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Nancy Fern Olivieri
Nancy Fern Olivieri est une hématologue et une chercheure canadienne dont les principales recherches portent sur le traitement des hémoglobinopathies. En 2009, elle est surtout connue pour un conflit, qui a commencé en 1996, avec le Hospital for Sick Children, situé à Toronto, et Apotex, une société pharmaceutique canadienne, à propos du médicament thalassémique deferiprone[1].
Biographie
Médecin, elle détient une baccalauréat en sciences.
Elle est fellow du Royal College of Physicians of Canada (FRCPC).
« En testant un médicament à l'hôpital pour enfants malades, elle s'est aperçue qu'il représentait un danger potentiel pour ses jeunes patients[2]. » Apotex, l'un des bailleurs de fonds, a décidé de la congédier. Lorsqu'Olivieri a publié les résultats de ses observations, elle a été poursuivi par Apotex. L'hôpital et l'Université de Toronto ont refusé de se porter à sa défense[2].
Depuis cet épisode, Olivieri s'est faite la championne d'une plus grande liberté académique et demande un moins grand droit de regard sur les résultats de recherche de la part des sociétés pharmaceutiques[3].
En 2009, elle est chercheure et clinicienne à l'Université de Toronto[2].
Notes et références
- ↑ (en) A. Viens et J. Savulescu, « Introduction to The Olivieri symposium. », dans J. Med. Ethics, vol. 30, no 1, 2004, p. 1–7 [lien PMID lien DOI]
- ↑ a , b et c Marie-Ève Maheu, « Sciences et démocratie - Pour qui, la recherche? », dans Le Devoir, 25 avril 2009 [texte intégral (page consultée le 25 avril 2009)]
- ↑ (en) N. Olivieri, « Patients' health or company profits? The commercialisation of academic research », dans Sci Eng Ethics, vol. 9, no 1, 2003, p. 29–41 [lien PMID lien DOI]
Liens externes
- (en) Nancy F Olivieri, BSc, MD, FRCPC, University Health Network Research
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