Richard Orlinski

Richard Orlinski est un artiste français né en 1966 à Paris. Sculpteur depuis 2004, il s'est entouré d'une équipe de techniciens hautement qualifiés. Ses œuvres d’art, construites autour du concept "Born Wild", témoignent de valeurs essentielles dans un style résolument contemporain, qui ne cède jamais au trash, à l’extravagance ou à l’éphémère. Ses œuvres touchent un public large, y compris les enfants fascinés par la beauté de ses créations iconiques. Invité d’honneur à Art Elysées, à Art Paris, à l’Artiferia de Bologne, aux festivals de Cannes, de Deauville, de Cabourg, ses sculptures font la une des magazines et des campagnes de publicité. En 2010, il est classé deuxième artiste français contemporain le plus vendu en France par Art Price^[1].

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Analyse de l'oeuvre

Richard Orlinski sculpte pour sublimer la réalité et créer des œuvres d’art vivantes, belles et intemporelles, qui suscitent l’émotion dans le regard de l’autre. Profondément ancré dans son époque, Richard Orlinski utilise des matériaux contemporains comme la résine et l’aluminium.

Le concept Born Wild© L’enjeu de Richard Orlinski à travers le concept "Born Wild"© consiste à transformer les pulsions vitales négatives en émotions positives, à passer de l’instinct primordial à l’émotion civilisée. Les vecteurs de cette métamorphose sont l’esthétique de l’oeuvre, la quête de la perfection du sculpteur et la perception du spectateur. Partisan de l’art accessible à tous, Richard Orlinski puise dans les imageries populaires des icônes qui servent son propos. Il crée des œuvres d’art qui agissent sur nos pulsions enfantines, sur nos archaïsmes.

Crocodile L’homme et le crocodile ont en commun le cerveau reptilien, un des trois cerveaux de l’homme, un cerveau sans mémoire régi par des réflexes innés, siège de nos pulsions de violence. Le crocodile, espèce datant de l’ère secondaire, symbolise également l’adaptation et la capacité de survie. Richard Orlinski travaille deux ans les proportions du Crocodile. Pour sa première série en résine finition poli miroir, Orlinski adopte un rouge spécifique. Suivront le noir, le rose, le bleu, le violet… et des finitions précieuses : peinture à la feuille d’or, projection d’argent, incrustation de diamants…

Letters Fasciné par les artistes du Pop Art^[2] et du Nouveau Réalisme^[3], Richard Orlinski rend hommage à Robert Indiana^[4]. Il oppose le signifiant brut Born Wild © à une finition maîtrisée, polie et de fait adoucie. La sculpture est façonnée dans un atelier de pliage selon les techniques de carrosserie utilisée dans la F1.

Panthère Cette icône symbole de mystère, de féminité et de sensualité possède la puissance farouche, la rapidité et la férocité qui l’inscrivent dans le concept Born Wild ©. Taillée à facettes comme un diamant, la Panthère de Richard Orlinski acquiert une perfection esthétique qui sublime sa nature sauvage. Sa tête est près de quatre fois plus grosse que dans la réalité. Une fois encore, toutes les proportions sont corrigées pour s’imposer comme une évidence.

Skull Le crâne, non comme vanité mais comme allégorie de l’évolution de l’homme. La suppression de la mandibule annonce la régression de l’homme par la suppression du langage. L’expansion du lobe pariétal limite la partie frontale où résident les centres de la pensée la plus évoluée. Cette sculpture nous interpelle sur le devenir de l’humanité. Progression ou déshumanisation ?

Jaws Ces mâchoires d’une puissance prodigieuse avec deux canines surdéveloppées réfèrent au tigre à dents de sabre. La férocité de ce prédateur, sans doute le plus redoutable de tous les temps, n’a pas empêché sa disparition. La violence ne suffit pas pour assurer la survie de l’humanité.

David L’esthétique de Michel-Ange ^[5], revisitée par Richard Orlinski, nous invite à un jeu de miroir. David new millenium, archétype de virilité bodybuildée, habillé d’un jean déboutonné ouvert sur un caleçon D&G, fait explicitement référence à la victoire de David sur Goliath^[6]. Pour gagner le combat des temps modernes, il faut agir avec sensibilité et esthétique et non par la force.

Stiletto Un escarpin à la hauteur du désir qu’il suscite… Ce talon aiguisé cache également une allusion au "stilet", un petit poignard redoutable qui produit des blessures très profondes. Richard Orlinski nous livre une image sublimée de la Femme à travers cet objet animé de fantasmes. Stiletto est une sculpture vivante par son pouvoir suggestif. Escarpin solitaire, syndrome de Cendrillon, quête de la femme parfaite.

Jean Ce vêtement mythique est métamorphosé en esthétique sculpturale monumentale par Orlinski. Animé de vie, de symboles, de fantasmes, ce pantalon déboutonné s’ouvre sur le vide, sur l’absence de corps.

Eléphant Animal redouté à l’état sauvage, l’éléphant est connu pour la violence de ses charges. Domestiqué, l’animal véhicule une image de tendresse, de longévité, de stabilité, de sagesse. À la courbe de sa trompe baissée répondent celles de ses défenses dressées.

Cans En référence au Pop Art et aux soupes Campbell’s de Andy Warhol^[7], Richard Orlinski met en boîte l’instinct sauvage.

Hommages Richard Orlinski témoigne son admiration pour les grands artistes du Pop Art et du Nouveau Réalisme en réalisant une série de crocodiles à la manière de Tom Wesselman^[8], Roy Lichtenstein^[9], Keith Haring^[10] ou Niki de Saint Phalle^[11]. Par ces citations explicites, il poursuit le dialogue et témoigne de la pérennité de l’art.

Pinup Allégorie du concept Born Wild ©, la Pinup d’Orlinski est un hommage à la Femme, un hommage à la Beauté née de la violence. À la femme-objet galvaudée, Richard Orlinski oppose la représentation de la femme sublimée, la perfection plastique d’une déesse, la nudité dans la tradition des artistes classiques. Au marbre s’est substituée la résine, au monochrome blanc le réalisme de la couleur chair, de la chevelure brune et des yeux bleus. Vénus^[12] ne peut plus naître dans une coquille à la manière de Botticelli^[13] ou surgir des flots sous le pinceau de Bouguereau^[14]. La nouvelle Vénus, avec ses mensurations contemporaines, naît dans la mâchoire acérée d’un prédateur, symbole de la cruauté du monde actuel.

Boxing Panther Les animaux de Richard Orlinski soulèvent toujours un questionnement sur l’Homme. Assise en peignoir de boxe, ironique et mystérieuse, Boxing Panther souligne la complémentarité entre le féminin et le masculin, l’instinct sauvage et la maîtrise des codes.

Wild Kong I Gueule ouverte sur des crocs effrayants, le gorille en résine s’autoproclame invincible en martelant son torse de ses poings menaçants. Réinterprétant la fantastique créature de King Kong, Richard Orlinski nous interroge sur nos peurs archaïques concernant notre animalité. Mais la bête féroce est capable de tendresse. Alors, où se situe la barbarie ? Du côté de l’animal ou de la civilisation moderne qui l’assassine au sommet de son gratte-ciel phallique ?

Wild Kong II Plus avisé que les hommes, le King Kong d’Orlinski rejette un baril de pétrole. Originaire de l’île du Crâne, le gigantesque gorille a régné sur une nature hostile, peuplée d’animaux préhistoriques. Il sait préserver les espèces. Comprenant les dangers de la pollution, Wild Kong utilise sa force phénoménale pour débarrasser la planète de ce fléau.

Wild Kong III L’invincible King Kong devient vulnérable lorsqu’il tombe amoureux. Pour interpréter la tendresse qui se cache derrière une apparence effrayante, Richard Orlinski utilise le plâtre, un matériau friable et fragile .

Collaborations avec d’autres artistes Sollicité par l’Association caritative Make a wish ^[15] », qui accomplit le vœu d’enfants hospitalisés, Richard Orlinski a réalisé une série de crocodiles en résine, destinés à être customisés. Il a sollicité des artistes de son choix : Speedy Graphito, Hervé Di Rosa, Stéphane Cipre, Bouaz, Yang Jiechang, Annick Cuadrado… Ces crocodiles ont été vendus aux enchères au profit de l’Association.

Expositions

2011 et 2010

• Place Guy d'Arezzo, Bruxelles
• Galerie A Leadouze, 16 av Matignon, Paris
• Galerie Art Cadre, 24 rue Dauphine, Paris
• Opera Gallery, Londres et Singapour
• Galeries Bartoux, Honfleur, St Paul de Vence, Megeve, Courchevel et Cannes
• Château de Pommard, Bourgogne
• Galerie des Remparts, Bordeaux et Le Moulleau, Arcachon
• Galerie Alain Daudet, Toulouse
• Galerie Zimmermann & Heitmann, Hambourg, Düsseldorf et Dortmund
• Bel Air Fine Art Genève, Forte dei Marmi, Crans Montana
• Galerie des Lices, Saint Tropez
• Fondation Kneipp, Luxembourg
• Fouquets Barrière, Champs Elysées, Deauville, Marrakech

2009 et 2008

• Galerie Pierre Cardin, Paris
• AD Galerie, Beziers
• Artclub Gallery, Paris
• Art Elysées, Paris
• Galerie Pascal Lorain, Paris
• Opera Gallery, Paris
• Art Partner, Paris
• Art Partner, Bruxelles
• Lounge Art Gallery, Bruxelles
• Hôtel Metropole, Monaco
• Maretti Arte Monaco, Monaco
• Happy Art Gallery, Cannes
• Soul Of Asia, Thaïlande
• AD Galerie, Béziers
• Galerie Alexis Lartigue, Paris
• Galerie Chabanian, St Barth
• Pulse New York
• Karre d'Art, Cannes
• Expo Luxembourg
• Road Deauville

2007

• Appia Hebert
• Biennale de Venise
• St'art Strasbourg
• Galerie Memmi, Paris
• Villa Murano, Paris
• Le Regine's, Paris
• Galerie Artcurial, Paris
• Galerie Bel Air Fine Art, Genève

2006

• La Fiac, Paris
• Galeria Del sol, Miami

2005

• Galerie des Lices, St Tropez

Articles connexes

• Art Price du 14 octobre 2011, Top Ten des 10 meilleures enchères 2010-2011,
• Uccle.be du 13 octobre 2011, http://www.uccle.be/fr/aggregator/exposition-richard-orlinski-born-wild
• Les Echos article du 8 avril 2011 "La cote des artistes français" de Judith Benhamou Huet
• Le Monde article du 28 décembre 2008 "Art à tous prix pour amateurs non fortunés" de Véronique Lorelle.
• Le Figaro Beaux Arts Editions "le guide du collectionneur 2009" article page 162
• Le Figaro Beaux Arts Hors-Série "le guide 2008 du marché de l'art "article page 189
• Eco & vous n° 23 Mars 2008 article page 21
• Le Daily Neuvième article du 30 mai 2008^[16]
• Le marché de l'art contemporain 2007/2008 le rapport annuel article page 29
• Beaux Arts magazine n° 273 Mars 2007 article page 8
• Artpress n° 328 Novembre 2006 article page 7
• Beaux Arts magazine n°269 Novembre 2006 "Spécial Fiac 2006" article page 37
• Art Actuel n° 47 Novembre-Décembre 2006 article page 93

Médias télévisions

• Émission sur France 2, Télématin, le 31 mai 2011, www. telematin.france2.fr/?page=chronique&id_article=27281
• Émission sur Paris Première Cannes Dernière [1]
• Émission sur France 3 " Tout le monde déguste" du 17 juin 2007 [2]

Notes et références

• La cote de l'artiste est consultable sur le site ARTPRICE STORE^[17]

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