Petardage
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Pétardage
Mot dérivé du verbe pétarder, on emploie parfois le terme pétardement. En anglais : blasting.
Origine du mot : « Pour le fonçage d'un puits rond [...] on commence par creuser, avec une couronne de pétards [...] un fossé circulaire. »[1].
Génie et travaux publics
Le pétardage est une technique qui consiste à briser la roche par petites charges, par exemple pour creuser des galeries.
On emploiera ce mot pour désigner tout travail à l'explosif par charges mesurées, par exemple pour détruire des immeubles.
Ce mot spécialisé a souvent été employé pour la guerre des mines souterraine pendant la Première Guerre mondiale pour distinguer ces tirs de mines restreints qui servaient à l'avancement des galeries et rameaux, sans provoquer d'effondrement général prématuré. Le mot était aussi employé pour la destruction par sonde des travaux ennemis, en concurrence avec le terme camouflet.
Destruction de munitions
Le pétardage est une opération pyrotechnique consistant à détruire des munitions anciennes, ou devenues dangereuses sur terre (généralement dans un trou, et/ou une zone isolée), sur estuaire[2] ou en mer (ces deux dernières méthodes sont normalement interdites par les conventions internationales ou les lois locales ou nationales). Il s'agit généralement d'obus rassemblés par les démineurs. Les munitions chimiques sont généralement mélangées avec des munitions conventionnelles pour être totalement détruites avec certitude. Le pétardage ne permet pas la récupération et le traitement de composants toxiques comme le mercure des amorces, le plomb ou l'arsenic, que contiennent en grande quantité certaines munitions.
Notes
- ↑ Haton de La Goupillière, Exploitation des mines, 1905, p. 416
- ↑ La baie de Somme était (ou est encore) particulièrement appréciée des démineurs car la Manche se retire assez loin.
Catégories : Génie civil | Munition
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2010.
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