- Mécanisme égressif pulmonaire
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Flux pulmonaire et non pulmonaire
Mode d’articulation Obstruction Cavité Écoulement Flux Phonation Voir aussi :
Lieu d’articulationEn phonétique articulatoire, le flux d'air servant à émettre les sons de la parole peut être divisé en deux types, selon qu'il fait appel ou non aux poumons.
Le flux pulmonaire sert à l'articulation des voyelles. En français, ainsi que dans la grande majorité des langues occidentales, il en va de même des consonnes. Le flux pulmonaire est généralement égressif, c'est-à-dire sortant des poumons par la bouche ou le nez. Cependant l'articulation peut utiliser un flux ingressif dans certaines interjections en cas de surprise (par exemple « Oh ! »). Une différence phonologique portant sur la direction du flux n'est attestée dans aucune langue ; cette direction n'est pas transcrite en alphabet phonétique international (mais elle l'est dans l'alphabet phonétique international étendu).
Le flux non pulmonaire est plus rare et comprend :
- les flux glottaux (injectifs et éjectifs), produits par une surpression ou une dépression au sein d'une cavité buccale créée entre la glotte fermée et un point d'articulation en aval, laquelle surpression ou dépression, en se résorbant brutalement, donne un son ;
- les flux buccaux (ou clics), produits par une dépression au sein d'une cavité de la bouche créée par la mise en contact entre le dos de la langue et le palais mou (velum) (pour les clics à flux vélaire), ou l'avant de la langue et un autre point de la bouche (palais dur, dents, lèvres, etc. pour les clics à flux laminal voire sublingual).
On rencontre ces flux notamment dans certaines langues d'Afrique. L'émission de sons non pulmonaires implique que leur production est indépendante de la respiration ; dans les faits, seuls les clics (vélaires ou labiaux) n'empêchent pas la respiration et peuvent donc être produits parallèlement à celle-ci, la respiration étant alors nasale).
Articles connexes
Catégorie : Phonétique articulatoire
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