- Minaret et vestiges archéologiques de Djam
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Djâm
Pour les articles homonymes, voir Jam (homonymie).Minaret et vestiges archéologiques de Djam 1
Patrimoine mondial
Vue du minaret et ses environs
Latitude
LongitudePays Afghanistan Type culturel Critères (ii)(iii)(iv) Superficie 70 ha
zone tampon 600 haSubdivision District de Shahrak, province de Ghor 211rev Région 2 Asie/Océanie Année d’inscription 2002 (26e session) Classement en péril 2002 (26e session) Le minaret et les vestiges archéologiques de Djâm ou Jâm (persan : جام) se trouvent en Afghanistan, district de Shahrak, province de Ghor, le long du fleuve Hari Rud.
Sommaire
Historique
Haut de 65 m, le minaret de Djâm est une construction gracieuse et élancée datant de la fin du XIIe ou du début du XIIIe. Recouvert d’une décoration complexe en briques et portant une inscription en céramique bleu turquoise au sommet, il est remarquable par la qualité de son architecture et de ses motifs décoratifs, qui représentent l’apogée d’une tradition artistique propre à cette région. Son impact est renforcé par un environnement spectaculaire : la vallée encaissée du Hari Rod qui s’ouvre entre d’imposantes montagnes au cœur de la province de Ghor.
Pendant des siècles, le minaret fut oublié du monde extérieur jusqu'à sa redécouverte en 1886 par Holdich, qui travaillait pour la Afghan Boundary Commission (Commission des frontières afghanes). Cependant, il ne fut révélé qu'en 1957 par les travaux d'André Maricq et Gaston Wiet. Herberg conduisit des études sur le site dans les années 1970, avant que l'invasion soviétique de 1979 ne le coupe encore du monde.
Son inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril date de 2002. L'architecture et la décoration novatrices du minaret de Djam ont joué un rôle significatif dans le développement des arts et de l'architecture du sous-continent indien et au-delà. Le minaret et ses vestiges archéologiques associés constituent un témoignage exceptionnel de la puissance et de la qualité de la civilisation ghoride qui domina cette région aux XIIe et XIIIe siècles. .
Remarque
Il existe une ville d'Iran du nom de Firuzkuh, dans la province de Téhéran, à ne pas confondre avec le site archéologiques de Djâm, parfois identifié comme l'emplacement de Firuzkoh capitale des Ghorides : "Le minaret de Jam marque probablement le site de l'ancienne ville de Firuzkoh, la capitale de la dynastie ghoride qui régna sur l’Afghanistan et certaines régions de l’Inde du Nord, de Chaghcharan au golfe Persique, aux XIIe et XIIIe siècles."[1]
Notes et références
- ↑ (en) et (fr) , « Minaret de Jam (Afghanistan) No 211rev »
Voir aussi
Bibliographie
- Gaston Wiet, André Maricq, Le minaret de Djam : la découverte de la capitale des sultans Ghorîdes : XIIe-XIIIe siècles, (avant-propos de Daniel Schlumberger), Paris, Klincksieck, 1959, (Mémoires de la Délégation archéologique française en Afghanistan, XVI). Djâm et ses environs étaient peut-être le lieu d'origine des Ghorides, d'où l'édification du minaret.
- W. Herberg, D. Davary, Topographische Feldarbeiten in Ghor: Bericht über Forschungen zum Problem Jam-Ferozkoh, Afghanistan Journal 3/2, 1976, p. 57-69.
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