- Paul Leblois (général)
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Paul Leblois (né à Strasbourg le 17 juillet 1857, mort à Paris au Val-de-Grâce le 28 août 1930) est un général français.
Paul Leblois Naissance 17 juillet 1857
StrasbourgDécès 28 août 1930
ParisOrigine France Arme Infanterie Grade Général Années de service - 1917 Conflits Première Guerre mondiale Commandement 57e division d'infanterie (France) Distinctions Grand-croix de la Légion d'honneur[1]
Médaille militaireFamille Georges-Louis Leblois (pasteur) et le frère de l'avocat Louis Leblois, grande figure de l'affaire Dreyfus, de Louise-Amélie Leblois modifier Après une carrière dans les troupes coloniales, notamment en Indochine, il fut promu au grade de général de brigade en 1909 et nommé au Conseil consultatif des Colonies la même année. Commandant supérieur de la Défense de Saïgon en 1910 et de la 5e brigade d'infanterie coloniale en 1913, il devint général de division inspecteur colonial en 1914.
Le général Leblois entra en guerre contre l'Allemagne en 1914 comme commandant de la 2e division coloniale. À Jamoigne en Belgique, elle arrête net l'avance allemande et participa aux combats victorieux de la Marne. Du 5 au 15 septembre 1914, la division Leblois remporta une série ininterrompue de succès : le 15, elle s'empare de Massiges et des hauteurs à l'est de Beauséjour. Le 26 septembre, les allemands perdent 400 prisonniers et leur drapeau. Le général est cité à l'ordre de l'armée « pour ses hautes qualités militaires, l'énergie, la bravoure qu'il n'a cessé de montrer dans l'exercice de son commandement ». La division Leblois obtint des succès substantiels dans l'offensive de décembre 1914. Son chef est promu commandeur de la Légion d'honneur. Il est pourtant relevé de son commandement sans explication en janvier 1915 et resta en disponibilité pendant huit mois.
Il servit ensuite à l'Armée d'Orient d'octobre 1915 à janvier 1917. Arrivé à Salonique à la tête d'un groupe de divisions, il se porta en avant de Demir-Kapou, mais la défaite serbe l'obligea à se replier et il ramena ses 36 000 hommes sans perte aucune par l'unique route du Vardar (cité à l'ordre de l'armée d'Orient). De décembre 1915 à début 1916, la division Leblois travaille à l'établissement du camp retranché de Salonique. En avril 1916, le général Leblois prend avec deux régiments la ville de Elorina, solidement occupée par les Bulgares. En octobre 1916, nommé commandant en chef de l'Armée française d'Orient (AFO), il emporta les lignes fortifiées de Kénali et ses troupes entrent dans Monastir. À l'occasion de la victoire de Monastir, le général reçut du prince de Serbie la grande croix de l'aigle blanc avec glaives.
Remplacé à la tête de l'Armée d'Orient par le général Grossetti au début de 1917, il fut nommé président du Comité consultatif de la Défense des Colonies en juillet 1917 et fut appelé en février 1918 au haut commandement des troupes françaises en Indochine.
Le général Leblois a été élevé à la dignité de grand croix de la Légion d'honneur et décoré de la médaille militaire (1926).
Il est le fils du grand pasteur libéral Georges-Louis Leblois (pasteur) et le frère de l'avocat Louis Leblois, grande figure de l'affaire Dreyfus. Il est également le frère de Louise-Amélie Leblois, première française à obtenir en 1888 le grade de docteur ès Sciences à Paris.
Notes et références
- Notice no LH/222/36, sur la base Léonore, ministère de la Culture
Voir aussi
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