- Pièces et main d'œuvre
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Pièces et Main d'Œuvre
Pièces et Main d'Œuvre, souvent abrégé en PMO, est un groupe de citoyens grenoblois engagés dans une critique radicale de la recherche scientifique, du complexe militaro-industriel, du fichage, de l'industrie nucléaire et des nanotechnologies[1],[2],[3]. Du fait de ses références bibliographiques, des textes qu'il publie et du type d'analyse qu'il développe, le collectif PMO participe de la mouvance anti-industrielle.
Ils dénoncent depuis 2003[4] les risques à la fois sociaux et environnementaux que font courir les « nouvelles technologies » tout en essayant d'analyser les conditions historiques et sociales qui permettent et favorisent leur mise en œuvre dans les sociétés contemporaines. Le 21 septembre 2009, ils ouvrent le site Web « Aujourd'hui le nanomonde » pour offrir un espace de débat public autour de la question des nanotechnologies[5].
PMO a consacré plusieurs textes aux activités de la « Silicon Valley européenne », surnom par lequel est souvent désigné Grenoble en raison des nombreux de sites de R & D implantés sur son territoire, dont Minatec.
Selon Le Monde diplomatique, le collectif cherche à « [faire] feu de tout bois pour dénoncer l’"emprise technicienne" »[6]. Leur approche est qualifiée de « technophobe » par leurs contradicteurs[7].
Sommaire
Publications
- Nanotechnologies/Maxiservitudes, L'Esprit frappeur, 2006, 133 p. (ISBN 2844052266)
- Terreur & Possession – Enquête sur la police des populations à l'ère technologique, éditions de L'Échappée, 2008, 334 p.
- Le portable, gadget de destruction massive, éditions de L'Échappée, 2008, 94 p.
- RFID : la police totale, éditions de L'Échappée, 2008, 80 p.
- Aujourd'hui Le Nanomonde. Les nanotechnologies, un projet de société totalitaire, éditions de L'Échappée, 2008, 430 p.
Notes et références
- ↑ À la suite de Jean-Pierre Berlan, PMO préfère utiliser le terme de « nécrotechnologies » : « Nous utilisons ce terme dans un sens élargi à toutes les technologies homicides (civiles et militaires) qui bourgeonnent depuis un siècle dans la cuvette grenobloise : électrochimie pour les gaz de combat, nucléaire, et maintenant, nano-bio-technologies. », « Glossaire » in Nanotechnologies/Maxiservitudes, L'Esprit frappeur, 2006, p. 126.
- ↑ Le site du CNRS le qualifie de « Site très contestataire [...] voulant alerter les citoyens sur les risques posés par les nouvelles technologies. » dans sa rubrique sources d'information.
- ↑ « Des activistes grenoblois contre les "nécrotechnologies" », Le Monde, 17 juin 2005.
- ↑ « Grenoble-Alpes-Métropole (débats "Nanoviv") » sur le site des Big Brother Awards France.
- ↑ Site « Aujourd'hui le nanomonde »
- ↑ « Nanotechnologies, le vertige de l’infiniment petit », Le Monde diplomatique, mars 2006.
- ↑ « Rage against the machines », Libération, 21 juin 2007.
Articles connexes
- Jacques Ellul
- Alexander Grothendieck
- Alerte à Babylone (2005) documentaire de Jean Druon auquel PMO a participé
Liens externes
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