Pyramides de Guimar

Pyramides de Guimar

Pyramides de Güímar

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Les pyramides de Güímar se trouvent dans le village de Güímar situé sur la côte est de l’île de Ténérife, de l’archipel des Îles Canaries en Espagne. Il y a six pyramides à marches, dont la fonction est en suspens.

Sommaire

Rochers gênants

Depuis longtemps, les archéologues pensent que les pyramides ont été bâties par des agriculteurs en entassant aux lisières de leurs champs les pierres trouvées en traçant les sillons, ce qui est une pratique ancienne aux îles Canaries. Des témoignages d'habitants et d’anciennes photographies indiquent l’existence de plusieurs pyramides sur l’île, mais les pierres qui les constituaient ont servi ultérieurement à la construction d’habitations. La ville de Güímar ne contient plus que six des neuf pyramides qu’elle comptait auparavant. Un acte de vente datant de 1854 de propriété abritant des pyramides n'en fait nulle mention ; elles apparaissent seulement sur un acte de division datant de 1881. Il est donc probable qu'elles ont été construites entre ces deux dates et seraient liées à la mise en exploitation de terres pour l’élevage profitable de la cochenille teinturière, alors en expansion aux Canaries.

Histoire de la recherche

En 1991, le célèbre explorateur, anthropologue et écrivain norvégien Thor Heyerdahl étudia les pyramides et découvrit qu’elles ne pouvaient pas être formées de pierres mises au hasard. Par exemple, les pierres situées aux angles des pyramides montrent des marques dues à l’homme, et le sol a été surélevé avant la construction des pyramides. Les pierres ne proviennent pas des champs environnants mais de roches volcaniques. Heyerdahl affirma aussi que les pyramides ont une orientation déterminée par les astres. Le jour du solstice d’été, un double coucher de soleil est visible de la plateforme de la plus grande pyramide. Toutes les pyramides ont des escaliers, permettant l’accès aux plates-formes situées au sommet, orientées environ de façon à voir le soleil se lever lors du solstice d’hiver en les empruntant.

Pyramides de Güímar

Heyerdahl postule que les Canaries servaient de base pour les navires naviguant entre la Méditerranée et l’Amérique. La route la plus rapide entre ces deux régions passait par les Canaries. Christophe Colomb l’empruntait notamment. Heyerdahl fit la démonstration que la navigation était possible à l’époque entre l’Afrique du Nord et les Caraïbes. Il navigua entre le Maroc et la Barbade avec un bateau en Papyrus Ra II, imitation partielle d’antiques navires égyptiens. Cela pourrait infirmer la théorie selon laquelle les vaisseaux construits avant Christophe Colomb ne pouvaient pas traverser l’Atlantique.

Malgré ces découvertes, Heyerdahl ne put déterminer ni l’âge des pyramides, ni l’identité de leur constructeur.

Mais déjà la première excavation archéologique en 1991 a prouvé, que les pyramides ont été construites après l'année 1800: Les pyramides se trouvaient au-dessus une couche de terre, qui contenait du matériel archéologique (débris de poterie importés) du XIXe siècle.[1] Une datation à l'époque des Guanches est ainsi réfutée.

Les raisons de la construction et la fonction des pyramides ne sont toujours pas identifiées.

En 1998, l’accès à la zone des pyramides fut ouvert au public comme parc ethnographique. Heyerdahl fut financé par un armateur norvégien Fred Olsen résidant à Ténérife. Un centre d’information accueille les visiteurs en leur montrant les expéditions d’Heyerdahl, les modèles de ses bateaux (dont la représentation grandeur nature de Ra II) et ses théories à propos des pyramides.

Hypothèse maçonnique

Il a été proposé que la forme et l’orientation des pyramides agricoles pourraient avoir été influencées par des concepts maçonniques[2]. En effet, ce type d’organisation connut un grand essor en Espagne et aux Canaries durant le dernier tiers du XIXe siècle, et l’acquéreur de 1854, Antonio Díaz Flores, était franc-maçon.

Références

  1. Juan Francisco Navarro Mederos, Maria Cruz Jiménez Gómez: El difusionismo atlántico y las pirámides de Chacona, en: Miguel Ángel Molinero Polo, Domingo Sola Antequera: Arte y Sociedad del Egipto antiguo. Madrid 2000, ISBN 978-84-7490-604-2, p. 241-253; aquí: p. 246-249: Page 248: „El objectivo central del mismo fue determinar la significación cultural y adscripción cronológica de estas construcciones de piedra seca de forma piramidal. En efecto, es común localizar en el campo canario este tipo de aparentes edificios, que con anterioridad el Departamento de Arqueología de nuestra Universidad había ya planteado como resultado de la limpieza de los malpaises y zonas pedregosas por parte del campesino canario, para transformarlos en suelos fértiles, aptos para el crecimiento de pastos y la agricultura, generando una variada tipología de construcciones formadas de piedras y escoria volcánica conocidas como morras, molleros, majanos, cascajales, terrazas, pasiles, etc. (ilustraciones 13.1, 13.2 y 13.3). No obstante, T. Heyerdahl y un sector de la sociadad insular formulaban otros planteamientos en multitud de artículos y entrevistas en prensa local, nacional e internacional, atribuyendo a estas morras un significado ceremonial y religioso dentro de la cultura aborigen de las islas. Ante ello, nos pareció que el camino de la ciencia arqueológica daría una respuesta más precisa y objetiva a ambas posiciones interpretativas; y fue el propio investigador noruego quien tomó la iniciativa de buscar nuestra participación en este proyecto, aunque partiéramos de posturas encontradas, y se encargó de obtener los recursos necesarios de la naviera citada. [Page 249 :] En el fase previa y como instrumento orientativo para planteamiento de la excavación arqueológica, un equipo del Museo Kon-Tiki (Oslo) realizó una prospección geofísica, mediante el empleo de georadar, en el susuelo del conjunto del Noreste. Entre otros resultados, la información obtenida señaló que el interior de las morras era macizo; que el subsuelo de la plataforma presentaba notables irregularidades; y que, en el extremo del conjunto, existía una cavidad natural tapiada. Como consecuencia de estos datos, se plantearon excavaciones en tres puntos diferentes del conjunto, denominadas Zonas I, II y III, que corresponden a la explanada, la entrada de la cueva y una zona junto al par de morras B y C, respectivamente. El trabajo más intenso y extenso se centró en la Zona I, por diversas razones: 1) la función de “plaza ceremonial” que Heyerdahl la atribuía; 2) las alteraciones apreciadas por el georadar; 3) por ser la zona con un suelo más desarollado, donde preveíamos poder interpretar la génesis de las morras adosadas a ella. Se abrieron ocho cortes de 25 m² cada uno, lo que resultó una superficie de 180 m², distribuidos a lo largo de sus ejes longitudinal y transversal (ilustración 13.4). La excavación se realizó mediante talles artificiales, respetando la estratigrafía natural. Dicho depósito resultó estar integrado por tres estratos que, de superficie a la base, se sucedían con las siguientes características: Estrato I, con una potencia media de ca 20 cms; compuesto de tierra rica in humus y restos vegetales, con inclusiones de zahorra, y claras huellas de arado. Suministró una vasta gama de restos clasificables en las últimas cinco décades del presente siglo. Estrato II, con un espesor medio de +/- 25 cms; su composición es similar al anterior, aunque con menos humus y un mayor número de pequeñas piedras (clastos y escoria vulcánica). Los materiales que aportó con muy variados, clasificables en los siglos XIX y XX, entre los que destaca un precinto oficial fechado en 1848. Estrato III, con un pesor muy variable a lo largo de la plazoleta. Está integrado por una masa regular de piedras volcánicas de tamaño pequeño, colocado artificialmente para nivelar la superficie rocosa sobre la, que se asienta esta explanada. Es casi estéril in términos arqueológicos, ya que los materiales aportados se reducen a unos pocos fragmentos cerámicos, unos de importación y otros de factura popular canaria encuadrables vagamente en el siglo XIX. Las pirámides se construyeron directamente sobre este estrato."
  2. Antonio Aparicio Juan/César Esteban López: Las Pirámides de Güímar: mito y realidad. Centro de la Cultura Popular Canaria, La Laguna 2005, ISBN 978-84-7926-510-6.

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