- Pat O'Leary (réseau)
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Le réseau Pat O'Leary fut un réseau de résistance international, pendant la Seconde Guerre mondiale, connu pour être le plus grand réseau d'évasion de la résistance française. Il devint le réseau Françoise, après l'arrestation de son chef "Pat O'Leary", pseudo du médecin colonel belge Albert Guérisse.
Le réseau Pat O'Leary était principalement chargé de rapatrier les militaires britanniques restés en France et les aviateurs alliés contraints d'atterrir en catastrophe. Il pratiquait également le renseignement militaire. Son siège était à Marseille. Des liaisons existaient avec Londres par le consulat britannique à Barcelone. Le réseau disposait d'un bateau clandestin qui naviguait entre la côte méditerranéenne française et Gibraltar.
Sommaire
Les chefs du réseau
Successivement :
- Ian Garrow, agent britannique du Special Operations Executive, jusqu'en décembre 1941.
- Albert Guérisse, officier et médecin belge, alias Pat O'Leary, arrêté en mars 1943.
- Marie-Louise Dissard, alias « Françoise ». Toulousaine engagée dans la lutte depuis 1940, elle intègre le réseau en 1942, et prend sa tête en mars 1943, après l'arrestation d'Albert Guérisse (Pat O'Leary).
Les autres membres du réseau
- Francisco Ponzan Vidal, plus connu sous le nom de François Vidal. Militant de la CNT. À partir de mai 1939, Vidal organise un réseau de passeurs d’hommes dans les Pyrénées pour faire sortir d’Espagne les militants en danger. Fait prisonnier en 1944 par la police française, Francisco Ponzan Vidal est livré aux Allemands et exécuté le 17 août 1944 par les nazis qui gardent la prison où il est enfermé à Toulouse.
- André Postel-Vinay entre dans le réseau par l'intermédiaire de Pierre d'Harcourt.
- José Ciprés , dit "Sarramian", né à Labata (Huesca), et mort le 1er juin 1976 à Toulouse, militant libertaire aragonais, se réfugie en France à la fin de la guerre civile et est interné au camp du Vernet où il rencontre Francisco Ponzan Vidal. Intégré au réseau d’évasion monté par Francisco Ponzan en liaison avec la résistance, il est arrêté fin 1942 à Toulouse mais rapidement libéré. Ponzan l’installe alors dans une maison de campagne située près de Varilhes (Artiège) et appelée la ferme d’Archelles-du-Haut, qui sert de base de repos à tous ceux qui doivent franchir les Pyrénées. Le 26 mai 1944 la ferme est prise d’assaut par la milice. José Ciprés n’est pas présent ce jour là. Il se réfugie ensuite avec sa famille à Cante, près de Saverdun, puis à Toulouse. Après la guerre, José crée avec ses enfants une entreprise de bâtiment à Cugnaux (Haute Garonne). Il meurt dans un accident de voiture[1].
- Élise Mazelier a participé de façon active au Réseau Françoise/Pat O'Leary. Circulant à vélo, transportant son neveu de 3 ans à l'arrière et son panier à l'avant, elle franchissait les barrages allemands, parcourait des kilomètres pour récupérer les aviateurs alliés sur leurs points de chute, les habillait en civil, enfouissait leurs toiles de parachutes dans le sol et les rapatriait dans sa maison de Croix-Daurade, à Toulouse, où elle les cachait. Son mari Roger Mazelier appartenait au réseau Morhange, les "Chasseurs de traîtres".
- Tony Brooks (SOE), agent secret britannique
soutiens apporté au réseau
- Charles Cliquet, médecin de Vierzon. La ligne de démarcation passant au fond de son jardin, il le transforma en plaque tourante largement mise à la disposition du réseau Pat
- Solange Cliquet, épouse de Charles Cliquet, membre du réseau Pat, membre féminin des FFI dès décembre 1940, se spécialisa dans la fabrication de faux-papiers
Notes et références
- A. Tellez "La red de evasion del grupo Ponzan : anarquistas en la guerra secreta contra el franquismo y el nazismo", Ed. Virus, 1996 // M. Iñiguez "Esbozo...", op. cit. //
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Michel Goubet et Paul Debauges, L’Histoire de le résistance en Haute-Garonne, Éditions Milan, 1986.
- Paul Arrighi, Sylvio Trentin : Un Européen en résistance (1919-1943), Éditions Loubatieres.
- Général Crahay, in 20 héros de chez nous, Éditions J.M. Colet, 1983.
- R. Wernick, in Readers Digest de novembre 1990.
- André Postel-Vinay, Un fou s'évade, Éditions du Félin, Paris 1997.
Liens externes
Catégories :- Femme dans la Résistance
- Réseau ou mouvement de la Résistance
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