- Psittacose
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Chlamydiose aviaire
Cet article traite uniquement de l'infection provoquée par Chlamydophila psittaci.
Pour l'infection à Chlamydia trachomatis, voir la page Chlamydiose.On désigne habituellement sous le terme de chlamydiose les infections en rapport avec l'agent infectieux du genre Chlamydia comme Chlamydia trachomatis
La chlamydiose aviaire ou ornithose ou psittacose, est une zoonose potentiellement grave due à Chlamydophila psittaci, détectée, à ce jour (fin 2007), chez plus de 450 espèces d’oiseaux domestiques et sauvages[1]. Cette zoonose est répandue dans le monde entier.
Sommaire
Symptômes
Ce sont : fièvre, diarrhée, conjonctivite et atteinte respiratoire Mais ils ne sont pas toujours présent et diffèrent selon la souche responsable de l’infection et selon l’âge de l'oiseau touché et son espèce.
On n'a pas décrit de cas de transmission via l'alimentation, ni inter-humaine.Contagion chez l'oiseau ou homme-oiseau
Elle est estimée se faire par voie fécale et dans une moindre mesure la voie respiratoire, ou suite à une morsure (de perroquet par exemple), suite à l’excrétion du virus par les oiseaux infectés (éventuellement porteurs asymptomatiques)
Risques pour l'Homme
Les professions (éleveurs, transporteurs ou vendeurs d'oiseaux, travailleurs des abattoirs de volailles, magasins d’oiseaux, vétérinaires..) y sont les plus exposés, via le contact avec des fientes (même déshydratées), poussières, aérosols contaminés.
Chez l’homme,
- cas sporadiques ou présence endémique,
- incubation : de 5 à 19 jours.
- maladie souvent bénigne (fièvre, céphalées intenses, myalgies et toux sèche), avec formes aggravées rares (pneumopathies atypiques sévères voire mortelles, avec parfois des formes non respiratoires ; cardiaques, neurologiques, hépatiques, rénales, si aucun traitement n'est prescrit.
Traitements
- Antibiothérapie.
- La mortalité est réduite à moins de 5% sous traitement.
Législation (Déclaration, Police sanitaire..)
C'est une maladie animale à déclaration obligatoire dans de nombreux pays ; c'est à dire que sa détection ou suspicion doit être portée immédiatement à la connaissance de l’Autorité vétérinaire, conformément aux réglementations nationales.
En Europe, une directive européenne[2] l'a classée en 1999 dans la liste des zoonoses et agents zoonotiques à surveiller selon la situation épidémiologique, en respectant des modalités de surveillance particulière.Voir aussi
- Maladies infectieuses à déclaration obligatoire chez l'homme
- Épizootie
Liens externes
- Note de service DGAL/SDSPA/N2008-8016 du 22/01/2008 Enquête relative à la psittacose en 2008 et en 2009 en France, PD, (fr), (96 K)
Notes et références
- ↑ Source : Bulletin DGAL, Janvier 2008
- ↑ directive européenne 2003/99. Voir aussi la Directive 2003/99/CE du parlement européen et du conseil du 17 novembre 2003 sur la surveillance des zoonoses et des agents zoonotiques, modifiant la décision 90/424/CEE du Conseil et abrogeant la directive 92/117/CEE du Conseil
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