- Pleure, ô pays bien-aimé (film, 1952)
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Pleure, ô pays bien-aimé
Panneau bilingue (anglais / afrikaans) formalisant la ségrégation raciale au profit de la population blanche dans le cadre de la politique d'apartheid
Données clés Titre original Cry, the Beloved Country Réalisation Zoltan Korda Scénario Alan Paton
d'après le roman d'Alan PatonActeurs principaux Sidney Poitier
Geoffrey Keen
Charles CarsonSociétés de production London Film Productions Pays d’origine Royaume-Uni Genre Drame Sortie 1952 Durée 103 min (1h43) Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Pleure, ô pays bien-aimé (Cry, the Beloved Country) est un film britannique réalisé par Zoltan Korda, sorti en 1952.
Le film est tiré du roman Pleure, ô pays bien-aimé (1948) de Alan Paton, également scénariste du film, qui dénonce la ségrégation raciale dont sont victimes les Noirs au début de l'apartheid en Afrique du Sud.
Sommaire
Synopsis
Au début de l'apartheid, dans l'arrière-pays sud-africain, le ministre noir Stephen Kumalo (Canada Lee) entreprend un voyage à la recherche son fils disparu, apparemment devenu un criminel.
Entouré par la misère du peuple, il rencontre le révérend Misimangu (Sidney Poitier), un jeune pasteur sud-africain, qui va l'aider à retrouver son fils.
Fiche technique
- Titre : Pleure, ô pays bien-aimé
- Titre original : Cry, the Beloved Country
- Réalisation : Zoltan Korda
- Scénario : Alan Paton, d'après le roman d'Alan Paton
- Production : Zoltan Korda, Alan Paton
- Société de production : London Film Productions
- Société de distribution : British Lion Film Corporation, Lopert Pictures Corporation
- Musique : Raymond Gallois-Montbrun
- Photographie : Robert Krasker
- Montage : David Eady
- Décors : Wilfred Shingleton
- Costumes : Maisie Kelly
- Pays d'origine : Royaume-Uni
- Format : Noir et blanc - 1,37:1 - Mono - 35 mm
- Genre : Drame
- Durée : 103 minutes (1h43)
- Date de sortie :
Distribution
- Canada Lee : Stephen Kumalo
- Charles Carson : James Jarvis
- Sidney Poitier : Révérend Msimangu
- Joyce Carey : Margaret Jarvis
- Geoffrey Keen : Père Vincent
- Michael Goodliffe : Martens, l'officier de probation
- Edric Connor : John Kumalo, frère de Stephen
- Charles McRae : Ami de Stephen
- Lionel Ngakane : Absolom Kumalo, fils de Stephen
- Vivien Clinton : Mary
- Albertina Temba : Mrs. Kumalo, femme de Stephen
- Bruce Anderson : Frank Smith, fermier et ami de James Jarvis
- Bruce Meredith Smith : Capitaine Jaarsveldt
- Berdine Grunewald : Mary Jarvis, femme d'Arthur
- Cecil Cartwright : Harrison, père de Mary Jarvis
Autour du film
Contexte historique
Article détaillé : Apartheid en Afrique du Sud.La politique d'apartheid se voulait l'aboutissement institutionnel d'une politique et d'une pratique jusque là empirique de ségrégation raciale, élaborée en Afrique du Sud depuis la fondation de la colonie du Cap en 1652. Avec l'apartheid, le rattachement territorial (puis la nationalité) et le statut social dépendaient du statut racial de l'individu.
Le film a été tourné en Afrique du Sud. En 1952, le pays était régi par les lois de l'apartheid strict (imposant la ségrégation raciale).
Les acteurs Noirs Sidney Poitier et le Canada Lee ont pu contourner ces lois en disant aux autorités de l'immigration sud-africaine qu'ils n'étaient pas acteurs, mais des serviteurs du producteur/réalisateur Zoltan Korda.
Dans le cas contraire, les deux acteurs Noirs et le réalisateur blanc n'auraient pas été autorisés à l'associer les uns avec les autres alors qu'ils étaient dans le pays[1].
Remakes
Le roman d'Alan Paton a été ré-adapté à la suite de ce film, sous forme de « tragédie musicale » par Kurt Weill et Maxwell Anderson, sous le titre Lost in the Stars en 1974 de Daniel Mann. Puis, un remake a été réalisé en 1995 par Darrell Roodt, avec James Earl Jones dans le rôle de Stephen Kumalo et Richard Harris dans celui de James Jarvis.
Distinctions
Le film a été présenté pour la première fois au Festival de Cannes en 1952[2].
Il fit également partie de la sélection officielle du Festival du film de Berlin la même année, où il remporta l'Ours de bronze (aujourd'hui appelé Ours d'argent du meilleur réalisateur), attribué à Zoltan Korda[3].
Enfin, l'année suivante, il fut nommé aux BAFTA Awards du meilleur film et du meilleur film de toutes sources, et il reçut l'UN Award, prix récompensant les films portant un ou plusieurs des principes de la Charte des Nations unies[4].
Voir aussi
Notes et références
- (en) Anecdotes du film sur l'IMDB. Consulté le 7 septembre 2009.
- (fr) Page du film sur le site du Festival de Cannes. Consulté le 7 septembre 2009.
- (en) Page du film sur le site du Festival de Berlin. Consulté le 7 septembre 2009.
- (en) Récompenses du film sur le site de la BAFTA. Consulté le 7 septembre 2009.
Articles connexes
- Pleure, ô pays bien-aimé, roman d'Alan Paton d'où est tiré le film (1948)
- Lost in the Stars, film musical adapté du roman d'Alan Paton (1974)
- Pleure, ô pays bien-aimé (film, 1995), remake du film par Darrell Roodt (1995), avec James Earl Jones et Richard Harris
Liens externes
Catégories :- Film britannique
- Film sorti en 1952
- Film en noir et blanc
- Film dramatique
- Adaptation d'une œuvre littéraire au cinéma
- Apartheid
- Film dont l'action se déroule en Afrique du Sud
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