- Antoine-Jean Saint-Martin
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Antoine-Jean Saint-Martin (né le 17 janvier 1791 à Paris, mort dans la même ville le 17 juillet 1832) est un orientaliste français et l'un des pionniers de l'arménologie française[1].
Tout d'abord destiné au commerce, il suit des cours au collège des Quatre-Nations. Il apprend presque seul l'arabe, l'arménien, le persan, le syriaque et le turc et effleure d'autres langues comme le zend ou le géorgien. À vingt ans, il a acquis une solide théorie et une pratique sûre de l'arménien et de l'arabe. Le 2 septembre 1820, il est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en remplacement de Jean-François Tôchon d'Anneci. Il est successivement appelé au ministère des Affaires étrangères, à titre de savant, nommé en 1824 administrateur de la bibliothèque de l'Arsenal, puis chargé de la direction des types orientaux à l'imprimerie royale. Il est l'un des fondateurs de la Société asiatique en 1822 et dirige la publication de son journal, le Journal asiatique[2].
Il revoit entièrement, corrige et augmente l'Histoire du Bas-Empire de Le Beau et parvient jusqu'au douzième volume lorsque la mort le surprend. Son travail est continué par Brosset, qui est un de ses élèves.
Il meurt le 17 juillet 1832 lors de la deuxième pandémie de choléra[2].
Publications
- Mémoires historiques et géographiques sur l'Arménie, 2 volumes, Imprimerie royale, Paris, 1818.
- Histoire d'Arménie, par le patriarche Jean VI, dit Jean Catholicos (trad.), Imprimerie royale, Paris, 1841.
- Fragments d'une histoire des Arsacides, tome II, Imprimerie nationale, Paris, 1850.
Notes et références
- ISBN 978-2-7089-6874-5), p. 13. Gérard Dédéyan (dir.), Histoire du peuple arménien, Privat, Toulouse, 2007 (
- Société asiatique : membres. Consulté le 2 février 2009.
Catégories :- Orientaliste
- Historien orientaliste français
- Académie des inscriptions et belles-lettres
- Naissance à Paris
- Naissance en 1791
- Mort du choléra
- Décès en 1832
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