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SNCAC NC.1072
SNCAC NC.1072 Constructeur SNCAC Rôle Chasseur Statut Projet Nombre construit Aucun Équipage 2 Motorisation Moteur Hispano-Suiza Nene Nombre 2 Type Turboréacteur Puissance unitaire 2 250 kgp Dimensions Envergure 16,0 m Longueur 12,4 m Hauteur 4,25 m Surface alaire 44,0 m2 Masses À vide 8 543 kg Maximale 13 353 kg Performances Vitesse maximale km/h (Mach 0,85) Vitesse ascensionnelle 1680 m/min Armement Interne 4 canons de 30 mm, casier à roquette 90 mm Externe 4 missiles air-air filoguidé Arsenal modifier Le NC.1072 est un projet de la Société nationale de constructions aéronautiques du Centre visant à réaliser un version de chasse de son programme NC.1071.
Sommaire
Histoire
En octobre 1947, la SNCAC décide de moderniser l'un de ses prototypes de bombardier naval en l'équipant de turboréacteur. Ce projet, alors désigné NC.1071, bien que n'ayant aucun avenir industriel faute de crédits mena quand même à la construction d'un prototype qui effectua quelques vols avant d'être arrêté au début de 1950. Entretemps en 1948-1949, le projet de transformer la NC.1071 en appareil de chasse vit le jour et fut désigné NC.1072.
Des études furent menée mais n'aboutirent pas. Le projet fut abandonné fin 1949 faute à des performance jugée insuffisante par l'armée de l'air. En effet à cette époque les bombardiers en développement étaient prévus pour voler à Mach 0,80 et le chasseur se serait trouvé dans l'impossibilité de les rattraper.
Description
Le NC.1072 étant dérivé du NC.1071, il en reprenait la configuration : c'était un bi-réacteur à ailes médianes, fuselage triple corps et train tricycle. Les moteurs étaient situés dans des berceaux placés de part et d'autre du fuselage et sur lesquels reposait deux dérives surmonté du plan horizontal. Les ailes possédaient une flèche de 17° au bord d'attaque. Par rapport au NC.1071, l'envergure était légèrement réduite à cause de la suppression des saumons, les dérives recevaient un flèche à 40° et un arrête de raccordement et le plan horizontal troquait ses extrémités arrondies par d'autre trapézoïdales. Du côté du fuselage, le maître-couple était réduit et les extrémités étaient bien mieux profilées. Dans sa partie supérieure étaient logés les réservoirs de carburant. Les deux membres d'équipage étaient placés en tandem sous un verrière bombée. Chaque poste était protégé et doté d'un siège éjectable. Le train d'atterrissage se voyait équipé de pneus haute pression et les jambes du train principal se rétractaient sur le côté des fuseaux réacteurs.
Coté armement, l'appareil devait recevoir quatre canon lourds Hispano-Suiza de 30 mm et au choix suivant la mission : un casier de 30 roquettes de 90 mm pour les mission dites « tout-temps » ou quatre missiles air-air filoguidés fabriqués par Arsenal pour les mission de « torpillage aérien ». Le nez de l'appareil aurait par ailleurs accueillit un radar de chasse AP 56.
L'appareil était propulsé par deux turboréacteurs Rolls-Royce Nene produit sous licence par Hispano-Suiza. Le constructeur prévoyait en outre de monter des moteur-fusées d'appoint dans l'arrière du fuselage.
Sources
- Jean Cuny, Les Avion de combat français 1944-1960, vol. 2 : Chasse lourde, bombardement, assaut, exploration, Éditions Larivière, coll. « Docavia », Paris, octobre 1989, 279 p., p. 35-36
Voir aussi
Développement lié
SNCAC NC.1070 - SNCAC NC.1071 - SNCAC NC.1072
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