- Anti-globalisation
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Antimondialisation
Antimondialisation est le terme générique utilisé au cours des années 1990 pour décrire le mouvement d'opposition à la mondialisation et au « néolibéralisme ». Il est toujours utilisé en ce sens dans la plupart des langues et des pays. Dans un petit nombre de pays comme la France, il est toutefois désormais réservé aux opposants à toute forme de mondialisation, à la différence des altermondialistes qui introduisent une nuance sémantique en disant prôner une mondialisation différente.
Sommaire
Essai de distinction anti / alter
Les membres de ce mouvement radical, de ce fait appelé aussi altermondialisme radical, sont considérés par d'autres altermondialistes comme entretenant une confusion avec leur propre appellation, laquelle caractérise pour eux une démarche de contre-proposition, comme la recherche de nouvelles voies pour une mondialisation plus solidaire, et non une opposition à toutes formes de mondialisation. Les altermondialistes considèrent que cette "confusion" est aussi entretenue par les sceptiques au mouvement alter mondialiste, qui voient dans ses discours et modes d'actions une certaine ambiguïté pouvant amener à douter de ses intentions, voire à l'assimiler aux forces réactionnaires, isolationnistes et communautaristes.
Le terme "antimondialisation" est aujourd'hui de moins en moins utilisé en France et en Belgique pour qualifier l'altermondialisme. Il demeure toutefois une coexistence des deux termes au Canada. Certaines personnes telles André Bellon ou les mouvements d'extrême droite s'en réclament, en opposition au terme d'altermondialisme.
Les antimondialistes ont pris pour habitude de récupérer dans leur argumentaire de façon fragmentaire des éléments ayant trait au caractère jugé injuste de certaines dispositions de la mondialisation actuelle développés par ceux qui se définissent altermondialistes. Toutefois, les altermondialistes considèrent leurs réponses, bien que plurielles, comme totalement différentes de celles des antimondialistes.
Positions, origines, actions
Il existe, chez les activistes opposés à une société interagissant avec le reste du monde, qui viennent des milieux fondamentalistes, communautaristes ou nationalistes, des factions violentes. Certains observateurs voient dans les attentats du 7 juillet 2005 à Londres qui semblaient viser le G8, une action des antimondialistes (le G8 souvent considéré comme symbole de la mondialisation qui ne bénéficierait qu'à des privilégiés.)
Certains, prônent le nationalisme et un retour aux valeurs «traditionnelles» indigènes telles l'EZLN en matière de mœurs, ainsi qu'un refus de tout élément culturel considéré comme étranger (musique, alimentation, vêtements...).[réf. nécessaire]. Cette «purification» culturelle s'accompagne d'un racisme envers les populations classées comme étrangères.D'autres prônent la musique, la variété des races, et un système plus équitable[réf. nécessaire]. Certaines approches préconisent un abandon des progrès scientifiques et techniques au profit de réponses religieuses (dans le domaine de la biologie, cela conduit au soutien des concepts créationnistes).
Critique
La critique de ce mouvement porte sur ses origines politiques et ses fondements idéologiques, et en particulier économiques. Certains de ses membres peuvent être issus de groupe d'extrême droite et plus rarement de groupuscule se considérant comme appartenant à la gauche radicale (en raison de la vision internationaliste de la majeure partie de la gauche radicale, il existerait une certaine incompatibilité entre les thèses antimondialistes et la pensée de l'essentiel de la gauche).
Du point de vue des partisans du libéralisme économique, ses positions en faveur du protectionnisme économique et son souhait de réguler le marché, se basent, sur une analyse discutable du fonctionnement de l'économie. Les positions protectionnistes sont d'ailleurs perçues comme ironiques car elles sont considérées comme particulièrement néfastes, en premier lieu, aux pays du sud [réf. nécessaire].
Voir aussi
Articles connexes
- Mondialisation
- Altermondialisation
- Antilibéralisme
- Critiques du libéralisme économique
- « Mcdonaldisation de la société »
Bibliographie
- Maurice Allais, La Crise mondiale aujourd'hui, 1999.
- André Bellon, Pourquoi je ne suis pas altermondialiste. Éloge de l'antimondialisation, 2004.
- Johan Norberg, Plaidoyer pour la mondialisation capitaliste, 2004.
- Daniel Cohen, La Mondialisation et ses ennemis, Paris, Grasset, 2004.
- voir aussi bibliographie de l'altermondialisation
Lien externe
- Portail de l’altermondialisme
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