professeur de science politique à l'Université du Québec à Montréal, les policiers agiraient ainsi en fonction d'une image de "déviance" apposée aux manifestants politiques radicaux par les médias, les politiques et les policiers eux-mêmes[6].
Source
Notes et références
- ↑ Comité de presse de la Ligue des droits et libertés consulté le 5 mai 2009
- ↑ L'ONU se penche sur les méthodes du SPVM consulté le 5 mai 2009
- ↑ Article issu de The Hour consulté le 5 mai 2009
- ↑ Article issu de The Mirror consulté le 5 mai 2009
- ↑ L’ONU blâme la police de Montréal consulté le 5 mai 2009
- ↑ Dupuis-Déri, Francis. "Broyer du noir: manifestations et répression policière au Québec", Les ateliers de l'éthiquevol.1, num.1, printemps 2006,. p. 59-80
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