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Richard Bergeron (homme politique)
Richard Bergeron est le chef du parti politique municipal Projet Montréal. Il sera candidat à la mairie de Montréal lors de l’élection du 1er novembre 2009. Il est présentement conseiller de la ville de Montréal (arrondissement Plateau-Mont-Royal, district De Lorimier) et membre de la Commission du conseil de la Ville de Montréal sur la mise en valeur du territoire et du patrimoine.
Sommaire
Biographie
Richard Bergeron est né en 1955, à Alma, au Lac-Saint-Jean. Il est titulaire d’un baccalauréat en architecture, d’une maîtrise en urbanisme et d’un doctorat en aménagement de l’Université de Montréal. Il a pratiqué l’architecture, l’urbanisme-conseil et l’enseignement à l’Institut d’urbanisme, se spécialisant notamment en transports, en économie immobilière et en environnement. Associé à plusieurs projets de recherche portant sur les politiques urbaines, sur la gestion des services urbains et sur l’environnement, il a voyagé dans plusieurs pays, dont le Burkina Faso, Haïti et le Maroc.
Richard Bergeron a par la suite été président de la Fédération des coopératives d’habitation de l’île de Montréal, professeur invité à l’Université Laval et chercheur. À partir de 1996, à titre de consultant du ministère de la Métropole, il a réalisé une dizaine d’études sur le potentiel de redéveloppement des espaces vacants situés en périphérie immédiate des stations du métro de Montréal. À compter de 2000, il a exercé la fonction de Responsable des analyses stratégiques à l’Agence métropolitaine de transport.
À titre de conseiller de la ville de Montréal, Richard Bergeron a demandé au ministère des transports du Québec et à la Ville de Montréal de reconstruire l’échangeur Turcot de manière à créer un boulevard urbain à forte capacité de transports collectifs de haut niveau. Il a demandé à la Ville de Montréal de préserver les espaces verts encore intacts, soumis des propositions pour améliorer la qualité du déneigement à Montréal et réclamé qu’on prévienne les scandales futurs en limitant les dons aux partis politiques municipaux à 300 $ par année, en faisant siéger le comité exécutif en public et en redonnant à la Ville la maîtrise d’œuvre de ses projets. Le 2 mai 2009, le chef de Projet Montréal a porté plainte à la Sûreté du Québec concernant le contrat des compteurs d'eau et le lien apparent entre celui-ci et la vente du site Contrecoeur par la SHDM. Il a demandé à la police de se pencher sur le rôle joué par certains élus, hauts fonctionnaires ou dirigeants de l’administration en place dans ces dossiers.
Le 10 août 2009, Richard Bergeron a annoncé que l’honorable John Gomery sera le président d’honneur de la campagne de financement de Projet Montréal dans le cadre de l’élection 2009. M. Gomery, juge à la retraite, est connu pour sa présidence de la Commission d'enquête sur le programme de commandites et les activités publicitaires. Le même jour, le chef de Projet Montréal a annoncé cinq mesures prenant effet immédiatement afin de garantir le respect des normes de transparence et d’éthique du parti :
1. Au cours des 48 heures suivant la réception d’un don de plus de 100 $, Projet Montréal publiera le nom du donateur sur son site internet. D’ici à l’élection du 1er novembre, tout citoyen qui le désire pourra donc en tout temps consulter la liste complète des donateurs de plus de 100 $ à Projet Montréal.
2. Pour tout don de 250 $ à 1 000 $, l’agent officiel de Projet Montréal effectuera un suivi auprès du donateur pour s’assurer qu’il s’agit d’un don totalement désintéressé. En cas de doute, le chèque ne sera pas encaissé mais retourné au donateur.
3. Projet Montréal ne tiendra aucune activité de financement dont le coût de participation serait fixé à plus de 100 $.
4. Même si la loi électorale permet à un parti politique municipal de recueillir jusqu’à 20 % du total de ses revenus autonomes sous la forme de dons anonymes, Projet Montréal refusera toute somme supérieure à 25 $ pour laquelle un reçu en bonne et due forme ne serait pas émis.
5. Bien que la loi autorise chaque parti à faire des dépenses électorales totalisant plusieurs millions de dollars, Projet Montréal plafonnera volontairement ses revenus et dépenses de campagne électorale 2009 à 500 000 $.
Par ces mesures qui sont beaucoup plus contraignantes que la loi régissant le financement sur les partis politiques, Richard Bergeron entend respecter non seulement la lettre mais aussi l’esprit de cette loi et lutter ainsi contre les dérives qui ont marqué la vie politique montréalaise.
Richard Bergeron est marié à Amina Ouaqouaq et père de deux enfants, Guillaume et Nadianie.
Conversion à l'Islam
Le 6 octobre 2009, alors qu'il était invité à Dutrizac le Midi sur 98.5 FM à Montreal, Richard a mentionné qu'il s'était converti à l'Islam pour faire plaisir à la famille de sa fiancée[1].
Bibliographie
- Les Québécois au volant c'est mortel (2005)
- L’économie de l’automobile au Québec (2003)
- Le livre noir de l'automobile (1999)
- L’anti-développement – Le prix du libéralisme (1991)
Liens externes
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