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Personal Rapid Transit
Le personal rapid transit (PRT), également appelé personal automated transport (PAT) ou encore podcar en anglais, et que l'on pourrait traduire par transport personnel automatisé ou encore transport rapide personnalisé, est un moyen de transport collectif léger permettant de se déplacer à la demande et sans arrêt intermédiaire dans de petits véhicules indépendants, en se déplaçant sur un chemin dévolu à ce moyen de transport. L'acronyme PRT a été introduit en 1978 par J. Edward Anderson [1].
Il existe à l'heure actuelle deux exemples concrets de PRT : le Morgantown Personal Rapid Transit de l'université de Virginie-Occidentale (en), qui entra en service commercial en 1975, et le PRT de l'Aéroport de Londres Heathrow, ULTra, qui est actuellement en phase de test, avant de rentrer en service à l'automne 2009[2]. Un réseau PRT doit également être construit d'ici 2011 dans la nouvelle ville de Masdar City, à Abu Dhabi.
Une expérimentation de PRT du nom d'ARAMIS fut conduite par la RATP entre 1970 et 1986 à Paris, mais l'expérience ne fut pas concluante et le projet fut abandonné.
Sommaire
Pourquoi le PRT
La plupart des transports en commun, si ce n'est tous, suivent un chemin prédéfini en s'arrêtant à des arrêts fixes. Un passager perd donc du temps d'abord en attendant de prendre le transport en commun, puis en s'arrêtant aux arrêts qui ne l'intéressent pas. En se rapprochant du modèle du taxi le PRT permet à un utilisateur d'appeler son véhicule quand il arrive à l'arrêt, et de lui donner sa destination finale, qu'il rejoindra sans arrêt intermédiaire. Le PRT est complètement automatisé, il n'y a donc pas de conducteur dans les véhicules, c'est un ordinateur central qui se charge de coordonner les différents véhicules en évitant les collisions et en optimisant les temps de trajet et d'attente.
En 2002–2005, le projet EDICT[3], financé par l'Union européenne, a réalisé une étude de faisabilité du PRT dans quatre villes d'Europe. L'étude fit participer 12 organisations qui conclurent que le PRT:[4]
- fournirait aux futurs villes un moyen de transport très accessible, adapté aux besoins de l'utilisateur, respectueux de l'environnement, durable et économique
- serait rentable et rembourserait l'investissement initial en grande partie
- fournirait un niveau de service supérieur à celui fournit par un moyen de transport conventionnel
- serait bien accepté par le public, à la fois celui prenant les transports en commun et celui utilisant sa voiture
Comparaison du PRT avec les moyens de transport existants Proche de l'automobile - Les véhicules sont petits (typiquement entre deux et six passagers)
- Les véhicules sont appelés par une personne, comme un taxi, et partagés uniquement avec les personnes voulues
- Les véhicules parcourent un réseau de voies, durant un trajet qui est sans arrêt intermédiaire ou changement de véhicule
- Les véhicules sont disponibles à toute heure (potentiellement)
- Si possible, les arrêts se font en dehors du réseau principal de voies, permettant aux véhicules ne s'arrêtant pas de passer à grande vitesse à côté d'un véhicule arrêté.
Proche du tramway et du bus - Le moyen de transport est partagé par tous les utilisateurs
- Les passagers montent et descendent à des arrêts prédéfinis
Proche du transport hectométrique - Tout est automatique, y compris le contrôle du véhicule, le choix du trajet, et le paiement du trajet
Particularités - Le mouvement des véhicules est coordonnée pour optimiser les flux
- Les véhicules peuvent voyager très proches les uns des autres. Il est même possible de faire un "train" de véhicules séparés seulement de quelques centimètres, pour être plus aérodynamiques et ainsi moins consommer.
Voir aussi
Articles connexes
Références
- ↑ What is Personal Rapid Transit? by J.E. Anderson, 1978 (University of Washington)
- ↑ BAA Heathrow, 21 octobre 2008
- ↑ Transport-research.info 06/12/2005
- ↑ Moving ahead with PRT from ec.europa.eu
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