- René Robert des Marchais
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René Robert des Marchais ou René Robert, écuyer, seigneur des Marchais (1673-1753), maire d'Angers de 1715 à 1729
René Robert, né à Craon le 5 décembre 1673, est le fils de René Robert sieur de la Barre, Sénéchal de Craon, et d'Anne de Crespy. Professeur ès-droit à l’université d’Angers, il est docteur-régent puis doyen de la faculté de droit d'Angers[1].
Maire d'Angers pendant quatorze ans, il est élu à sept reprises depuis le 30 juillet 1715 jusqu'au 15 mai 1728, date à laquelle le régent Philippe d'Orléans le prolonge d'une année supplémentaire comme maire , jusqu'au 12 mai 1729[2]. Il est nommé conseiller et échevin perpétuel de la mairie d’Angers à partir de 1722[3].
C'est sous son autorité qu'est créé le marché situé sur les contreforts des remparts face à la porte Grandet, à l'endroit actuel du boulevard Bessonneau.On lui doit également l'aménagement de la rue Cordelle et de la place neuve, ou encore la plantation d'un mail le long du canal dit de son nom "le mail Robert" (aujourd'hui boulevard Ayrault, auquel le boulevard Robert est perpendiculaire).
En 1720, il obtient du régent Philippe d'orléans, l’autorisation d’entretenir trois brigades de maréchaussée pour la ville.
Sur le plan de la culture et des Arts, René Robert fait établir à Angers une académie de musique et fait construire un nouveau manège pour l'académie d'équitation.
René Robert des Marchais est l'auteur d'un Recueil des privilèges de la ville et mairie d'Angers , connu sous le nom de "Billot" et imprimé à Angers en 1748.
Il porte coupé au premier d'azur au lion rampant d'or, armé et lampassé de gueules, au deuxième d'argent à trois roses de gueules posées deux et une[4]. Il existe trois jetons de René Robert, écuyer, seigneur des Marchais: un premier frappé en 1720, un second en 1724 et un troisième en 1729. Le revers du dernier jeton, représentant l'image d'un filet rompu d'où un aigle vient de s'échapper, accompagnée de la devise "Esto jam Libera" (désormais, sois libre), fait allusion à un conflit résolu entre le gouverneur d'Anjou, le prince de Lambesc et l'Hotel de ville au sujet de l'élection des offices municipaux; en effet, grâce à l'action de son maire René Robert, la ville d'Angers se voit rétablir en 1729 la liberté (partielle) d'élire maire et échevins, qui lui avait été retirée après les évènements de la Fronde, le Roi nommant lui même le maire sur proposition du gouverneur d'Anjou[5].
Sources
- Fiche de René Robert des Marchais dans Recherches historiques sur l'Anjou et ses monumens par Jean François Bodin sur googlebooks
- Liste des maires de la ville d'Angers dans Recherches historiques sur l'Anjou et ses monumens par Jean François Bodin sur googlebooks
- http://www.angers.fr/index.php?id=51429&id_rue=1004&no_cache=1
- http://books.google.fr/books?id=bxVXAAAAMAAJ&pg=PA104&dq=ren%C3%A9+robert,+seigneur+des+marchais Bulletin historique et monumental de l'Anjou par Aimé de Soland - n°3, Angers, 1861
- Jacques Maillard Le pouvoir municipal à Angers de 1657 à 1789 aux Presses Universitaires d'Angers, 1984
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