PSPGO

PlayStation Portable Go
Fabricant	Sony Computer Entertainment
Type	Console portable
Génération	Septième
Date de sortie	1er octobre 2009 1er novembre 2009
Fin de production	{{{fin}}}
Processeur	{{{CPU}}}
Média	Mémoire interne (16 GB) ; Memory Stick Micro
Contrôleurs	{{{contrôleurs}}}
Service en ligne	{{{online}}}
Unités vendues	{{{ventes}}}
Jeu le plus vendu
PlayStation Portable 3000 PlayStation Portable 3000 PlayStation Portable Go

La PlayStation Portable Go, (ou PSP-N1000), est une nouvelle version de la PlayStation Portable.
Annoncée à l'E3 2009^[1], elle est commercialisée depuis le 1^er octobre 2009 en Europe et aux États-Unis.^[2]

Caractéristiques

La PlayStation Portable Go ne comporte pas le lecteur UMD des anciens modèles mais peut stocker jusqu'à 16 Go de jeux et de données sur sa mémoire flash interne. Elle supporte également le Bluetooth en plus du WiFi et accepte désormais le format Micro (M2) des cartes mémoire Memory Stick. Son écran, coulissant, est sensiblement plus petit que sur les modèles précédents (3,8 pouces au lieu de 4,3) mais garde quand même la résolution de son aînée. Sa batterie, plus petite et amovible mais en retirant un autocollant sceau de garantie, lui permet d'atteindre une autonomie de 3 à 6 heures de jeu et 3 à 5 heures de vidéo^[3]. Plus compacte, c'est aussi la PSP la plus légère à ce jour, avec à une masse de 160 g^[4]. Notons que la compacité de cette nouvelle machine ne permet pas aux joueurs ayant de grandes mains de jouer confortablement à l'inverse des PSP de première génération. Une très large majorité de joueurs sera de facto exclue pour des raisons ergonomiques.

Dématérialisation des jeux

La PlayStation Portable Go marque la fin du stockage des jeux sur un support physique (jusqu'à présent l'Universal Media Disc). Désormais, tout jeu, pour être utilisable avec ce modèle, devra avoir été téléchargé via le PlayStation Store au préalable.

Notes et références

Controverse

Dès l'annonce de la nouvelle portable de Sony, plusieurs personnes crient au scandale. Principalement vis-à-vis du fait que la PSP Go ne possède aucune amélioration technique pour un prix de vente nettement supérieur à celui de la première PSP au temps de sa sortie à savoir 249,99$ pour la PSP go et pour la PSP 3000 169,99$ et en plus de l'absence de lecteur UMD. Par ailleurs, l'annonce du contenu totalement dématérialisé révolta les non-possesseurs de cartes de paiement mais surtout les revendeurs. La console se voit dès lors boycotté en Allemagne et en Australie.

C'est à un mois de sa sortie que Sony annonce au travers d'une interview donnée à Kotaku que les joueurs ne pourront pas récupérer les jeux qu'ils possèdent déjà en UMD. Les raisons officielles sont à la fois légales et techniques. En compensation, Sony propose aux possesseurs de PSP qui auront acheté la PSP Go, de s'enregistrer sur le Playstation Network avant le mois d'Avril 2010 pour profiter de 3 jeux PSP offerts gratuitement (à partir d'une liste pré-établie). Face à cette annonce les joueurs crièrent à l'arnaque et ainsi envenimèrent la controverse.

Ajoutons à cela que la dématérialisation du support avec l'abandon de l'UMD sur cette nouvelle machine réduit à néant le marché de l'occasion pourtant très prolifique sur ce marché.

Les spécialistes de la finance, les grandes chaines de magasins de jeux vidéo comme Micromania ou Game annoncent d'ores et déjà l'échec commercial prochain de la machine.

Articles connexes

• PocketStation
• Playstation Portable
• PSP Slim & Lite
• PSP Brite
• Liste de jeux PlayStation Portable
• Liste de jeux PlayStation téléchargeables

Lien externe

• (fr) Le patron de Micromania prédit l'échec de la machine sur Gamekult.com
• (en) Site officiel américain
• (en) Interview donnée à Kotaku

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