Mouvement contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie

Mouvement contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie

Le MRAX est l'acronyme de Mouvement contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Xénophobie, association belge. Succédant au Mouvement de lutte contre le Racisme, l'Antisémitisme et pour la Paix (MRAP) en 1966 elle est devenue une association sans but lucratif le 7 octobre 1975.

Sommaire

Missions

« L’association a pour but la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie. Elle appelle à l’union et à l’action tous ceux qui entendent s’opposer aux discriminations, aux haines, aux préjugés fondés sur une prétendue race, la nationalité, la langue, la culture, l’origine nationale ou ethnique, la couleur, la confession ou les convictions philosophiques. Elle veut faire triompher l’amitié et la paix entre les peuples et promouvoir l’égalité et la fraternité entre les êtres humains. Elle vise la défense de la mémoire des victimes de persécutions racistes, commises notamment sous le nazisme »[1].

La première présidente du Mrax, Yvonne Jospa, résistante et fondatrice avec son mari Hertz Jospa du Comité de Défense des Juifs en 1942, expliquait que les priorités du MRAX étaient de « lutter contre toute forme d’exclusion. Et le faire en veillant toujours à analyser la situation et à comprendre le pourquoi des choses »[2].

Structure

Le MRAX est notamment subventionné par le gouvernement fédéral belge - au travers des Assises de l’Interculturalité-, par la Communauté française de Belgique, la Cocof et l'Office Régional Bruxellois de l'Emploi.

Crise

Les mutations du Mrax au cours des années 2000, la personnalité de son président, Radouane Bouhlal arrivé en 2004, et l'orientation que ce dernier donne à l'association engendrent de profonds malaises au sein de l'institution[3], de laquelle départs, mouvement sociaux et licenciements - dont celui du directeur[4] - se multiplient, autant qu'à l'extérieur dont proviennent de vives critiques - notamment d'une communautarisation[5] - tant des milieux politiques que des milieux associatifs[6]. En octobre 2009, le pouvoir subsidiant, la Communauté française, diligente une enquête administrative approfondie concernant l'association, à la suite de plaintes de membre du personnel[7]

Radouane Bouhlal s'est notamment fait connaître pour ses déclarations controversées, comme l'emploi d'expressions telles que « privilège blanc », « clique d'universitaires blancs » et même « visages pâles »[8],[9],[10],[11].

Notes et références

  1. Objet social du Mrax, article 2 des statuts, en ligne
  2. Histoire du MRAX - Repères chronologiques, sur le site du Mrax
  3. Le Mrax en proie à des dissensions internes, in Le Vif/L'Express avec agence Belga, 23/10/2009, article en ligne
  4. Le directeur du MRAX licencié pour faute grave, in Le Vif/L'Express avec agence Belga, 05/11/2009,article en ligne
  5. Mrax : Laanan s’insurge contre les attaques de Destexhe, in Le Soir avec Belga, 13/11/2009, article en ligne
  6. Soraya Ghali, Le Mrax en ébullition, in Le Vif/L'Express, 13/11/2009, article en ligne
  7. Contrôle serré sur le Mrax, in Le Vif/L'Express avec agence Belga, 29/10/2009,article en ligne
  8. [1]
  9. [2]
  10. [3]
  11. [4]

Voir aussi

  • Loi Moureaux

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Mouvement contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie de Wikipédia en français (auteurs)

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