- Ordres de l'Armée
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Ordres de l'Armée
Sommaire
Ordre du 11 février 1919
Régiment solide qui a fait preuve de brillantes qualités aussi bien dans l'offensive que la défensive, d'abord du 25 au 30 août 1914, pendant la bataille de Charmes, au cours de laquelle il a forcé de haute lutte le passage de la Mortagne et a pris pied dans les bois de Bareth et de la Reine, puis dans la rude bataille de l'Yser, en novembre 1914, ou il a donné des preuves de son héroïsme en barrant la route aux meilleures unités de l'armée allemande devant Ypres; ensuite à Verdun, en mai 1916, ou il fut engagé victorieusement, une première fois, dans un combat défensif, une deuxième fois, dans un retour offensif aux abords du fort de Vaux; enfin dans la conquête du Mont-Haut et du Cornillet.
S'est signalé, une fois de plus comme unité de grande valeur par sa vaillante abnégation et le sentiment du devoir le plus pur en arrêtant net la ruée allemande du 15 juillet 1918 en Champagne. Sous le commandement du colonel de Guillebon, malgré des pertes sévères, se cramponnant sur un terrain bouleversé et sans cesse écrasé par l'artillerie ennemie, a conservé intact le front confié à sa garde et dont il avait lui même organisé la défense, à terrassé l'assaillant devant ses fils de fer, permettant ainsi à l'Armée de prendre une offensive victorieuse.
Ordre de l'Armée n°88 du 13 septembre 1914
Sergent MARTY : Voyant le commandant de la compagnie désarmé et sur le point d'être tué par un allemand, se précipita sur ce dernier et le tua.
Ordre de la 4e Armée du 16 octobre 1915
VILLE François : Lieutenant au 53e d'infanterie, commandant la 12e compagnie a été tué le 29 septembre par un obus au moment ou il remettait en ordre sa compagnie, fortement éprouvée par un bombardement intense. Excellent officier plein de zèle et de sang-froid. Sur le front depuis le début de la campagne.
Ordre 8710/D du GQG du 29 juillet 1918
Lieutenant de ROQUETTE-BUISSON : Excellent officier mitrailleur, plein d'allant. Les 2 et 3 juin 1916, a participé à la défense du fort de Vaux et y a fait preuve de la plus belle énergie en brisant par ses feux les assauts de l'ennemi. A été grièvement blessé le 3 juin 1916 pendant qu'il dirigeait le service de ses pièces. Blessure énucléation de l'œil gauche.
Ordre n° 17.356 D4 du GQG du 15 mai 1919
Adjudant-chef BATAILLE Germain : Adjudant-chef de réserve à la 2e compagnie du 53e, sous-officier d'élite, entraîneur d'hommes. A reconquis de haute lutte, à la grenade et spontanément à la tête de quelques hommes une position où l'ennemi avait réussi à prendre pied le 15 juillet 1918. A été grièvement blessé au cours de cette action. Perte de l'œil droit. Chevalier de la Légion d'Honneur.
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